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Difficile de se garer

Installé depuis 35 ans à Koenigshoffen, Pierre Creutzmeyer, gérant de Pierre Optique constate l’aménagement inadapté de la route des Romains. "Il n’y a plus de places de parking sur la rue et le peu qu’il reste, ce sont les résidents qui les occupent. "Les travaux du tram à l’entrée de la route des Romains n’arrangent en rien la situation. Une fois terminés, le problème du manque de places de parking restera le même. En effet, toutes celles qui se trouvaient du côté pair de la rue vont être supprimées.

"Vu qu’il n’y a plus de places, les clients ne peuvent plus se garer, alors ils vont ailleurs. De plus, rien n’est fait politiquement pour redynamiser cette route. Il n’y a même pas des toilettes publiques", s’insurge Pierre Creutzmeyer. Cette situation entraîne selon lui la baisse de la clientèle. Bien que sa boutique de lunettes soit installée au centre commercial Auchan doté d’un parking, Demange Pierril partage le constat de Pierre Creutzmeyer : "La principale difficulté de la route des Romains, c’est le parking car au fur et à mesure des travaux, des places de parking ont sauté, les gens ne peuvent plus se garer et forcément ils vont aller plus loin dans les grandes zones commerciales."

 

Un commerce qui ferme, un Kebab qui ouvre 

L’aménagement des commerces sur la route des Romains fait débat. Président de l’association des commerçants Les Enseignes de Koenigshoffen, Vincent Schiltzer déplore la rotation récurrente des commerces qui empêche la mise en place d’une dynamique commerciale.

"Beaucoup d’enseignes ouvrent et ferment une ou deux années plus tard, cela ne permet pas de construire des choses tous ensemble pour le quartier", regrette-t-il. Clément Schmitt, propriétaire de l’enseigne Micro-modèle, spécialisé dans les modèles réduits, pointe l'uniformisation des commerces : "Chaque commerce qui ferme est remplacé par un kebab, c’est à la mairie de limiter leur affluence." L'implantation d'un débit de tabac ou d’une pharmacie nécessitent l’obtention d’une licence et l’accord de la municipalité. Les restaurateurs ne sont quant à eux pas soumis à ces règlementations. De son côté, Laurent Ulgur, tenancier du kebab Lokanta nuance l’impact négatif de l’ouverture d’enseignes de restauration rapide : "Rien d’autre n’ouvre. Sans les kebabs, les locaux commerciaux seraient vides."

Réduction de chiffre d’affaires, perte de clientèle, manque de places de stationnement… Les travaux de l’extension du tramway sont source de mécontentements pour les gérants des commerces de la route des Romains.

Déclaré d’utilité publique par la préfecture, le projet prévoit une extension de la ligne F, qui va actuellement de la place d’Islande jusqu’à Elsau. Trois nouvelles stations seront créées : Porte Blanche sur le boulevard de Nancy, Porte des Romains au commencement de la route des Romains, et le terminus Comtes à l’intersection de la route des Romains et de l’allée des Comtes. Soit une extension d’1,7 kilomètre de ligne, dont un tronçon de 400 mètres à une seule voie entre les deux dernières stations.

Premier moment de la matinée : retrouvailles et préparation des tâches du jardin. © Sophie Piéplu

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Amine salue sa famille depuis la fenêtre. © Emma Conquet

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La boîte à lire, aussi appelée la case aux livres, est située au croisement de la rue des Capucins et de la rue du Père Umbricht. © Marie Pannetrat

Au club de pêche, la marinade passe crème

13 novembre 2018

Au club de pêche, la marinade passe crème

Les étangs de pêche de l'APPMA, au coeur du Parc naturel urbain, accueille tous les passionés de pêche de la région, mais aussi les personnes en quête de chaleur. Comme en ce samedi 10 novembre où deux ...

Les travaux pour l’extension de la ligne F du tramway vers Koenigshoffen compliquent l’activité des commerçants de la route des Romains. Le chantier débuté en janvier 2018 rend difficile l’accès pour les clients, et ne devrait pas s’achever avant 2020.

 

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Mouna, la benjamine de la fratrie Foulouh ©Emma Conquet & Laurie Correia

 

En 2010 naît à Koenigshoffen l’initiative d’un jardin partagé, pilotée par le Centre socio-culturel Camille Claus. La ville de Strasbourg met alors à disposition un terrain aux habitants du quartier. Aujourd’hui, 13 membres gèrent le jardin Fridolin.

Ici, aucune barrière. Contrairement à d’autres jardins partagés, tout est mutualisé. Chaque samedi matin, de 10h30 à 12h, les jardiniers plantent, coupent, taillent, arrosent ensemble et échangent leurs trucs et astuces. Pour les plus motivés, une clé personnelle leur donne la possibilité de soigner la terre, sans produit chimique, à tout moment de la semaine.

Macha Menu et Sophie Piéplu

 

 

Passez la souris sur les images pour entrer dans le jardin.

 

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