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Mercredi, la communication semble avoir fonctionné. Sur le parvis de l’hôtel de police, une vingtaine de cyclistes attendent patiemment leurs tours. Roland, 67 ans, a vu l’information passer sur les réseaux sociaux. S’il est venu, c’est « par sécurité ». D’origine franco-allemande, le vélo, ça le connaît. Gilet fluorescent, bandes réfléchissantes, Roland utilise son vélo plusieurs fois par semaine pour transiter entre les deux pays. Impensable alors pour lui de perdre son appareil. « J’ai été chanceux jusque-là, on ne m’a jamais volé mon vélo. Mais autour de moi, c’est un vrai fléau, je voulais réduire ce risque », reconnaît le septuagénaire.
Depuis 2021, les vendeurs de vélos neufs ont l’obligation de fournir lors de l’achat un numéro d’identification enregistré dans le fichier national unique des cycles identifiés. « Mais cela ne concerne pas les vélos vendus avant 2021, soit une grande majorité des appareils circulant à Strasbourg », déplore le chargé de communication de la police. Il regrette aussi le fait que certains vendeurs ne mènent pas la procédure d’indentification jusqu’au bout, rendant la procédure obsolète. Sur le parvis de l’hôtel de police, plusieurs sont dans ce cas.
L’objectif : proposer aux utilisateurs, en échange de 10 euros et d'une preuve d’achat, de graver sur leur vélo un numéro d’identification unique. Une sorte de carte d’identité, permettant, d’abord de dissuader les voleurs, ou, le cas échéant, de retrouver les vélos qui auraient été volés, grâce à la base de données BicyCode.
Ils seront nombreux à rejoindre la mobilisation intersyndicale du jeudi 18 septembre en France. Et chose rare : les établissements privés en feront partie. Derrière, se cachent un appel à une visibilisation de leur travail et à un meilleur dialogue.
« De nombreux peuples autochtones, communautés paysannes et afro-descendants vivant en Colombie craignent de dénoncer les dégâts environnementaux infligés par les industries extractives, en particulier les défenseurs opérant à proximité de groupes armés et dans des zones de conflit », explique l’ONG dans son rapport. À la loi du silence s’ajoute l’impunité. Depuis 2002, seulement 5,2 % des assassinats de leaders sociaux et de défenseurs des droits humains ont été jugés dans le pays.
De l’autre côté des Andes, la situation n’est pas plus heureuse. Souvent critiqué pour sa gestion de l'exploitation de la forêt amazonienne, le Brésil, pays hôte de la COP 30 en novembre, recense pour sa part 12 morts.
Mahault de Fontainieu
Édité par Lucie Porquet
Devant l’Hôtel de police de Strasbourg ce mercredi 17 septembre, un embouteillage de vélo. Non, ce n’est pas une manifestation de cyclistes, mais une opération de marquage organisée par la police nationale du Bas-Rhin de 12 à 14 heure, en collaboration avec l’association CADR67.