Les opposants à l'accord commercial anti-contrefaçon ACTA défilent samedi 11 février, place Kléber à Strasbourg. Le Parti pirate prendra part à cette manifestation. Christophe Palisser, l'un de ses militants, nous explique pourquoi.
Christophe Palisser, trésorier de l'association du Parti pirate. (crédit photos: Victor Patenôtre et Pierre-Selim)
La guerre est déclarée. En réponse au traité international Acta, signé par les représentants de 22 pays de l'Union européenne et en attente de ratification par leurs parlements, les plus ardents défenseurs du partage de la culture et de l'information se mobilisent à nouveau, deux semaines après leur première manifestation. Sur facebook, les Anonymous s'organisent pour rassembler un maximum de personnes samedi 11 février, à l'occasion d'une marche de protestation qui partira de la place Kléber et se terminera devant le Parlement européen.
Toujours en première ligne lorsqu'il s'agit de s'élever contre des entraves à la diffusion de la culture, le Parti pirate, « succursale » du Parti pirate international créé en 2006, prendra part à la manifestation. Inspiré de son homologue suédois, le « Piratpartiet », le Parti pirate français s'était déjà battu contre Hadopi avant son adoption en 2009. Cette fois, c'est contre ACTA qu'il s'élève. Christophe Palisser, militant au parti pirate depuis 2009, craint les dérives de cette loi :
Samedi, quelques militants courageux du parti braveront le froid pour se rendre place Kléber. Christophe Palisser espère sensibiliser les gens aux conséquences potentielles de cette loi :
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Victor Patenôtre