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À la recherche d'une nouvelle clientèle 

Entre festival de jazz, écoles de musique et événements communaux, les deux villes proposent une vie musicale dynamique. Mais la hausse des tarifs d’inscription comme des tickets de concert refroidit une partie des habitants.

Une affiche à l’entrée annonce un karaoké vendredi soir. Les gérants misent sur l’organisation de soirées à thème, une terrasse accueillante et une communication rajeunie sur les réseaux sociaux.

Midi passé de quelques minutes. Sur le parking de l’entreprise Fubat, au food truck Bagerhoff, quatre personnes s’approchent déjà pour commander. Sur une table qui leur est réservée, les employés de Fubat s’installent, sandwichs à la main. Bientôt, ceux des autres entreprises de la rue Guy Lussac se retrouvent devant le camion. Auto Live Alsace, Nettopneu, la clinique vétérinaire : chacun a pris l’habitude de déjeuner à Bagerhoff. 

Les PMU souffrent aussi d’une mauvaise réputation. “Les gens s’imaginent que c’est le rade pourri avec les alcoolos accoudés au bar qui hurlent”, déplore Alix Gremmel. Pour se départir de cette image, le lieu a fait peau neuve en août. Comptoir en bois clair et mur végétal, il espère attirer une clientèle plus familiale et féminine. “Nos petits papis, au bout d’un moment, ils ne viendront plus, donc il faut aussi qu’on puisse attirer d’autres personnes”, justifie Alix.

Si l’établissement se porte bien, sa clientèle est vieillissante et les habitudes évoluent. “Les gens consomment beaucoup moins”, constate le patron, qui y voit un effet de la baisse du pouvoir d'achat et des campagnes de prévention sur la consommation d’alcool.

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Les sept points de collecte en apport volontaire d’Eckbolsheim. © Margaux Lamoulie et Emma Simon 

Attaché à la convivialité, Max ne ferme aucune porte pour maintenir son affaire en vie. Affilié depuis plus de quarante ans au Pari mutuel urbain (PMU) et plus récemment à la Française des jeux (FDJ), le bar est rémunéré par des commissions sur les paris hippiques et jeux d’argent, respectivement 2 % et 5,2 % des ventes. Une manne de 20 000 euros de chiffre d'affaires annuel. Un produit d’appel pour les ventes de boissons qui rapportent dix fois plus : “On ne pourrait pas faire sans, ça attire des gens qui consomment après.” Il y a deux ans, Max s’est vu refuser par les douanes sa demande d’élargir son offre au tabac. Il déplore que les buralistes environnants aient le droit de proposer des boissons : “Ça me prend un peu de clientèle, je trouve ça un peu injuste.”

En 2026, un bassin d'orage contre la pollution

20 novembre 2025

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Au sud de Wolfisheim, la construction d’un bassin d’orage débutée en juillet 2024 touche à sa fin. Le bassin va limiter les rejets du système d’assainissement dans les cours d’eau de la ville : la Bruche et ...

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Géraldine Lepold, au début du mois de novembre commence à mettre en place les produits de Noël, une période de l’année où elle réalise son meilleur chiffre d’affaires.
© Manon Vannier

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