L'affaire peut prêter à rire, pourtant elle porte sur un préjudice estimé à 50 millions d'euros. Ce mardi 4 février s'est ouvert à Paris le procès de sept hommes accusés d'avoir escroqué des personnalités publiques entre 2015 et 2016 en se faisant passer pour Jean-Yves Le Drian.
Le mode opératoire est simple : les escrocs appellent un numéro en visio-conférence et enfilent un masque du ministre des Affaires étrangères. Ensuite, il suffit d'un peu d'audace et d'un sacré talent de comédien. C'est comme cela que les sept hommes ont réussi à soutirer près de 3 millions d'euros à Corinne Mentzelopoulos, patronne de la société de vin Château Margaux à Bordeaux, officiellement pour payer une rançon en échange d'otages français en Syrie.
Parmi les suspects, le franco-israélien Gilbert Chikli et Anthony Lasarevitch, sont déjà connus de la justice française. Gilbert Chikli a déjà été condamné par contumace à sept ans de prison et un million d'euros d'amende en 2015. Il avait escroqué plusieurs grandes entreprises, dont HSBC et Alstom puis avait fui en Israël. Il sera finalement arrêté quelques années plus tard lors d'un passage en Ukraine.
L'homme de 54 ans est considéré comme le pionnier de ces arnarques, dites « au faux président ». Un procédé qui consiste généralement à se faire passer pour un chef d'entreprise afin de se faire transférer de grosses sommes d'argent par des collaborateurs.
On compte parmi les victimes des personnalités prestigieuses comme le PDG de Total, celui de la société Edmond de Rothschild ou encore l'ex-ministre de l'Environnement Nicolas Hulot.
Après un an d’attente depuis son annonce, la suite du manga Death Note a été publiée ce lundi 3 février. Ce chapitre inédit introduit de nouveaux personnages, au coeur d’une intrigue actuelle et ancrée dans l’ère numérique.
Son origine
Le virus est apparu en 2014 en Israël puis s’est propagé dans le Moyen-Orient, en Europe mais également en Amérique. La Jordanie, l’Allemagne, l’Espagne, les Pays-Bas, l’Italie, les États-Unis ou le Mexique font partie des pays concernés. En Jordanie, le virus a infecté la totalité des plants. Dans les pays moins touchés, il a causé 8 à 10% de dégâts, des chiffres déjà très élevés.
Sa transmission
Il pénètre dans la plante par des microblessures, provoquées par tout contact physique avec un porteur. Ainsi, l’homme représente un danger pour les cultures car le virus peut se transmettre par les vêtements ou les outils, comme par d'autres plantes infectées ou des insectes pollinisateurs. Les poivrons et piments sont aussi susceptibles d’être contaminés, peu importe le type de production.
Ses signes distinctifs
Les plants produisent moins de fruits, plus petits, parfois déformés avec une maturation irrégulière. Les dommages peuvent être visible sur n’importe quelle partie d’une plante. Les tomates présentent des tâches jaunes ou brunes et deviennent plus rugueuses. En cas de constatation de ces symptômes, il est conseillé de les déclarer au Service régional de l’alimentation (Sral), à la Fédération régionale de défense contre les organismes nuisibles (Fredon) ou à la chambre d’agriculture locale. En 2020, un "plan de surveillance officiel renforcé sera conduit" avec plus de 350 inspections visuelles réalisées en cultures sur poivrons, tomates et aubergines et plus de 500 prélèvements systématiques même en l'absence de symptômes.
Ses risques
Manger une tomate ou un poivron contaminé ne présente pas de danger pour la santé. En revanche, le légume sera probablement impropre à la consommation car pas assez mûr. Il n’existe pour le moment aucun traitement et aucune variété ne résiste au virus. La seule solution : l’arrachage des plants. Il faut les brûler et cesser de cultiver l'endroit jusqu'à sa décontamination. C'est de cette façon que l’Allemagne a éradiqué le virus. La prévention est primordiale et les agriculteurs doivent s’assurer de l’origine des semences.
Une « surveillance renforcée » va être mise en place pour éviter la dissémination du virus qui concerne la famille des tomates et des poivrons.