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Le vieux bâtiment où les deux restaurateurs travaillent va être démoli. © Coralie Haenel

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L'espace entre le môle de la Citadelle et le port aux containers sera urbanisé dans les quinze prochaines années. © Agence TER - SPL Deux-Rives

Situation similaire environ deux kilomètres plus à l’ouest, près du parc Heyritz. Là, les constructions sont déjà finies, mais malgré les incitations de l’Eurométropole, peu de commerces ont ouvert. La Ville avait souhaité réserver des locaux au rez-de-chaussée des immeubles. Mais deux projets n’ont pas abouti : un restaurant a fermé, une crèche n’a jamais vu le jour. Jean-Baptiste Alberico regrette ce manque de commerces. Le chef de projet du service des projets  urbains de l’Eurométropole constate que « malheureusement, il n’y a rien et c’est un problème. Ce quartier est isolé, en cul de sac. Les commerçants ont peur de manquer de clients ».

Peu accessibles en voiture, économiquement peu développés, l’Ecoquartier Danube et le Heyritz souffrent d’un manque d’attractivité qui défavorise le développement des commerces. Elodie Beyer est gérante de l’agence Tempo, une agence de conseil en création et en développement de projets et d’entreprises. Selon elle, le fait d’être situé à côté de Neudorf ou de Rivétoile explique la faible activité économique de ces nouveaux quartiers. « S’y installer est un gros pari parce que dans le centre-ville, il y a davantage de potentiel, souligne-t-elle. Pour que les petites entreprises qui s’y implantent soient rentables, il faut que les habitants d’autres endroits viennent ».

Une « nouvelle ville » à l’horizon

Selon Jérémy Hinnewinkel, s’implanter dans le quartier Danube présente pourtant trois avantages : un loyer à faible coût, la présence d’autres entreprises autour de l'arrêt du tram Winston Churchill et l’arrivée de nouveaux habitants dans le quartier.

La boulangerie La Passion des délices fait un chiffre d’affaires de 700 euros par jour, le point d’équilibre se situant autour de 1000 euros. Jérémy Hinnewinkel ne regrette pas s’y être implanté. « Le quartier n’est pas fini, il y a encore une école maternelle qui doit être construite, les résidences étudiantes sont pas encore toutes habitées. J’aimerais rester ici mais il faut voir comment ça fonctionne. »

 

Eclusier depuis 28 ans, Christophe Burger s’apprête à quitter le môle de la Citadelle. © Nicolas Grellier  

Depuis 2015, les habitants du 17 rue du Landsberg et leurs voisins gèrent ce projet de compostage partagé.  Si l’installation de composteurs relève d’une demande de la mairie, la création du jardin partagé Lands’herb est une initiative citoyenne. La ville de Strasbourg finance les aménagements et les travaux, « Nous on s’occupe de tout l’entretien. L’objectif n’est pas productif mais plutôt de créer un lieu de rencontre », poursuit Maxime Pomiès.

 

Mais deux projets n’ont pas abouti : un restaurant a fermé, une crèche n’a jamais vu le jour. Jean-Baptiste Alberico regrette ce manque de commerces. Le chef de projet du service des projets  urbains de l’Eurométropole constate que « malheureusement, il n’y a rien et c’est un problème. Ce quartier est isolé, en cul de sac. Les commerçants ont peur de manquer de clients ».

Peu accessibles en voiture, économiquement peu développés, l’Ecoquartier Danube et le Heyritz souffrent d’un manque d’attractivité qui défavorise le développement des commerces. Elodie Beyer est gérante de l’agence Tempo, une agence de conseil en création et en développement de projets et d’entreprises. Selon elle, le fait d’être situé à côté de Neudorf ou de Rivétoile explique la faible activité économique de ces nouveaux quartiers. « S’y installer est un gros pari parce que dans le centre-ville, il y a davantage de potentiel, souligne-t-elle. Pour que les petites entreprises qui s’y implantent soient rentables, il faut que les habitants d’autres endroits viennent ».

Une « nouvelle ville » à l’horizon

Selon Jérémy Hinnewinkel, s’implanter dans le quartier Danube présente pourtant trois avantages : un loyer à faible coût, la présence d’autres entreprises autour de l'arrêt du tram Winston Churchill et l’arrivée de nouveaux habitants dans le quartier.

La boulangerie La Passion des délices fait un chiffre d’affaires de 700 euros par jour, le point d’équilibre se situant autour de 1000 euros. Jérémy Hinnewinkel ne regrette pas s’y être implanté. « Le quartier n’est pas fini, il y a encore une école maternelle qui doit être construite, les résidences étudiantes ne sont pas encore toutes habitées.  J’aimerais rester ici mais il faut voir comment ça fonctionne. »

L'équipe Socara ne cache pas sa fierté de contribuer à la construction de Strasbourg. ©Marie Dédéban 

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Trois bacs de culture vierges occupent l’ancien emplacement du centre socio-culturel de Neudorf. Au total, 450m² sont aménagés pour permettre aux adhérents des Compostiers du Landsberg de jardiner sur l’ensemble du potager. « Il y a deux mois, c’était encore un terrain vague. Il n’y avait que les composteurs utilisés par près de 50 foyers », indique Maxime Pomiès, membre de l’association.

La création du nouveau quartier des Deux-Rives désenclave le Port-du-Rhin. Mais si les nouveaux logements poussent, la vie de quartier balbutie et les commerces de proximité manquent encore.

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