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Des modules où il fait bon vivre

18 octobre 2013

Des maisons pré-construites sont installées depuis mars à la maille Karine. Ces habitations, moins chères que des maisons classiques, ont permis à des ménages aux revenus modestes d'accéder à la propriété.

Depuis le printemps 2013, la maille Karine accueille une dizaine de maisons modulaires. Ces maisons, fabriquées en série dans une usine de Vendée, sont formées de différents blocs déjà construits puis emboités sur le terrain : « Une grue est venue installer la maison. Elle était formée de trois blocs : les deux étages, et le garage », explique Sonia Abassi, propriétaire d'une des maisons modulaires de Hautepierre. Après l'installation, les finitions sont minimes : relier les modules, finir les branchement électriques et terminer les revêtements extérieurs. Une fois installées, les maisons n'ont plus qu'à être meublées par leurs habitants. Labellisées BBC (Bâtiment Basse Consommation), elles ont une ossature de bois et l'eau est chauffée par des panneaux solaires.

Les maisons ont été mises en vente par la société de logements HLM Logis de l'Est, qui avait décidé au préalable de leur taille et de leur agencement.

Les maisons de Hautepierre ont été installées en cinq mois, alors qu'une construction traditionnelle aurait pris plus d'un an. Cela s'explique par le fait que 80 % de la construction est réalisée en usine. Le chantier sur le site de construction est ainsi raccourci et moins sujet aux aléas météorologiques. Le prix au mètre carré est donc plus bas que la moyenne (1600€, contre 1900€ en moyenne). « Nous avons toujours été locataires, et nous ne pouvions pas nous permettre d'acheter une maison classique à Strasbourg. Lorsque nous avons vu des publicités pour ces maisons modulaires, nous avons sauté sur l'occasion, et il n'en restait qu'une seule », explique Sonia Abassi. En effet, la dizaine de maisons de l'avenue Molière et de la rue Marie Hart a été vendue très rapidement. Au mois de novembre, 11 nouvelles maisons modulaires seront installées rue Montesquieu et proposées à la location.

 

Sonia et Faycal Abassi, chauffeurs de bus, ont emménagé à la mi-septembre dans leur maison :

Texte : Florence Tricoire

Photos : Maxime Le Nagard

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