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Rentrée dansante à l'Escale

18 octobre 2013

 

 

Ce jeudi, c'était la grande rentrée des danseurs "bel-âge" au centre socio-culturel de l'Escale. Presque 70 hommes et femmes de plus de 55 ans sont venus pour fouler la piste de danse toute l'après-midi. Ils se réuniront une fois par mois pendant toute l'année scolaire.

Dans le hall du centre socio-culturel l'Escale ce jeudi, résonne le titre « Ce n'est rien »  de Julien Cerc. Derrière les portes aux fenêtres opaques de la grande salle, des dizaines d'hommes et de femmes fêtent la rentrée dansante de l'Escale. Depuis trois ans et demi, le centre socio-culturel propose dans le cadre de ses activités « bel-âge » un après-midi mensuel « thé dansant-guingette ». Pendant 4h, de 14h à 18h, les plus de 55 ans qui le souhaitent viennent passer une demi-journée hors du temps, autour et sur une piste de danse en parquet de 100m2.

« On vient à chaque guinguette de l'Escale. On s'amuse, on danse, on danse, on danse... ça nous fait du bien. » Germaine et Liliane, les cheveux courts, le sourire facile et l'air dynamique, aiment «  tout danser, sans préférence ». Dans leurs agendas, elles notent ces rendez-vous festifs et ne les manqueraient pour rien au monde. Rock, cha-cha-cha, valse lente... les deux femmes connaissent tous les rythmes et tous les pas. Et ne leur parlez pas de cours de danse, elles n'en ont jamais pris. «  Avant on apprenait à danser avec les parents ! Aujourd'hui les gens ont des professeurs... » regrettent-elles en choeur. Derrière elles, Jeannot « danse depuis le berceau » et ne manque jamais une occasion de « faire danser ces belles vieilles femmes ». Taquin, il sait faire rire ses partenaires et aime à les faire vibrer sur les rythmes langoureux du tango et du paso doble. 

Pour la rentrée du thé-dansant, le succès était comme chaque fois au rendez-vous. Sur des morceaux modernes ou plus anciens, le bel-âge a tournoyé toute l'après-midi sur le parquet de la grande salle. Pour assurer un beau moment, l'organisateur Antoine Johner, bénévole à la Guinguette du Rhin, sait comment s'y prendre. Élégant dans sa chemise banche, derrière ses platines, il alterne les genres, et fait danser les dames dès qu'il le peut. Pour leur plus grand plaisir. « J'ai toujours aimé danser mais j'y consacre réellement tout mon temps depuis 2004. La saison débute bien, chaque année le nombre de participants augmente. » Chez les seniors de la Robertsau, le thé dansant-guiguette remporte tous les suffrages : c'est l'activité la plus fréquentée et la plus demandée. Pour Germaine, « Rien de mieux que de danser contre la déprime ! », et comme le chantent les danseurs sur les accords de Julien Clerc, « ce n'est rien, tu le sais bien, le temps passe ce n'est rien...» 

Clémence Lesacq

 

 

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