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Plusieurs alertes du ministère

La note de l'Intérieur insiste également sur « les risques d'importation sur le territoire national d'un conflit international en cours » ainsi que « sur les troubles graves à l'ordre public identifiés localement », précise l’AFP.

« Il vous convient donc », détaille le télégramme, « de demander aux maires qui procéderaient à un tel pavoisement de leurs bâtiments publics de le faire cesser et, en cas de refus ou de non-exécution, de déférer à la juridiction administrative » la décision des édiles qui maintiendraient des drapeaux étrangers sur des édifices publics.

La guerre entre le Hezbollah et Israël continue, derrière un cessez-le-feu qui semble symbolique. © @upyernoz sur Flickr

Hisser un drapeau palestinien sur les façades des mairies et autres édifices publics. C’est le geste de soutien prévu dans plusieurs villes du pays lundi 22 septembre, jour de reconnaissance d’un État de Palestine par la France. Un projet auquel le ministère de l’Intérieur a demandé aux préfets de s’opposer dans un télégramme consulté vendredi par l'Agence France-Presse (AFP).

« Le principe de neutralité du service public interdit de tels pavoisements », indique la place Beauvau, demandant aux préfets de saisir la justice administrative contre les décisions des maires qui ne renonceraient pas à pavoiser leur hôtel de ville aux couleurs palestiniennes.

Une initiative de la gauche

Le premier secrétaire du Parti socialiste (PS) Olivier Faure avait appelé « à faire flotter » le drapeau palestinien sur les mairies le 22 septembre, jour de la reconnaissance par la France d'un État palestinien, qui sera officialisée à New York à l'assemblée générale des Nations unies par le président Emmanuel Macron.

Cette date correspond aussi cette année à Roch Hachana, le Nouvel an juif.

Les maires des villes de Nantes et de Saint-Denis, notamment, ont déjà annoncé vouloir afficher le drapeau palestinien sur leur fronton. Or, selon le télégramme signé par le secrétaire général du ministère de l'Intérieur Hugues Moutouh, « un tel pavoisement constitue une prise de parti dans un conflit international » et « une ingérence contraire à la loi ».

Un drapeau palestinien flotte dans les airs. © Pexels

Lucie Porquet

Édité par Pierrot Destrez

Alors que le gouvernement libanais a annoncé le 7 août qu’il allait procéder à son désarmement, dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu et sous pression des États-Unis et d’Israël, le député du Hezbollah Hassan Ezzedine affirme que le groupe « ne renoncera » à ses armes « en aucune circonstance ni sous aucun prétexte ». Selon les informations du New York Times, le mouvement chiite, toujours soutenu par une partie de la population, posséderait encore des armes et des hommes, ce qui pourrait laisser présager une nouvelle escalade du conflit.

Un désarmement pacifique impossible

Malgré l’accord de cessez-le-feu conclu le 27 novembre 2024, les attaques de l’État hébreu n’ont en réalité jamais cessé. Hier encore, les Forces de défense israélienne ont déclaré mener des frappes dans le Sud du Liban, faisant cinq morts, visant « des cibles militaires du Hezbollah » et notamment « plusieurs installations de stockage d'armes ». 

S’il a longtemps dominé la vie politique du Liban depuis la fin de la guerre civile, le Hezbollah est désormais exsangue. Une partie de son arsenal militaire a été détruit, la majorité des chefs du parti ont été tués. Le mouvement islamiste fondé et financé par l’Iran, bien qu’affaibli, cherche à démontrer qu’il n’est pas pour autant vaincu.

Un conflit latent

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