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Véritable tradition française, la rentrée littéraire, qui a commencé le 18 août, est un rendez-vous incontournable, presque inconscient, pour les lecteurs qui attendent les nouveautés avec impatience. Un événement longuement préparé dans le secteur de l’édition et un véritable enjeu pour les librairies, sans toutefois présager des retombées économiques.

« Ça frémit déjà », s'exclame Jennifer, gérante de la librairie La Tache Noire, rue de Zurich à Strasbourg, ce mercredi 11 septembre. La rentrée littéraire, qui va s'étendre encore jusqu'en novembre, n’a démarré qu’il y a un mois à peine, mais les premiers effets s’en ressentent déjà. « La rentrée attire les gens », affirme Jennifer dont la boutique a accueilli pas moins de 80 ouvrages inédits. Car les plus grandes nouveautés sortent à cette période de l’année, notamment les « grands noms » comme Amélie Nothomb ou Marie Darrieussecq qui veulent entrer dans la course aux prix. 

Un attrait des lecteurs pour la nouveauté qui engendre inévitablement une demande des libraires beaucoup plus forte qu’en temps normal : « On doit doubler voire tripler la la distribution sur le marché », explique Jean-Luc Barré, directeur de la collection Bouquins au sein de la maison d'édition Robert Laffont.

Un travail de sélection

Cette année, la production de nouveaux romans enregistre une légère diminution : 524 ouvrages font leur apparition dans les rayons contre 567 en 2018. Evidemment tous ne s’attirent pas les faveurs des libraires qui, pour éviter les invendus ou les ruptures de stock, doivent procéder à un vrai travail de sélection. « On doit faire des choix », justifie Jennifer. Les vendeurs de livres préparent donc la rentrée à la fin du printemps. A partir de juin ils reçoivent chacun leur tour les représentants commerciaux qui les guident dans leurs catalogues.

Au Quai des Brumes, situé Grand’Rue à Strasbourg, Sébastien l’un des deux gérants privilégie les auteurs qu’il suit et défend depuis longtemps comme Laurent Mauvignier auteur de Continuer en 2016 : « On aime les livres qui sont en adéquation avec l’image de la librairie », raconte t-il.  Pour le reste, il s’autorise parfois quelques prises de risques avec des nouveaux écrivains: « On se demande toujours si le livre peut durer, s’il sera encore là dans 10 ans. »

Richard Ferrand a été mis en examen dans la nuit du 11 au 12 septembre./ Photo CC BY 2.0 Jacques Paquier.

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Il assure « rester serein sur l’issue de la procédure ». Le président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, vient pourtant d’être mis en examen pour prise illégale d’intérêts, ce mercredi 11 septembre. Depuis deux ans, les procédures judiciaires s’enchaînent autour de ce macroniste de la première heure, pour des faits commis en 2011, alors qu’il était directeur général des Mutuelles de Bretagne.

À cette époque, l'organisme recherchait un nouveau local pour accueillir un centre de soin, à Brest. La direction choisit de retenir une offre de la société civile immobilière (SCI) Saca, qui lui propose un local pour un loyer annuel de 42 000 euros. Seulement, la SCI est la propriété de Sandrine Doucen, la compagne de Richard Ferrand. Bien qu’en 2011, elle n’était toujours pas enregistrée légalement comme société, donc n’était pas encore propriétaire du local qu’elle souhaitait louer. Le contrat prévoyait aussi que les Mutuelles de Bretagne devaient mener des travaux dans le bâtiment, pour un montant de 184 000 euros.

Des éléments que « Le Canard enchaîné » révèle fin mai 2017, alors que Richard Ferrand venait d’entrer au gouvernement comme ministre de la Cohésion des territoires. Retour sur deux années de procédures judiciaires.

Aurélien Gerbeault

Richard Ferrand a été mis en examen le mercredi 11 septembre. Depuis juin 2017, le président de l’Assemblée nationale est mis en cause dans une affaire de prise illégale d’intérêts, après des révélations du Canard enchaîné.

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