Le module est validé, il peut être inséré dans un article pour être consulté par les internautes.
C’était il y a un an, le 17 septembre 2024 : l’attaque aux bipeurs au Liban puis, le lendemain, les explosions de talkies-walkies font 39 morts et plus de 3 000 blessés. Israël déclare alors être à l’origine de ce tour de force technologique et stratégique, que le Hezbollah, groupe islamiste chiite libanais qui avait distribué les appareils à ses membres, n’a pas vu venir.
Cet épisode marque alors un tournant dans le conflit entre Israël et le Hezbollah, qui s’est embrasé le 8 octobre 2023, juste après le massacre du 7 octobre orchestré par le Hamas, alors que le mouvement libanais attaque Israël en solidarité des Palestiniens. Un an plus tard, les explosions des appareils de communication sèment la terreur parmi le groupe chiite, mais aussi la population civile libanaise, victime collatérale. Quelques jours après, l’armée israélienne bombarde le Liban, notamment le sud de Beyrouth : plus de 500 morts sont à déplorer.
Dans une note transmise aux préfets, le ministère de l’Intérieur demande à ceux-ci de s’opposer à la mise en place de drapeaux palestiniens sur les mairies françaises, comme prévu le 22 septembre prochain.
Alors qu’Israël poursuit ses frappes sur le Liban, le groupe islamiste chiite ne semble pas pour autant vaincu, et continue de résister aux volontés de le désarmer.
Toutefois, il reconnaît avoir parfois été tiraillé, faute de preuves suffisantes sur la véracité des accusations. « Quand on boycotte un lieu, ça touche aussi les bonnes personnes qui y travaillent : elles peuvent se retrouver dans une situation de précarité et se faire juger », déplore Victor. Le jeune homme opte dans ces cas-là pour une alternative : « Assister quand même aux soirées pour soutenir les collectifs qui y jouent, mais ne pas consommer sur place pour ne pas participer à l’économie de l’établissement. »
Carol Burel
Édité par Pierrot Destrez