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Depuis six mois Camille Metemberg, jeune papa de 33 ans, s'est lancé le défi de construire son propre vélo-cargo avec l'aide de La Fabrique. 

LEGENDE

Photo 1 : Un vélo cargo entièrement fait main : C’est le projet de Camille Metemberg, jeune papa de 33 ans, rendu possible grâce à La Fabrique.

 

Photo 2 : Camille Metemberg c’est d’abord un amoureux du vélo : monocycle, tandem, vélos des années 1970, c’est une petite collection que l’on découvre dans le bazarre de son garage. « J’aime bien  bricoler des vélos. C’est très libre et créatif. Et la mécanique est simple ce qui permet de faire pas mal de choses en peu de temps» confie-t-il. La première création de Camille Metemberg est couché la, au fond de son garage : un monocycle bi-place construit lorsqu’il était encore étudiant. Mais le vélo, c’est aussi un engagement : « Comme mode de déplacement, le vélo c’est le passé mais c’est aussi le futur ! »

 

Photo 3 : Avec sa compagne Xandra, Camille Metemberg a fait le choix de ne pas avoir de voiture : « Pour faire deux, trois courses, pas besoin d’avoir de bagnole. » En dehors des longs trajets pour lesquels il loue une voiture, les trajets du quotidien se font donc en vélo. Et en vélo cargo depuis la naissance de Milo, 9 mois. « J’avais déjà le projet de fabriquer un vélo cargo, pour pouvoir transporter plus de choses, mais le véritable élément déclencheur est la naissance de mon fils » dit-il en souriant.

 

Photo 4 : Chaque matin Camille Metemberg dépose Milo chez sa nounou, se rend au travail, passe faire quelques courses et repart chercher son fils. Le tout en vélo cargo. Il n’est d’ailleurs pas rare que femme et enfant s’installent dans le véhicule pour une promenade familiale ou pour participer à une des vélos parades de Strasbourg

 

Photo5 : Sans électricité dans son garage, impossible d’y installer un atelier. Après avoir longtemps cherché un petit local à louer, Camille Metemberg découvre La Fabrique. En juin 2018, il se rend aux portes ouvertes du jeudi soir pour «tater le terrain et parler aux gens ».Convaincu, il adhère à l’association et se plonge dans son projet de vélo cargo. Après 120 heures de travail, le plus gros est fait : le vélo cargo est sur pied.

 

Photo 6 : La Fabrique ne se trouve qu’à cinq minutes de la rue des Bornes où il réside.  Ce samedi 10 novembre il est 16h30 lorsque Camille Metemberg et son vélo cargo débarquent. Une arrivée immédiatement remarquée par Marianne Sichler. Cette bénévole, chargé aujourd’hui de l’ouverture de La Fabrique suit Camille depuis les débuts admire les dernières avancés : la toile qui protègera le petit de la pluie.

 

Photo 7 : Mais ce qui attire le regard des curieux, c’est avant tout les nouvelles couleurs du cargo : « C’est un pote tatoueur qui m’a fait le graph. Il ne reste plus qu’à le vernir», explique Camille Metemberg, visiblement fier du résultat.

 

Photo 8 : Avant de se mettre au travail, boire un petit coup est de rigueur à La Fabrique. Cocas, jus de fruits, chacun peu se servir en boissons dans le frigo collectif. Car ce que vient chercher Camille Metemberg ici c’est aussi une ambiance chaleureuse et conviviale.

 

Photo 9 : « J’ai acheté ce vélo en 2010 à Emmaüs. C’est au moins sa troisième vie », s’exclame Camille Metemberg en souriant.  Si le vélo-cargo semble presque terminé, il reste encore beaucoup de petites choses à fignoler. « Ca ne finis jamais » selon lui. Il lui faut encore installer un petit banc pour Xandra dans le cargo.

 

Photo 10 : Le programme du jour s’avère fastidieux : peinture, câbles de freins, finitions …  « Tout ces petits détails qu’on laisse pour la fin, c’est toujours ce qui prend le plus de temps ! », s’exclame Camille Metemberg.

 

Photo 11 : « Honnêtement tout est dur », assume-t-il en riant.  Ayant grandit avec un père bricoleur, qui travaillait le bois, Camille se débrouille plutôt bien dans la scierie. Mais le métal c’est autre chose. « Heureusement à La fabrique il y a toujours quelqu’un pour donner un coup de main si besoin. » rappelle il.

 

Photo 12 : Ingénieur en mécanique, Camille Metemberg travaille dans u bureau d’étude aux ateliers SNCF de Bischeim. Il est habitué à fabriquer des modèles calibrés au millimètre. Cette rigueur dans la réalisation n’est pas possible à La Fabrique . « Ici, même s’il y a quelques machines, je dois me débrouiller avec les moyens du bord. Cela me pousse à être inventif, à contourner les problèmes » explique-t-il. Et si une pièce lui manque, direction la réserve, située dans une des 9 travées de stockage de La fabrique. Une vrai caverne d’Ali Baba.

 

Photo 13 : Camille Metemberg est très sollicité par d’autres adhérents de La Fabrique : « Je profite de mon temps libre pour bricoler. C’est ce qui me manque dans mon travail. J’aimerais avoir plus de temps pour réaliser d’autres projets. » Voisins et amis ont déjà des commandes sous le coude pour lui. C’est certain, sa carrière de créateur de vélo ne fait que commencer.

 

Sophie Mercier

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