A Delhi, si 75% des 16,5 millions d'habitants sont raccordés à l'eau, la gestion des 5 milliards de litres nécessaires quotidiennement aux besoins de la capitale est un véritable casse-tête pour les autorités. Canalisations percées, quartiers livrés par camions citernes, pompages illégaux, marché noir, assainissement défectueux, nappe phréatique polluée et au bord de l'épuisement : les équipements publics sont débordés.
Dans les campagnes, les infrastructures d'approvisionnement sont souvent à bout de souffle et les inégalités fragmentent le territoire rural. Des organisations non gouvernementales pallient les défaillances de l'Etat en venant aider quelques communautés dévastées par la sécheresse. Dans le district de Jalna, des philanthropes originaires de Mumbai ont investi 143 000 euros pour permettre à un village de surmonter les pénuries récurrentes.