Un cliché non retouché de l'ancien top model, diffusé vendredi, a été repris plus de 3 000 fois sur twitter et dans de nombreux sites de presse.
Quelques vergetures, le ventre un peu flasque... C'est le cliché de Cindy Crawford mis en ligne sur twitter vendredi. On y voit l'ancien top model en sous-vêtements et manteau en plumes. Charlene White, présentatrice britannique d'ITV News, a diffusé la photo sur son compte twitter et explique son geste lundi matin dans le quotidien britannique Guardian. Elle accuse la tyrannie de la perfection, et derrière, l'usage exagéré de photoshop, le logiciel de retouche.
Cindy Crawford's April spread in Marie Claire features 100% non-retouched photos. Take a bow Ms. C. pic.twitter.com/ttQz2BcRfg
— Charlene White (@CharleneWhite) 13 Février 2015
L'animatrice a évoqué dans son tweet une parution à venir dans Marie-Claire, que le magazine féminin a démenti sur son site internet. Le cliché serait une "fuite" d'une séance photo datant de décembre 2013 pour l'édition sud-américaine. Mais plutôt que de polémiquer sur l'origine de la photo, le média ménage la vedette : "un corps (...) vrai, honnête et magnifique" et préfère mettre en avant l'interview de Cindy Crawford parue en début de semaine dernière : "Je pense qu’à n’importe quel âge, il faut apprendre à être bien dans sa peau. Ce qui vous rend belle c’est la confiance que vous avez en vous-même. C’est ça que les gens voient."
Aussi élogieux, un article du Plus de l'Obs passe en revue les couvertures de Cindy Crawford tout en égratignant les stars féminines qui usent et abusent de photoshop. A l'inverse, TheDishh se montre plus sceptique. D'autres photos non retouchées du top en bikini ne montrent pas autant d'imperfections, affirme le pure player. Le média opte donc pour un trucage infra rouge qui amplifie les rides.
Le mannequin, âgé de 48 ans et mère de deux enfants, n'a pas réagi à cette diffusion. Son mari, Rande Gerber a, lui, posté dès le lendemain sur Instagram une photo de Cindy Crawford à son avantage, lascive au bord de la piscine.
Tous droits de reproduction réservés © 2001-2011
Centre universitaire d'enseignement du journalisme - Strasbourg (France)