Face à l'annulation des vols ayant entraîné un important surcoût pour l'achat de nouveaux billets, l'équipe du CUEJ ainsi que l'ensemble de notre "promo Amman" tiennent chaleureusement à remercier les personnes ayant contribué à notre collecte de dons nous ayant permis une magnifique délocalisation :
Madame ARSEGUET Andrée, Madame BARRET Michèle, Monsieur BAZIN Pierre, Madame BERTHIAU Annelise, Madame BIRY-VICENTE Rafaela, Monsieur BLANC Arthur, Madame BOILLEY Aude, Madame BOULLOUD Corinne, Monsieur CARRIE Antoine, Monsieur CASALIS Olivier, Madame et Monsieur CHABANAS SAINT-PAUL Julie Et Olivier, Madame CICOLELLA Florence, Monsieur D'ERSU Laurent, Madame DAVID Hélène, Monsieur DECHARME Baptiste, Monsieur DELAGNEAU Bertrand, Madame DENIS Claire-Marie, Monsieur DENIS Philippe, Madame DUVAL Chloé, Madame FLETER Sophie, Monsieur GEOFFROY Romain, Madame GLEMAREC Isabelle, Monsieur GOLOMER Pascal, Monsieur GRANGER Boris, Madame GROSSI Valentina, Monsieur HABY Florian, Madame HEITZ Valentine, Monsieur HUSSER Antoine, Monsieur IMBERT Didier, Monsieur JILLI Anthony, Monsieur LACROIX Ivan, Monsieur LEROY Louison, Monsieur LETELLIER Francis, Monsieur MAGALLON Antoine, Monsieur MARTIN David, Monsieur MULLER Guillaume, Madame et Monsieur PAQUET Christiane & Eric, Monsieur PELTIER Lucas, Madame PETRET Emmanuelle, Monsieur PONTECAILLE Alain, Monsieur QUINIO Paul.
Poissons de toutes les couleurs, tortues et oiseaux de mer vivent dans les 150 espèces de récifs coralliens le long du golfe d’Aqaba. Une biodiversité riche et « l’un des plus importants trésors de la mer Rouge », assure Mohammad Ahmad Wahsha du Centre de recherche marine de la ville. Ces coraux se distinguent par leur résilience aux effets du changement climatique, y compris le blanchiment et l’acidification des océans. « Ils peuvent être une solution pour les autres coraux du monde », souligne Mohammad Ahmad Wahsha. L’adaptation de ce corail est un signe d’espoir alors qu’un cinquième des récifs au monde ont disparu et plus de la moitié sont menacés. Mais l’impact humain reste « un cauchemar pour les écosystèmes marins s’ils ne sont pas contrôlés, explique le chercheur. C’est un vrai problème de voir beaucoup de mauvais comportements. Nous avons déjà perdu des coraux à cause de cela ».
Talal Abumahfouz partage ce constat. Il est plongeur à Aqaba et sensibilise les touristes qui viennent faire de la plongée avec lui : ne pas utiliser de crème solaire et ne surtout pas toucher les coraux. Quand il a lancé son centre de plongée Shark Bay Divers en 1999, il n’y en avait que cinq, aujourd’hui il y en a 44. « C’est sûr que cela a un impact. Les récifs coralliens étaient en meilleur état à l’époque », explique-t-il. Les déchets et les microplastiques sont les principaux problèmes. Avant la guerre, Talal Abumahfouz allait avec son équipe, une fois par mois, ramasser les déchets dans les coraux. Aujourd’hui, avec le manque de clientèle, il y va presque tous les jours. En une matinée seulement, il remplit le bateau d’au moins dix sacs de déchets.
Depuis l’année dernière, une partie des récifs d’Aqaba est protégée par l’Unesco. Les activités humaines, de pêche et de l’industrie sont contrôlées par l’Aseza. L’Autorité interdit à tour de rôle l’accès à certains récifs afin qu’ils se régénèrent. Elle a même créé un cimetière militaire artificiel sous l’eau afin de réhabiliter les récifs naturels de la zone en attirant les plongeurs vers des sites alternatifs.
C’est le dernier grand blockbuster tourné en Jordanie après Star Wars et John Wick. Avec pour l’instant deux films, l’aventure Dune n’est pas encore finie. Un troisième volet est attendu. Des projets qui sont une bonne nouvelle pour l’économie du pays et particulièrement le secteur du tourisme. Après la sortie de Seul sur Mars en 2015, l’office du tourisme jordanien a créé des camps reproduisant ceux du film dans le désert.
Malgré les difficultés financières, les réalisateurs jordaniens se fraient un chemin dans les grands festivals cinématographiques internationaux comme la Mostra de Venise et plus récemment le festival de Cannes. En 2023, Inchallah un fils signe la première sélection cannoise pour un film jordanien. Mais attention c’est bien dans une sélection parallèle que le film a été présenté : la Semaine de la Critique, créé par le Syndicat français de la critique de cinéma.
Le film du réalisateur britannico-jordanien raconte l’histoire d’un petit garçon bédouin de huit ans grandissant dans le désert du Wadi Rum pendant la Première Guerre mondiale. Tourné en grande partie avec des acteurs non-professionnels, il s’agit d’une co-production entre quatre pays : le Royaume-Uni, les Émirats arabes unis, le Qatar et la Jordanie. Les fonds étant souvent insuffisants pour financer les films locaux. Le film devient, en 2016, le premier film jordanien à être nommé à l’Oscar du meilleur film en langue étrangère.
Avant la mise en place d’avantages fiscaux (exonération de taxes et des frais de douanes ainsi que des subventions) en 2014 par la Commission royale du film, des tournages ont choisi d’installer leur plateau en Jordanie et plus particulièrement à Pétra – une des sept merveilles du monde moderne – comme celui d’Indiana Jones et la Dernière Croisade. C’est dans le Khazné, le tombeau le plus connu du site que l’aventurier incarné par Harrison Ford achève sa quête du Saint-Graal. Pour illustrer en musique ce périple, Steven Spielberg a fait appel à John Williams, le compositeur de bande originale le plus sélectionné aux Oscars avec 48 nominations.
Avec le film de David Lean, Lawrence d’Arabie, c’est un nouvel imaginaire cinématographique, celui des grandes épopées dans le désert, qui est créé. Sa bande originale, composée par Maurice Jarre, est l’une des plus célèbres de l’histoire du cinéma et vaudra au compositeur sa première récompense aux Oscars pour la meilleure musique originale.