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Sanofi a annoncé sa mise en examen pour « tromperie aggravée » et « blessures involontaires » le 3 février dans la soirée. Une enquête est ouverte depuis septembre 2016 et vise la Dépakine, un médicament anti-épileptique produit et commercialisé par le groupe pharmaceutique et prescrit notamment dans les cas de troubles bipolaires.

En septembre 2015, une enquête préliminaire avait déjà été ouverte après le dépôt de plusieurs plaintes. Des femmes, à qui le médicament avait été prescrit alors qu'elles étaient enceintes, reprochaient à Sanofi un manque d'information sur les risques que représentaient la Dépakine pour le fœtus. Le médicament peut entraîner des malformations congénitales chez l'enfant, augmenter le risque d'autisme ou entraîner des retards intellectuels.

Une quarantaine de personnes ont déposé une plainte au pénal dans ce dossier « d'une gravité extrême et qui concerne en réalité des milliers de victimes », d'après Charles Joseph-Oudin, avocat de l'Apesac, l'Association d'aide aux parents d'enfants souffrant du syndrome de l'anticonvulsivant, à l'origine de l'ouverture de l'enquête en 2016. « C'est un retournement du dossier, qui jusqu'ici n'avançait pas beaucoup », s'est aussi réjoui l'avocat, joint par l'AFP.

D'après l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) et l'Assurance maladie, entre 2150 et 4100 enfants sont nés avec des malformations dues à la Dépakine depuis 1967, date du début de la commercialisation du médicament.

Coronavirus : ses proches confinés, un adolescent handicapé meurt seul

04 février 2020

Coronavirus : ses proches confinés, un adolescent handicapé meurt seul

Le décès d'un adolescent chinois le mercredi 29 janvier, laissé seul chez lui après la mise en quarantaine de ses proches, a suscité une vague d'émotion dans le pays.

Mardi 4 février au matin, un dernier camp de migrants dans le Nord-Est de Paris a été évacué par les forces de l'ordre, a annoncé la Préfecture de police de Paris sur son compte Twitter. L'opération a eu lieu sur les coups de 6 heures du matin, à la Porte de la Villette, délogeant quelque 400 personnes. Elle intervient un peu moins de deux semaines après le démantèlement d'un autre camp du Nord-Est parisien, à la Porte d'Aubervilliers, pendant lequel 1400 personnes avaient été délogées.

Quelques mois plus tôt, le 7 novembre 2019, c'est un troisième camp de 1600 personnes à la Porte de la Chapelle qui avait été évacué. Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner avait promis que l'ensemble des campements du nord-est de Paris seraient vidés avant la fin 2019.

Le préfet de Paris a annoncé dans un communiqué avoir mis en place un « dispositif de sécurisation » pour éviter la reformation des campements. Selon ce même communiqué « chacune des personnes s'est vue proposer une solution d'hébergement en Ile-de-France. Les migrants étaients en majorité des hommes seuls originaires de Somalie et d'Erythrée et vivaient dans des conditions insalubres, où se mêlaient rats, déchets et « une odeur pestilentielle d'urine et d'excrément » selon les autorités locales, interrogées par l'AFP.

 

À 90 ans, Germaine est la doyenne du mouvement d'opposition au GCO.

Germaine est la doyenne de la lutte anti GCO.

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