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Par : Mado Oblin

Comment vivre sa vie comme on l'entend quand on a 22 ans ? Hunay est la fille d'un journaliste régulièrement menacé pour ses articles critiques à l'égard d'un gouvernement dictatorial. Difficile pour elle d'évaluer la réalité de la menace. Difficile aussi de s'émanciper d'une famille aussi protectrice.

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Depuis le 15 février 2019, les jeunes manifestent tous les vendredis pour le climat. Sur certaines pancartes, on peut lire "Make love, not CO2" (Faites l'amour, pas le CO2). La pollution de l'air, et les émissions de gaz à effet de serre, sont à l'origine du réchauffement climatique. Depuis la fin des années 1990, une prise de conscience s’amorce. Plusieurs politiques mondiales ont été menées pour réduire ces émissions, mais restent insuffisantes pour endiguer la catastrophe écologique qui s'annonce.

 

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Les citoyens ont rendez-vous aux urnes du 23 au 26 mai prochain pour le vote qui définira le visage du Parlement européen pour les cinq prochaines années. En 2019, les résultats du scrutin pourraient prendre une allure inédite dans une Union en proie à de profonds changements entre Brexit, montée des populismes et apparition de nouveaux partis.

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Malgré des progrès signifcatifs en matière de d'alphabétisation et de scolarisation, les femmes ont encore moins accès à l'éducation que les hommes. Notamment dans certaines régions du monde comme l'Afrique subsaharienne. Ces écarts trouvent leurs origines dans les disparités économiques, sociales, familiales, et d'encadrement scolaire.

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Montée du niveau de la mer, sécheresses sans fin, typhons de plus en plus meurtriers : les conséquences du réchauffement climatique sont aujourd'hui connues de tous. Ces grands désastres environnementaux obligent parfois des populations entières à fuir les zones dangereuses ou sinistrées.

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Vous trouverez dans ce dossier l'ensemble des éléments qui composent ma candidature au service web de France Télévisions.

En France, près de neuf jeunes sur dix quittent le monde éducatif avec un diplôme en poche. Un bon résultat qui ne suffit pourtant pas à assurer une insertion professionnelle réussie pour tous. Alors que les performances du système scolaire français semblent s'améliorer, la sortie de formation initiale ne s'accompagne pas toujours d'une première embauche. Dans mon long format, je décrypte les différents facteurs d'influence sur l'accès à l'emploi en sortie de formation. En plus de la rédaction du dossier en lui-même, j'ai réalisé moi-même les infographies et conçu le site internet.

Mon premier lien d'actualité a été rédigé le 28 juillet 2018, lors d'un stage de deux mois à la Nouvelle République de Poitiers. Il s'agit de la couverture de la deuxième soirée d'un festival de musiques actuelles (Au fil du son).

Mon deuxième lien d'actualité date de décembre 2018. Il traite de la mise en place d'un nouveau zonage d'indemnisation relatif au négociations de la réforme 2020 de la Politique agricole commune. Il s'inscrit dans le cadre d'un webdocumentaire réalisé avec le Cuej, projet pour lequel j'étais responsable d'édition.

Je vous souhaite une bonne lecture, et j'espère avoir l'occasion d'intégrer l'une de vos rédaction cet été.

En France, près de neuf jeunes sur dix quittent le monde éducatif avec un diplôme en poche. Un bon résultat qui ne suffit pourtant pas à assurer une insertion professionnelle réussie pour tous. Alors que les performances du système scolaire semblent s'améliorer, la sortie de formation initiale ne s'acompagne pas toujours d'une première embauche. Retour sur les facteurs qui influencent l'accès à l'emploi.

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→ Que réclame le Fonds d’indemnisation des dégâts des sangliers du Bas-Rhin (FIDS 67), qui refuse de payer les dégâts ?

Le Fonds d’indemnisation des dégâts de sangliers du Bas-Rhin (FIDS 67) refuse depuis plusieurs mois d’assumer le coût des dégâts causés par les sangliers en 2017 dans les cultures autour et dans la forêt du Neuhof, qui s’élèvent à 17 000 euros.

La raison de ce refus : les dégâts concernent plus de 1,25 % de la surface agricole utile – la plaine – de Michel Wack, seuil limite au-delà duquel le locataire de chasse passe « en orange », selon le FIDS. Une situation qui, d’après le règlement du FIDS, l’oblige à rembourser les dégâts.

Aux 10 210 euros de dégâts bruts s’ajoutent les frais de clôture sur son secteur (12 807 euros), le coût des estimations des dégâts (1395 euros), sa contribution au FIDS (284 euros), des produits qui viennent d’autres secteurs (189 euros) et d’autres charges (91 euros). A ce coût total, le FIDS soustrait l’excédent des cotisations des locataires d’autres secteurs du département. Ce qui donne une note de 17 000 euros.

Cette somme est cinq fois plus élevée qu’en 2016, selon les chiffres publiés par Rue 89 Strasbourg. Le Fonds exige que ce soit Michel Wack, chargé du lot de chasse de la forêt du Neuhof-Illkirch, qui paye.

« Pour que l’on puisse payer les dégâts il nous faut les cotisations de chaque locataire de chasse. Lorsque les dégâts sont trop importants , il faut payer. C’est comme ça qu’on responsabilise les locataires. Et Michel Wack c’est le seul adjucataire qui n’a pas payé dans le 67 », explique Pascal Perrotey-Doridant, le directeur du FIDS 67.

Et de menacer : « si Michel Wack ne paye pas nous allons le conduire au tribunal ».

→ Pour le FIDS, le seul responsable est Michel Wack ?

Pas exactement. Pour Pascal Perrotey-Doridant, fervent opposant à la réserve naturelle créée en 2012 - « je ne supporte pas qu’on fasse des réserves » assure-t-il -, « Wack n’est pas responsable à 100 % des dégâts. Comme il y a une réserve, lui la subit». Il estime que les villes de Strasbourg et d’Illkirch ont une part de responsabilité dans ces dégâts : « ces deux villes ont dit qu’elles allaient participer financièrement, mais pour l’instant elles ne le font pas ».

« S’ils voulaient ils pourraient réduire à néant la population de sangliers sur Strasbourg, mais apparemment ça n’est pas la volonté politique », note-t-il.

Le FIDS 67 est financé par les cotisations des locataires de chasse du département, à hauteur de 12 % du montant du bail, auxquelles s’ajoutent une contribution complémentaire en fonction des dégâts du secteur dans lequel ils se trouvent.

Le fonds a aujourd’hui indemnisé les dix agriculteurs concernés, y compris Nicolas Wack, le fils de Michel Wack, le plus touché par les dégâts en 2017 en nombre de parcelles. Il attend maintenant le remboursement des 17 000 euros de la part de Michel Wack.

→ Que répondent Michel Wack et les villes de Strasbourg et Illkirch-Graffenstaden ?

Michel Wack, dont c’est la troisième année en tant que locataire de chasse, refuse de répondre sur l’affaire, estimant la période trop sensible. Il assure cependant avoir « fait le maximum » pour limiter les dégâts sur les 825 hectares qu’il couvre à lui seul. « J’ai passé entre 400 et 450 heures à chasser de nuit en 2017 », assure-t-il. Soit « entre 3 et 4 heures 2 à 3 nuits par semaine ».

Pour Marc Hoffsess, responsable environnement à la ville d’Illkirch-Graffenstaden, sur le territoire de laquelle se trouvent les 2/3 de la réserve, « l’indemnité est bien trop élevée, le chasseur a raison de ne pas payer ».

Quant aux accusations du FIDS selon lesquelles les villes ont une part de responsabilité dans le coût élevé des dégâts, Marc Hoffsess précise que « le classement en réserve naturelle est une décision d’État qui n’a rien à voir avec les villes , et ajoute que « la chasse est possible tout autour, que les prélèvements administratifs sont effectués, des battues sont organisées, et le piégeages fonctionne ». « Nous n’envisageons aucune participation financière à l’indemnisation du FIDS, puisqu’en plus la régulation des sangliers est l’un des objectifs de la réserve naturelle à la base ».

Il ne nie pas pour autant ce que tous les acteurs de terrain constatent : « le sanglier prolifère, il faut continuer à tirer, il n’est toujours pas assez chassé ».

Pour connaître le fond de cette affaire: Le sanglier, les agriculteurs et la réserve naturelle.

 

Augustin Campos

Si les acteurs concernés sont extrêmement divisés sur le mode de régulation, la plupart s’accordent à dire que les changements climatiques affectent directement les populations de sangliers, « qui prolifèrent partout  » rappelle Adrien Schverer. « On n’est loin d’être les seuls concernés », assure-t-il. En cause ? « Les hivers plus tempérés. Depuis deux ans, les marcassins qui naissent en novembre et décembre ne meurent plus de froid comme c’était le cas avant », explique Jean-Brice de Turckheim, qui ne sort pas beaucoup ces derniers temps.

Sa dernière prise remonte au mois de septembre : « Les tirs sont un peu compliqués dans la réserve naturelle car il y a une telle quantité de glands, de chênes et de châtaignes, que les appâts ne fonctionnent pas du tout actuellement (maïs, petit pois séchés). C’est plus les chevreuils ou les lièvres qui vont venir les manger », constate-t-il.

Lorsque la nature s’entête, les décisionnaires politiques tentent de la contenir. C’est la logique suivie par le gouvernement Macron, qui a annoncé début septembre la création d’un comité de lutte contre les dégâts causés par le gibier et notamment par le sanglier, au lendemain de critiques de la présidente de la FNSEA, Christiane Lambert, qui souhaitait « plus de chasseurs, moins de sangliers, moins de dégâts ».

Adrien Schverer préfère lui tempérer : « Si on exploite assez bien les moyens actuels de régulation on arrivera à contenir la population de sangliers ».

Augustin Campos

Les pièges sont au nombre de onze dans la réserve. Cinq sont des enclos de 18m3. Six sont des cages de 2m3. Une fois capturés, les sangliers y sont abattus.

« On travaille sur du vivant, c’est pas toujours pas facile, c’est pas une science exacte : ils ne répondent pas toujours de la même manière », justifie Adrien Schverer, adjoint du chef du département des espaces naturels à l’Eurométropole. « Il faut savoir que seule la ville de Strasbourg finance le piégeage, cela représente en moyens humains plus de 20 000 euros par année ».

« Je ne sais pas s’il y a du courant électrique dedans, je ne m’en occupe pas »

Afin de limiter les dégâts, les clôtures électriques ont vocation à être plus efficaces que le reste. Elles se sont multipliées ces dernières années. D’ailleurs, le lot de chasse de Michel Wack est l’un des mieux protégés au niveau départemental : 11 kilomètres de clôtures électriques pour 825 hectares. « On a d’autres lots où on a 9kms de clôture pour 12 000 hectares », souligne Jeanne Perrotey-Doridant, secrétaire et comptable du FIDS.

Mais les kilomètres de clôtures sont inutiles, si le courant n’y circule pas. « Une partie des parcelles sont clôturées, je ne sais pas s’il y a du courant électrique dedans, je ne m’en occupe pas », assure, sans broncher le céréalier Gilbert Marx. « Les clôtures ne sont pas de mon ressort, c’est Michel Wack qui s’en occupe, pour avoir moins de dégâts », précise-t-il. « Parfois les batteries sont vides, du coup elles ne fonctionnent pas ».

Pour Adrien Schverer, le problème est justement celui-ci. « La difficulté c’est pas de les poser, c’est de les entretenir, elles se déconnectent, il faut régulièrement passer, régulièrement faucher en dessous ». Un travail à la seule charge de Michel Wack. Le FIDS lui, veille à changer les rubans électriques tous les cinq ans.

Lorsqu’il sort sa dernière arme, les battues administratives, Jean-Brice de Turckheim n’est pas davantage optimiste : « il faut que l’on puisse intervenir plus rapidement lorsque je demande une battue, l’année dernière ça a été beaucoup trop long ». Depuis 2013, une battue a été organisée par an, selon les chiffres de l’Eurométropole, avec une efficacité en baisse.

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