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Le traumatisme des animaux abandonnés

Si elle ne remarque pas de hausse du nombre de bêtes délaissés depuis 30 ans, elle constate qu’ils passent plus de temps en refuge avant de trouver une nouvelle famille. Pour elle, l’ère des réseaux sociaux et de l’instantané où on peut se faire livrer n’importe quoi en un clic y joue pour beaucoup. 

Ils sont déjà plus exigeants : « Les gens veulent un chat de telle couleur, de telle taille, de cette race… » Puis plus capricieux. Comme un t-shirt dont la couleur était plus convaincante sur le net qu’une fois reçue, les maîtres et maîtresses abandonnent plus facilement un animal domestique qui ne rencontre pas tout leur standard. « On prend un animal pour ce qu’on peut lui apporter quelque chose, pas pour ce qu’il peut nous apporter », s’agace Catherine. Ils ne prennent pas conscience des besoins de leur nouveau compagnon, ne l’emmène pas chez un comportementaliste ou un dresseur puis l’abandonne à la première difficulté, avec des problèmes de d’éducation qui le rendra plus difficile à adopter. 

Le Rwanda sera le terrain des 98e Mondiaux de cyclisme sur route, devenant ainsi la première nation africaine à les accueillir. Dès ce dimanche 21 septembre, 5 000 cyclistes s’affronteront à travers 13 catégories dont, pour la première fois, des courses distinctes pour les femmes de moins de 23 ans.

Au « pays aux mille collines », les organisateurs se targuent d’avoir créé les parcours « les plus exigeants jamais organisés ». La vallée du Grand Rift « repoussera les limites des meilleurs coureurs eux-mêmes », ont-ils déclaré dans un communiqué. Pour preuve, un dénivelé record de plus de 5 400 mètres sur l’épreuve de la course en ligne des Hommes élite.

Peu de suspense chez les hommes…

Le slovène Tadej Pogacar, champion du monde en titre et quadruple-vainqueur du Tour de France, part grand favori. Challenge personnel pour ces Mondiaux, il vise le doublé, en course contre la montre et en course en ligne. Juan Ayuso (Espagne), Oscar Onley (Grande-Bretagne) et Ben Healy (Irlande) sont parmi les seuls à pouvoir prétendre lui voler la victoire.

Première fois sur le continent oblige, les coureurs africains seront davantage représentés, avec Henok Mulubrhan en challenger potentiel. L’Erythréen de 25 ans, perpétuellement dans l’ombre de son compatriote Biniam Girmay, navigue en terrain connu. En début d’année, il s’est classé deuxième au Tour du Rwanda. En 2024, il remporte aussi les championnats d’Afrique au Kenya, dont les paysages de la vallée du Grand Rift sont similaires à ceux de Kigali. De son côté, Biniam Girmay est bien moins optimiste. Plus habitué aux courses en Europe, le numéro un africain a longuement hésité avant d’annoncer sa participation. Face à la difficulté du parcours, « peu de coureurs africains seront capables de terminer cette course », a déploré le sprinteur. « C’est le côté pas réjouissant de l’épreuve. »

La sélection tricolore bat, pour sa part, déjà un record. A l’aube de ses 19 ans (il est du 24 septembre), Paul Seixas devient le plus jeune coureur d’une grande nation à disputer un championnat du monde en élite. Il côtoiera notamment Julian Alaphilippe, 33 ans, champion du monde 2020 et 2021.

… Et un espoir français chez les femmes

Après avoir annoncé renoncer aux Mondiaux pour préparer les championnats d’Europe, Pauline Ferrand-Prévot a finalement fait machine arrière. La quintuple championne de cross-country, et championne olympique, a réussi son pari de se consacrer à la route en 2025. Début août, elle s’est distinguée sur les épreuves de montagne au Tour de France, avant de le remporter. Onze ans après un titre de championne du monde sur route, elle rivalisera cette fois avec Lotte Kopecky. En perte de vitesse depuis le début de la saison, avec des performances plus que décevantes au Tour de France, la belge de 29 ans est loin d’être favorite à sa propre succession.

La difficulté de trouver une famille d’adoption à l’ère de l’instantané 

Si la SPA de Strasbourg ne fait pas partie des 800 associations françaises qui ont participé à l’étude, elle connaît les mêmes problématiques. « Plus il y a d’animaux de compagnie, plus il y a de cons qui les abandonnent ! », s’agace Catherine Bronnen qui travaille depuis 31 ans à l’accueil de ce centre qui sent la croquette. Au lieu de refuser l’accueil de ces compagnons abandonnés, la SPA de Strasbourg les place sur une liste d’attente, appelant les propriétaires abandonnistes dès qu’une place se libère. Ils sont en moyenne une trentaine à patienter. 

Gaïa Herbelin

Édité par Pierrot Destrez

Après s’être extirpé de cette impasse, Michel Barnier peut repartir en quête de son siège l’esprit tranquille. Mais là encore, tout ne se passe pas exactement comme prévu. Les locaux, en théorie acquis à la cause, ont du mal à s’enticher d’un Premier ministre qui n’a pas marqué les esprits. Sa concurrente socialiste ne déchaîne pas plus les foules dans une campagne qui a du mal à décoller, laissant planer le risque d’une forte abstention ce dimanche. Et si le scrutin se joue à la voix près, cela pourrait jouer en la défaveur du Savoyard. 

À sa droite, Thierry Mariani (RN) et Hilaire Bouyé (Reconquête) semblent bien partis pour le priver de quelques précieux bulletins. À cela, il faut tout de même rajouter la crainte de revoir, à gauche, un scénario à la Marine Rosset, candidate socialiste qui avait recueilli 43,5% des suffrages exprimés au premier tour en 2024, à la surprise générale. Elle avait bénéficié de l’union des gauches derrière le Nouveau front populaire. Malgré son manque d’exposition médiatique, la droite devra donc garder un œil sur Frédérique Bardin, surtout que plusieurs piliers de la gauche et du centre lui ont apporté leur soutien : Raphaël Glucksmann, (Place Publique), Yannick Jadot (Les Écologistes), et même Gilles Le Gendre député de la circonscription jusqu’en 2024 sous la bannière La République en marche.

Rien n’est joué pour ce dimanche donc, et le taux de participation sera un facteur déterminant pour cette élection qui pourrait enfin offrir un député parisien aux LR.

Une liste d’attente longue comme la patte

À peine dépassé le Ikea de Cronenbourg, les aboiements se font entendre. Une quinzaine de cages longent la rue Entenloch. À l’intérieur, des chiens abandonnés, impatients de sortir, au moins le temps d’une balade avant d’être d’adoptés. C’est au tour d’Ulysse, canidé de race commune au long pelage noir. Les deux pattes en l’air, il est tellement excité qu’il faut trois bénévoles pour le mettre en laisse. 

Ulysse est né en 2024. Il s’est retrouvé à la Société Protectrice des Animaux (SPA) de Strasbourg un an plus tard, en mai 2025. Le jeune chien fait partie des 70 canidés du refuge associatif, 130 chats et quelque 40 « NAC », les nouveaux animaux domestiques (lapins, cochons d’inde, tortues…). Comme partout en France, le refuge associatif de Strasbourg est complet. Selon un rapport sorti jeudi 18 septembre de la SPA et de Ultima, fondation du fabricant de croquettes Affinity, plus de 38 000 animaux abandonnés se sont vus refuser l’accueil par des associations en manque de place en 2024. 

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