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Automne fleuri pour les commerces à la Robertsau

16 octobre 2017

 

Tour d’horizon non-exhaustif des nouveaux commerces de la Robertsau à la rentrée

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Thomas et Ana Wernert dans leur nouveau local - CUEJ/Camille Langlade

Les Wernert désormais route de la Wantzenau

Le 2 octobre dernier, la porte du 106, route de la Wantzenau, s’est de nouveau ouverte. Aux commandes de ce nouveau restaurant, « Le Redslob » (du nom de la rue qui fait l’angle): Thomas et Ana Wernert. La famille est une habituée du quartier. La maman, Ana, s’est occupée pendant 15 ans du restaurant « Au Bon Pasteur », rue Boecklin, avant de quitter les lieux début 2016.
 
« Une envie de changement », déclare Thomas, son fils, qui aidait de temps à autre au service. Ce biologiste de formation peinait à trouver un emploi dans ce secteur et voulait sortir du chômage. Il se retrouve aujourd’hui gérant du Redslob. « C’était le bon timing », analyse-t-il. Les clients commençaient à leur manquer et l’ennui à s’installer, d’où l’envie d’ouvrir un nouveau restaurant et le local du 106 route de la Wantzenau était vide. Tour à tout bureau de tabac, garage pour accessoires de motos et dépôt-vente, le lieu était à vendre depuis plus d’un an. Une aubaine pour Thomas et sa mère qui voulaient monter une nouvelle affaire dans un endroit plus petit et plus cosy que le « Bon Pasteur ».
 

Et cette petite entreprise à deux leur plaît : « Ça m’a permis de rester dans le quartier que j’aime et de faire un métier que j’aime : transmettre le goût de la bonne cuisine », se réjouit Thomas. Mais quid de l’emplacement ? Les commerces ne se bousculent pas dans cette partie de la Robertsau, mais c’est justement pour cela que les Wernert ont décidé de s’implanter ici. « Dans le secteur, on ne trouve pas de plats à emporter et il y a beaucoup de potentiel : pas mal de gens passent en vélo ou en voiture sur cette route. »

Un changement de décor qui a du bon : « C’est une autre dynamique et une autre clientèle, notamment des gens du quartier qui viennent pour découvrir », remarque Thomas, qui reste confiant pour l’avenir : « Le tram va rapporter de la vie ! ».

Piccata de veau, wok aux légumes, paëlla : dans l’assiette, exit les plats traditionnels alsaciens. La chef, Ana, aime fusionner les cultures. Un choix gastronomique qui remonte au « Pasteur » : « Avec les institutions européennes, on pouvait compter sur une clientèle étrangère », se remémore Thomas. L’occasion de donner une saveur internationale aux menus.

106, route de la Wantzenau, 67000 Strasbourg - 03 88 39 45 73

 

Des pralines en folie rue Boecklin

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Loïc Poyer, entouré de ses pâtisseries - CUEJ/Camille Langlade

Le 79, rue Boecklin s'est paré de rose depuis le 4 octobre. Tartes aux pralines, sablés au pralines, brioches aux pralines ou encore cake aux pralines. Ce bonbon rose composé d'une amande enrobée de sucre cuit, spécialité de la région lyonnaise, est l'ingrédient unique de la nouvelle pâtisserie « Aux pralines de Mélanie ».

Loïc Poyer, propriétaire des lieux, n'a pas choisi cette matière première par hasard. Lyonnais d'origine, il a eu l'idée d'ouvrir une pâtisserie autour de la praline suite à l'enthousiasme de son nouvel entourage alsacien pour ce bonbon qui leur était, jusqu'alors, inconnu. C'est pour suivre sa compagne, native de la région, que ce Lyonnais a migré dans la capitale alsacienne. L'occasion rêvée de prendre un tournant dans sa vie professionnelle. Auparavant dans le secteur médical, sa difficulté à retrouver un travail dans la région a été la bonne excuse pour ouvrir son propre commerce.

S'installer dans le quartier de la Robertsau est un choix économique du jeune patron. Qui dit fabrication artisanale dit laboratoire et espace. Dans le quartier, le prix du mètre carré est nettement moins élevé que dans le centre-ville. « Nous avons choisi la Robertsau car il y a une belle clientèle et une vraie vie de quartier. L'emplacement est à un point stratégique : au niveau d'un feu tricolore et à un croisement. Les gens sont obligés de ralentir et de remarquer notre vitrine », détaille Loïc Poyer.

Pour sa boutique, le propriétaire a voulu « un style plus épuré, moins classique, sobre mais chic. » Pourtant Loïc se défend : « Ici, on ne fait pas de haut de gamme. Nos tartes aux pralines sont à des prix comparables à des tartes basiques que l'on peut trouver dans les grandes surfaces. » D'ailleurs, les habitants de la Robertsau semblent apprécier ses pralines. « En dix jours, certains sont déjà passés en acheter plusieurs fois », assure le propriétaire. Prochaine étape : une boutique dans l'hyper centre qui devrait ouvrir dans les semaines à venir.

79, rue Boecklin, 67000 Strasbourg - 03 88 34 19 87

Prochainement : 33B, rue du Fossé-des-Tanneurs - 03 88 32 37 41

 

Exit la coop, place au bio

« Du fait de l’absence de 100% du personnel, le magasin restera fermé jusqu’à nouvel ordre » : voilà ce qu’on pouvait lire sur la devanture de la Nouvelle Coop, en janvier dernier. Un an après sa mise en liquidation, le magasin devrait être remplacé par un magasin bio.

On ne sait pas encore quel sera le nom de l’enseigne, mais les pourparlers sont en cours. Le propriétaire des marques Moulin des Moines, Celtic et Boelhi devrait être le nouveau maître des lieux. Le prochain commerce ne s’appellera cependant pas « Natur ‘Line », comme le site de vente par correspondance de la société.

 85 Rue Boecklin, 67000 Strasbourg

Camille Langlade et Sophie Motte

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