18 septembre 2015
Le destin des réfugiés qui rejoignent l’Europe ne laisse pas indifférents les citoyens kehlois. La réunion du groupe de bénévoles Flüchtlingshilfe Kehl s'est tenue mercredi dernier. Ce collectif aide les migrants dans le début de leur nouvelle vie : ils assistent les familles dans les procédures bureaucratiques, leur apprennent l’allemand ou font don de vêtements. Cette solidarité concrète se révèle nécessaire à la lumière de l’exode sans précédent auquel on assiste aujourd’hui.
Erich Jais, responsable du groupe de bénévoles, décrit le fonctionnement et les objectifs de cette structure.
Maike Herrmann, représentante de l'Office de l'immigration, décrit le parcours adminisitratif d'un migrant à son arrivée en Allemagne.
Heide Hilzinger apprend l’allemand aux réfugiés. Un travail qui n’est pas toujours facile.
Photos : Anna Riva (image à gauche) / DR (image à droite)
Comment et pourquoi avez-vous commencé à travailler avec les migrants ?
Les personnes qui doivent fuir de leur patrie ont besoin d’aide. C’est cette conviction qui m’a poussée à m’engager – et la rencontre avec Erich Jais, le responsable de Flüchtlingshilfe Kehl, a fait le reste. Le février dernier, j’ai commencé à donner des leçons d’allemand à deux familles du Kosovo, une fois par semaine.
Quelles sont les principales difficultés de cette activité ?
La langue est un obstacle important. Chaque réfugié a un niveau de scolarisation différent, une femme est analphabète, une autre n’a été à l’école que pour deux ans. Ainsi, la capacité d’assimilation et la concentration varient beaucoup de personne à personne. J’essaie de m’adapter aux besoins particuliers de chacun : cela n’est pas toujours simple. Un autre problème : les réfugiés restent pour la plupart du temps entre eux, ce qui les empêche d’améliorer leur niveau d’allemand.
Comment vous sentez-vous après les cours ?
C’est une sensation ambivalente. D’un côté, je suis contente, parce que les échanges sont toujours très vivants et riches. Mais d’autre part, chaque réfugié apporte avec soi son passé, un passé souvent pas facile. Je ne demande jamais d’en parler, mais il y a des personnes qui prennent l’initiative et racontent. Cela ne me laisse pas indifférente. J’y pense toute la journée d’après. C’est seulement après en avoir parlé avec quelqu’un de proche que je retrouve ma tranquillité.
Anna Riva, Nicolas Serve
Heide Hilzinger apprend l’allemand aux réfugiés. Un travail qui n’est pas toujours facile.
Comment et pourquoi avez-vous commencé à travailler avec les migrants ?
Les personnes qui doivent fuir de leur patrie ont besoin d’aide. C’est cette conviction qui m’a poussée à m’engager – et la rencontre avec Erich Jais, le responsable de Flüchtlingshilfe Kehl, a fait le reste. Le février dernier, j’ai commencé à donner des leçons d’allemand à deux familles du Kosovo, une fois par semaine.
Quelles sont les principales difficultés de cette activité ?
La langue est un obstacle important. Chaque réfugié a un niveau de scolarisation différent, une femme est analphabète, une autre n’a été à l’école que pour deux ans. Ainsi, la capacité d’assimilation et la concentration varient beaucoup de personne à personne. J’essaie de m’adapter aux besoins particuliers de chacun : cela n’est pas toujours simple. Un autre problème : les réfugiés restent pour la plupart du temps entre eux, ce qui les empêche d’améliorer leur niveau d’allemand.
Comment vous sentez-vous après les cours ?
C’est une sensation ambivalente. D’un côté, je suis contente, parce que les échanges sont toujours très vivants et riches. Mais d’autre part, chaque réfugié apporte avec soi son passé, un passé souvent pas facile. Je ne demande jamais d’en parler, mais il y a des personnes qui prennent l’initiative et racontent. Cela ne me laisse pas indifférente. J’y pense toute la journée d’après. C’est seulement après en avoir parlé avec quelqu’un de proche que je retrouve ma tranquillité.
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Heide Hilzinger apprend l’allemand aux réfugiés. Un travail qui n’est pas toujours facile.
Comment et pourquoi avez-vous commencé à travailler avec les migrants ?
Les personnes qui doivent fuir de leur patrie ont besoin d’aide. C’est cette conviction qui m’a poussée à m’engager – et la rencontre avec Erich Jais, le responsable de Flüchtlingshilfe Kehl, a fait le reste. Le février dernier, j’ai commencé à donner des leçons d’allemand à deux familles du Kosovo, une fois par semaine.
Quelles sont les principales difficultés de cette activité ?
La langue est un obstacle important. Chaque réfugié a un niveau de scolarisation différent, une femme est analphabète, une autre n’a été à l’école que pour deux ans. Ainsi, la capacité d’assimilation et la concentration varient beaucoup de personne à personne. J’essaie de m’adapter aux besoins particuliers de chacun : cela n’est pas toujours simple. Un autre problème : les réfugiés restent pour la plupart du temps entre eux, ce qui les empêche d’améliorer leur niveau d’allemand.
Comment vous sentez-vous après les cours ?
C’est une sensation ambivalente. D’un côté, je suis contente, parce que les échanges sont toujours très vivants et riches. Mais d’autre part, chaque réfugié apporte avec soi son passé, un passé souvent pas facile. Je ne demande jamais d’en parler, mais il y a des personnes qui prennent l’initiative et racontent. Cela ne me laisse pas indifférente. J’y pense toute la journée d’après. C’est seulement après en avoir parlé avec quelqu’un de proche que je retrouve ma tranquillité.
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Heide Hilzinger apprend l’allemand aux réfugiés. Un travail qui n’est pas toujours facile.
Comment et pourquoi avez-vous commencé à travailler avec les migrants ?
Les personnes qui doivent fuir de leur patrie ont besoin d’aide. C’est cette conviction qui m’a poussée à m’engager – et la rencontre avec Erich Jais, le responsable de Flüchtlingshilfe Kehl, a fait le reste. Le février dernier, j’ai commencé à donner des leçons d’allemand à deux familles du Kosovo, une fois par semaine.
Quelles sont les principales difficultés de cette activité ?
La langue est un obstacle important. Chaque réfugié a un niveau de scolarisation différent, une femme est analphabète, une autre n’a été à l’école que pour deux ans. Ainsi, la capacité d’assimilation et la concentration varient beaucoup de personne à personne. J’essaie de m’adapter aux besoins particuliers de chacun : cela n’est pas toujours simple. Un autre problème : les réfugiés restent pour la plupart du temps entre eux, ce qui les empêche d’améliorer leur niveau d’allemand.
Comment vous sentez-vous après les cours ?
C’est une sensation ambivalente. D’un côté, je suis contente, parce que les échanges sont toujours très vivants et riches. Mais d’autre part, chaque réfugié apporte avec soi son passé, un passé souvent pas facile. Je ne demande jamais d’en parler, mais il y a des personnes qui prennent l’initiative et racontent. Cela ne me laisse pas indifférente. J’y pense toute la journée d’après. C’est seulement après en avoir parlé avec quelqu’un de proche que je retrouve ma tranquillité.
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