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Pierre de Villiers était invité à la librairie Kléber de Strasbourg, ce lundi 04 février 2019. L’ancien chef de l’état-major, limogé par Emmanuel Macron en juillet 2017, a fait salle comble et a donné un entretien devant un public conquis.

Librairie Kléber, salle blanche. Une demi-heure avant l’arrivée de Pierre de Villiers, les deux-tiers des 300 sièges sont occupés. Le général est arrivé sur le devant de la scène après avoir été limogé en juillet 2017 par Emmanuel Macron, nouvellement installé à l’Élysée, en raison d’une mésentente sur le budget de la Défense.

Cette exposition, il ne l’a jamais voulue : « Je suis un homme public par effraction, je n'ai pas demandé à me mettre en avant. » Depuis, Pierre de Villiers a embrassé une nouvelle carrière d’auteur, avec Servir et Qu’est-ce qu’un chef ?

Pierre de Villiers, le général qui ne voulait pas être président

05 février 2019

Pierre de Villiers, le général qui ne voulait pas être président

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Ben Arfa aux prud’hommes, loin d’être un cas isolé

05 février 2019

Ben Arfa aux prud’hommes, loin d’être un cas isolé

Hatem Ben Arfa, qui a annoncé le 4 février qu’il attaquait le PSG devant les prud’hommes, est devenu le symbole des conflits entre les footballeurs professionnels et leurs employeurs. Son cas est loin d’être ...

Même au sein des deux camps, les avis ne sont toutefois pas tous si tranchés. « Les syndicats ne peuvent pas récupérer notre mouvement, assure Béatrice, autre “gilet jaune ” de la première heure. Mais si la CGT peut aider à fédérer, à faire sortir les gens dans la rue c’est bien. » Gilles, 59 ans, venu de Sélestat, voit aussi la manifestation d’un bon œil : « Ils commencent à être solidaires avec nous. Il faut dire qu’on a des revendications communes, comme la hausse du pouvoir d’achat ou la question de la CSG ».

Christophe, représentant de la CGT, a participé à plusieurs rassemblements de “gilets jaunes ”. « Il faut réveiller tout le monde, il faut que tout le monde manifeste ensemble. On est tous dans le même bateau, on veut tous de l’argent à la fin du mois ». Une vision des choses qui n’est pas partagée par tous les manifestants rencontrés ce jour là qui pointent certaines revendications portées par les “gilets jaunes ” qu’ils ne veulent pas porter, comme la demande d’un référendum d’initiative citoyenne. Pour d’autres, c’est la proximité de certains “gilets jaunes ” avec des mouvements d’extrême-droite qui dérange.

En fin de cortège, les manifestants s’arrêtent devant le centre administratif. L’une des “gilets jaunes ” présente prend la parole sur la camionnette de la CGT. Au micro, elle appelle à « créer des comités de représentants “gilets jaunes ” dans les entreprises pour que l’on mène la grève », faisant grincer les dents de certains représentants CGT.

Juliette Mariage

Les “gilets jaunes ” étaient présents en nombre à la manifestation lancée à l’appel de la CGT à Strasbourg, en marge de la grève nationale. Si certaines revendications sont partagées par les deux camps, leurs divergences empêchent leur union.

« On a décidé de défiler à côté de la CGT, mais pas main dans la main », explique Abel Douali, “gilet jaune ” depuis le 17 novembre. Comme lui, ils sont environ 200 à défiler dans les rues de Strasbourg mardi 5 février à l’appel de la CGT. Pour eux, il est important de s’affirmer en ce jour de mobilisation générale. S’ils marchent côte à côte, il n’est pas pour autant question de fusionner les mouvements. Les “gilets jaunes ” sont d’ailleurs principalement placés en tête et en queue de cortège, sans vraiment se mélanger avec les autres manifestants. « La CGT veut s’accrocher aux “gilets jaunes ” pour être plus visible », insiste Abel Douali.

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