La Fédération française de volley tente de sauver la face en retweetant cet article d'Eurosport. Quelques jours plus tôt, le leader français avait violement critiqué l'institution.
La balle de match exceptionnelle de Earvin Ngapeth qui permet à la France de remporter les championnats d'Europe 2015.
Six mois ont passé depuis que l’adolescente et militante écologiste suédoise, Greta Thunberg, a appelé les jeunes du monde entier à quitter les bancs de l’école, chaque vendredi. Objectif : interpeller leurs gouvernements sur la question du changement climatique. Dans son sillage, ils étaient des millions à quitter leurs salles de classe et à défiler dans les rues à l’occasion d’un appel à la grève mondial, le vendredi 15 mars 2019.
Six mois ont passé, mais lycéens et étudiants n’ont pas baissé les bras, et continuent à vouloir faire entendre leur voix, notamment à Strasbourg et dans toute l’Alsace. La suédoise de 16 ans a réitéré son appel à une grève mondiale, les vendredis 20 et 27 septembre prochains. Cette fois, tout le monde est appelé à rejoindre le mouvement : adolescents comme adultes, étudiants comme travailleurs. « Nous sommes tous dans le même bateau », pointe Greta Thunberg dans son appel.
5 000 manifestants à Strasbourg
Dans sa ligne de mire : les responsables politiques du monde entier, sur lesquels elle compte bien faire pression. D’autant plus que ceux-ci se réuniront le 23 septembre au siège de l’ONU, à New-York, pour un sommet sur le climat, organisé à l’initiative du secrétaire général de l’organisation, António Guterres. Une marche aura également lieu le samedi 21 septembre.
A Strasbourg, les différentes mobilisations pour le climat ont tout de suite rencontré du succès. Certains jours, la manifestation atteignait jusqu’à 5 000 personnes. Rien ne permet de dire si les appels des 20 et 21 septembre rencontreront le même succès. Cependant, sur les événements Facebook, 3 000 personnes se sont dites intéressées pour la grève du vendredi, 7 000 pour la marche du samedi.
Sarah Chopin
Les manifestations pour le climat, organisées depuis un an, ont trouvé un fort écho dans la capitale alsacienne. Deux nouvelles dates sont prévues les 20 et 21 septembre. Retour en dates sur ces mobilisations écologistes.
Dans cet immeuble résolument écologique, les autocollants « Stop Pub » recouvrent les boîtes aux lettres. « Les 63 logements étaient occupés en juin. Il y a eu quelques départs cet été », confie Arthur, résident du septième étage. Comme Valérie, le jeune homme reconnaît que le manque de réponses aux difficultés des locataires a amplifié les problèmes. « Nous avons créé une conversation Whatsapp entre nous et nous avons commencé à lancer des soirées apéritives, au 16e étage, afin d’échanger sur les soucis que nous avions. » Un collectif d’habitants a été lancé, fin juin, et regroupe à ce jour seize des locataires. Les rencontres se déroulent sur la terrasse de l’immeuble, le « cœur social », doté d’une vue sur la capitale alsacienne. La parole est alors libre.
« Les logements sont bons, et disposent d’une superbe isolation en termes de température et de bruit », décrit Arthur. Heureusement, car les véhicules de chantier sont en action, quelques mètres plus bas. « Il est vrai que je ne peux pas toujours ouvrir les fenêtres, et il fait très chaud en été », regrette ainsi le jeune homme, présent depuis août 2018. Impossible cependant de s’appesantir sur les défauts de cette construction : certains des habitants ont ainsi signé une charte les interdisant de « s’adonner à aucune forme de dénigrements, critiques ou autres propos ou agissements négatifs ou néfastes pouvant nuire à l’image du bâtiment Tour Elithis Danube ». Les premières critiques sont nées sur Internet, sous des pseudos divers. Ces avis forment un véritable cahier de doléances.
Un an et demi après son ouverture, la tour Elithis-Danube, implantée dans le quartier de Rivétoile à Strasbourg, fait l'objet des premières critiques de la part de ses locataires, qui ont créé un collectif. Leur déception vient relativiser la réussite écologique prônée par les gestionnaires.
Enfin, la tendance globale est à une diversification des publics et la recherche de nouveaux consommateurs. En récupérant les licences de ses films d’animations Disney et Pixar, Disney+ annonce viser un public plus familial que Netflix. L’autre grand marché en vogue est celui des animes et des mangas afin de notamment conquérir un public asiatique. Sur les cinq derniers mois, Netflix a d’ailleurs lancé pas moins de six programmes originaux d’animes. WarnerMedia se positionne aussi sur ce créneau. Crunchyroll, le service américain de diffusion d’animes qui lui appartient, vient de devenir actionnaire majoritaire de Viz Media Europe, le premier distributeur européen de mangas. Signe que le marché asiatique est stratégique pour ces plateformes.
Néanmoins, Netflix conserve toujours une grande marge sur ses concurrents du haut de ses 150 millions d’abonnés. Son chiffre d’affaires s’élève à 15,8 milliards sur l’année 2018, contre 2,38 milliards pour Amazon Prime Video son premier concurrent. Le géant du streaming devra toutefois se méfier des prochains mois et de ses nouveaux concurrents ambitieux.
Victor Boutonnat
Depuis son lancement en 2011, Netflix s’est imposé comme le mastodonte des plateformes de streaming. Mais son hégémonie peut-elle bientôt s’arrêter ? Ses concurrents sont en effet de plus en plus nombreux et l’annonce mardi 10 septembre, par Tim Cook, de l’arrivée de Apple TV+ au mois de novembre, en est une nouvelle preuve. Après Amazon, la marque à la pomme se lance donc sur le marché du streaming en attendant l’arrivée, elle aussi imminente, du puissant Disney+ et de HBO Max, la nouvelle plateforme de WarnerMedia.
Alors comment ces plateformes comptent-elles faire de l’ombre à Netflix ? Le premier argument est d’abord financier. Apple TV+ propose un abonnement familial à 4,99 dollars par mois, soit deux dollars de moins que l’offre annoncée par Disney+ mais surtout huit de moins que Netflix. De plus, en cas d’achat d’Iphone, d’Ipad ou de Mac, la première année d’Apple TV+ sera offerte. Des offres tout sauf étonnantes quand on se souvient que Netflix a pour la première fois augmenté ses tarifs en juillet et n’a pas atteint son nombre d’abonnements attendus pour cette période. Amazon Prime Vidéo propose aussi une offre attractive : l’abonnement est inclus dans celui d’Amazon Prime pour 5,99 euros par mois en France et donne accès à des conditions de livraisons plus avantageuses. De quoi assurer à la plateforme une base solide d’abonnés.
Des coûts de production faramineux
Plus que la politique tarifaire, l’autre stratégie consiste à booster ses programmes originaux, un secteur qui fait la force de Netflix. La firme en détient des très populaires qui lui assurent beaucoup de revenus et d’audience (Stranger Things, La Casa de papel...). Alors, les plateformes n’hésitent plus à mettre des moyens dignes des plus gros blockbusters et recruter des têtes d’affiches pour leurs programmes. Tim Cook a par exemple annoncé la série The Morning Show dont la tête d’affiche sera Jennifer Aniston. Chaque épisode a coûté la bagatelle de 15 millions de dollars, soit le budget moyen pour un épisode de la dernière saison de Game of Thrones. Amazon Prime fait encore plus fort et compterait proposer une série dans l’univers du Seigneur des Anneaux pour un coût de production faramineux de près d’un milliard de dollars.
The Morning Show sera la série phare de Apple TV+.
Finalement, pour bousculer Netflix la véritable concurrence se situe dans la gestion des catalogues et la récupération de certains programmes. Ceux des plateformes concurrentes à Netflix sont de plus en plus étoffés. Amazon possède par exemple des programmes cultes comme The Office ou Lost tandis que HBO Max, à son arrivée en 2020, proposera des séries mythiques telles que Game of Thrones, Les Soprano ou bien le dernier phénomène Chernobyl, des gages de bonnes audiences.
A la conquête de nouveaux marchés
Mais c’est surtout Disney qui apparaît comme le principal concurrent à Netflix. Le service en ligne du studio va proposer un catalogue qui s’annonce d’une richesse phénoménale. En plus de ses productions, l’entreprise de Robert Iger proposera les films et séries Pixar et de la Fox, en plus des licences Marvel et Star Wars, le tout en exclusivité. L’arrivée des trente saisons des Simpson représente à ce titre un véritable coup de force. Progressivement, tous ces programmes quitteront les catalogues des autres plateformes. Exemple le plus marquant : la série Friends qui va quitter Netflix après avoir été racheté par HBO Max pour près de 425 millions de dollars. Un coup dur pour la plateforme de Reed Hastings qui avait mis 118 millions de dollars sur la table pour obtenir la série, mais aussi 30 millions par an pour la conserver.