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Khouthanam Phommavongsa, 31 ans, a ouvert sa propre entreprise de taxi.

Après un baccalauréat scientifique, Khouthanam, s’est inscrit en DUT : "J’ai fait six mois, mais j’ai arrêté parce que l’école ça ne me convenait pas", avoue-t-il. C’est tout à fait par hasard qu’il a trouvé sa voie. "Un ami m’a demandé de l’accompagner faire une formation de conducteur de taxi. J’ai dit ok. Je l’ai eue. Dès le premier jour, j’ai directement accroché, j’ai su que j’allais finir là dedans", précise-t-il. 

"Ce qui me nourrit, c'est la gare et l'aéroport"

"J’étais salarié avant. Je ne voulais plus rendre des comptes à quelqu’un. J’avais l’opportunité de louer ma propre licence", explique-t-il. En 2013, il est seul dans son entreprise, Taxi Khout. "Ma clientèle principale est plutôt sur Strasbourg. Ce qui me nourrit, c’est la gare et l’aéroport." Si pour lui tout roule, le chauffeur de 31 ans concède : "Sur Cronenbourg il n’y a pas de travail. Je pense que l’adresse sur un CV joue beaucoup. Je pense que quand les recruteurs voient rue Kepler, rue Fresnel, rue Lavoisier, rue Becquerel, ils ont tendance à nous laisser moins de chance."

Amélie Rigo et Marie Vancaeckenbergh

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