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Trois enfants jouent en bordure de route en dépit des voitures qui traversent fréquemment le triangle Herrade, parfois à vive allure. © Clara Guichon

Une montagne de bâtonnets de bois est posée sur son tapis de circuit de petites voitures. Il doit lire pour l’école mais il ne s’en contente pas. Le nombre de pages ne semble pas l’inquiéter, il a déjà fini quatre tomes de Harry Potter. L’aspirant astronaute a aussi dévoré toute la saga Cabane magique. Son livre favori ? L’encyclopédie des animaux. Tout comme sa sœur, il est scolarisé en section bilingue germanophone dans le quartier de la gare de Strasbourg, ce qui explique la rangée entière de livre écrits en allemand, dans sa bibliothèque. La famille Naroura est elle aussi portée sur les langues étrangères. A la maison, on parle trois langues : le français, l’arabe et le polonais. Quand ils rentrent du bibliobus, les enfants peuvent passer des heures à lire. Ilyas, 8 ans, lit seul, son petit frère Rayane ne sait pas encore lire mais ses parents lui racontent une histoire chaque soir. “Il est très important que nos enfants aient envie de lire”, affirme Magda Naroura. Dès leur plus jeune âge, les parents disposaient une dizaine de livres sur leurs lits pour qu’ils commencent à les manipuler, comme pour établir un tout premier contact. Un rituel que Kenzi découvre à son tour. Les deux plus grands partagent leur chambre et un lit superposé, dans lequel est encastrée une petite bibliothèque. 

Pauline Dumortier, Héloïse Lévêque et Marie Pannetrat

 

Nicolas Massol et Nicolas Robertson 

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Elise présente un de ses livres préférés à son père, Fabien Romary. © Héloïse Lévêque 

David Grüber, le pharmacien devenu brasseur

C’est en 1825 que naît David Grüber à Phalsbourg dans la Meurthe. Pharmacien de profession, il rachète en 1855 la petite brasserie Clausing située à Koenigshoffen pour se lancer dans la fabrication de la bière. Elle deviendra la plus importante brasserie d'Alsace. Malgré les critiques dénonçant son produit comme la “bière du pharmacien”, sa réussite est due à sa capacité à tirer profit de ses connaissances et de la géographie du site. Il est ainsi le premier Strasbourgeois à construire de vastes caves réfrigérées par la glace récoltée en hiver sur les prés voisins (appartenant aujourd’hui au CREPS) pour favoriser la fermentation de la bière. Ses idées novatrices lui permirent également de développer son entreprise en reliant sa brasserie à la ligne de chemin de fer. Dès 1872, les premiers wagons sont spécialement conçus pour le ravitaillement de la bière. A l’apogée de son activité, la brasserie employait 150 personnes sur près de 2,9 hectares et écoulait 1,2 million de bouteilles hors d’Alsace. A la mort de son fondateur en 1880, la brasserie sera reprise par ses héritiers qui poursuivront la production jusqu’en 1959. Elle sera alors rachetée par Fischer suite à des difficultés financières. L’entreprise restera présente jusqu’en 1965, date à laquelle elle mettra définitivement fin aux activités brassicoles sur le site.
Parier n'est pas jouer

13 novembre 2018

Parier n'est pas jouer

Cheikh Diallo se rend tous les jours au Café Koenig's de la Route des Romains pour parier sur les courses hippiques. Son loisir exige expérience, connaissance et surtout...beaucoup de ...

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Nefise Bezmem assiste inlassablement aux permanences pour dénoncer les détériorations de son appartement suite aux travaux.  ©Clara Guichon

Laurie Correia & Emma Conquet

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Les ordures n'ont pas été ramassées pendant le mois de septembre 2018 au 24 rue Herrade. © Cathy Kraemer

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Dominique Riffaud traverse le jardin du Schloessel en rentrant de sa marche nordique           © Stacy Petit et Julia Toussaint

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