Vous êtes ici

L'Escale, agora d'un soir pour l'Adir

13 octobre 2017

La première Agoradir avait lieu jeudi soir au centre social et culturel l'Escale. Pour le lancement de ce nouveau type de réunion publique, une quarantaine de personnes était présente, pour proposer des idées et « fabriquer de l'utopie ».

La réunion était centrée autour de 7 tables

Les habitants du quartier ont échangé sur des sujets du quotidien, comme la circulation. - Cuej/Simon Cardona

Jeudi soir, une quarantaine de personnes était présente au centre social et culturel de l'Escale, à la Robertsau, pour la première Agoradir. Elles ont répondu à l'appel de l'Association de défense des intérêts de la Robertsau (Adir), qui voit dans cette réunion une méthode originale et plus efficace pour recueillir les avis des habitants. « C'est une soirée qui est un pari, lance le président de l'Adir Jacques Gratecos, et le mieux serait que vous vous exprimiez sur ce que vous pensez. »

Pas de débat, pas de prise de parole individuelle pour cette soirée, mais une collecte d'idées. Une véritable « fabrique d'utopie », assure le président. Autour de sept thématiques – architecture et urbanisme ; automobiles ; commerces et services ; parents, familles et troisième âge ; transports en commun ; piétons et cyclistes ; loisirs, détente et culture – le public, plutôt âgé, a pu échanger ses points de vue et partager ses envies pour faire évoluer le quartier. Seul le thème des pistes cyclables et des piétons a été boudé par les habitants, plutôt focalisés sur l'urbanisme et l'architecture du quartier ou sur la politique automobile.

À la fin de la soirée, la restitution faite par chaque porte-parole de groupe a mis au jour des thèmes transversaux tels que la circulation et le stationnement rue Boecklin, tout en pointant des divergences d'approches : un silo à voitures ? Une piétonnisation ? Autant de réflexions qui ont été notées par l'association.

Car l'objectif n'est pas de confronter les opinions de chacun, mais plutôt de créer une banque d'idées qui pourront être présentées sous forme de programme. L'expérience pourra être reconduite d'ici décembre ou janvier. Irène, qui habite depuis 20 ans le quartier, l'assure : « Je reviendrai, si je sais que tout ce qu'on dit est écouté et sert à quelque chose. » Jacques Gratecos affirme qu'une prochaine réunion permettra d'échanger sur les propositions faites et en récolter de nouvelles.

Simon Cardona et Baptiste Decharme

Imprimer la page