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Semer aujourd’hui : entre changements techniques et nouvelles attentes

En plus du blé, ils cultivent aussi du maïs, de l’herbe destinée au fourrage et des betteraves sucrières. Mais ce n’est plus aussi rentable qu’à l’époque de leur papa. “Le prix de nos céréales, ce n’est pas nous qui le décidons. Ce sont les États-Unis, l’Ukraine, le Brésil. Tout se joue ailleurs”, déplore Mathias. Son inquiétude se porte aussi sur la possible entrée en vigueur du Mercosur, un accord commercial en cours de discussion entre l’Europe et plusieurs pays d’Amérique du Sud. “Comment pouvons-nous être compétitifs face à des pays où les normes sont beaucoup plus souples ? On ne joue pas dans la même catégorie.”

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Claudine Fanchini s’est installée dans un local d’une ancienne cordonnerie qu’elle a rénové elle-même. © Chloé Laurent

Wolfisheim et Eckbolsheim, communes voisines de Strasbourg, comptent de moins en moins de terres agricoles à cause de l’extension urbaine. Les exploitants sont expropriés et poussés vers la périphérie, ce qui menace leur activité dans l’Eurométropole.

Les écoles ouvrent leurs portes

Dans les écoles de musique, on mise sur des tarifs préférentiels pour ouvrir la pratique des instruments au plus de personnes possible. À Eckbolsheim, les réductions pour les résidents profitent à 126 des 165 inscrits. Il existe également des tarifs différenciés pour les familles et les personnes non-imposables. Ajouté à cela, la majorité des inscrits optent pour le paiement en trimestres proposé par l’école. Le directeur Thomas Ganzoinat regrette malgré tout les commentaires de certains élèves lors de leur réinscription : “C’est plus cher que l’année dernière !”

La ferme du Muehlbach, à Wolfisheim, est l’une des dernières de la commune. Les frères Arnaud et Mathias Ostermann maintiennent l’héritage familial à flot.

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Un ouvrier procède à l’ouverture du déversoir d’orage à l’intérieur du bassin. © Estelle Bouchart

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Philippe Grosskost et Jean Pierre Metzger, dans leur local. © Lilian Nowak

Le Racing et “Chez Max” partagent un même partenaire, la marque de bière Kronenbourg. Grâce à elle, le bar est un des “QG” officiels du club strasbourgeois. Résultat selon Max : “Une hausse de la fréquentation de 25 à 30 % les soirs de diffusion.” Ce jeudi soir, les joueurs strasbourgeois l’ont emporté en Suède. Les supporters quittent les lieux, soulagés, le porte-monnaie délesté d’une dizaine d’euros. Ils reviendront vite “Chez Max” pour un prochain match, d’autres discussions et un amer.

“Souvent, le soir, ils font entendre leur chant, se réjouit Isabelle, habitante du lotissement. Une fois, mon fils et mon voisin en ont trouvé un et l’ont remis dans la mare de peur qu’il ne se fasse écraser.” Et le risque existe en effet, puisque les batraciens doivent traverser la rue pour naviguer entre les deux zones. Pas idéal, explique Antonin Conan : “Quand on met une zone urbanisée, typiquement, un lotissement avec des routes, on va à l'encontre de la trame verte et bleue, des corridors écologiques qui permettent aux animaux de se déplacer librement.”

Des aménagements supplémentaires

Olivier Saint-Jours, coordinateur environnemental chez Socotec, rappelle que le plan de gestion prévu sur vingt ans est en évolution constante. S’il y a actuellement trois mares interconnectées et non une seule, c’est parce que le Conseil national de la protection de la nature a recommandé des aménagements supplémentaires. D’autres modifications ont été adoptées quand l’un d’eux s’est révélé inadapté.

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