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13 h 45. Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, attend du gouvernement qu’il maintienne un bouclier tarifaire efficace pour les entreprises

« Je souhaiterais que le gouvernement prenne des mesures fortes pour protéger le travail et le pouvoir d'achat des Français. Je dis le travail parce que les hausses des factures de gaz et d'électricité que subissent de plein fouet nos entreprises conduisent certaines d'entre elles à fermer », a-t-il estimé sur France Info. Le responsable communiste a également demandé le gel des tarifs de l'électricité pour les particuliers et insisté pour que les collectivités bénéficient d'un tarif « réglementé, stable, garanti ».

13 h 35. Bruno Lemaire affirme que sans bouclier tarifaire, les prix de l'électricité et du gaz exploseront en 2023

Le ministre de l'Economie, a donné le ton lundi, au micro de LCI. « Il faut que nos compatriotes absorbent une petite part de cette hausse ».

13 h 30. Gérard Larcher estime que « le gouvernement n'a pas d'autre choix » que de limiter le bouclier tarifaire

En raison de « la situation budgétaire qui est la nôtre », le président du Sénat a rappelé sur le plateau de LCI que certaines entreprises avaient dû fermer « pour des motifs de coût énergétique ».

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Souvent décrié pour ses performances en C1, l'OM a encore une fois déçu, mardi 13 septembre, en s'inclinant face à Francfort (0-1). Photo DR

Le Vélodrome nouvelle génération – rénové pour l’Euro 2016 – accueillait sa première soirée à guichets fermés dans sa compétition préférée, mardi 13 septembre. Pour son deuxième match de Ligue des champions, l’Olympique de Marseille accueillait le tenant en titre de la Ligue Europa, l’Eintracht Francfort. Une équipe qui n’a rien de sa splendeur de l’an dernier, depuis le début de saison. Englués dans le milieu de tableau de Bundesliga, les Allemands semblaient même arriver sans grandes ambitions, comme intimidés par une équipe de Marseille composée de joueurs habitués des grands rendez-vous : le Chilien Alexis Sanchez (ex-Barcelonais), l’Ivoirien Eric Bailly (ex-Mancunien), et même Dimitri Payet, pour une fois titularisé par son coach croate Igor Tudor. Regroupés dans leur camp, avec un bloc défensif compact, les joueurs d’outre-Rhin attendaient avec vigilance les assauts marseillais, conscients des qualités d’une équipe irréprochable en Ligue 1 depuis août, et prometteuse contre Tottenham la semaine dernière. Les espoirs étaient donc légitimes dans la cité phocéenne.

Un volcan éteint

Mais très vite, malgré ces conditions idéales, quelque chose semblait clocher. Le public était étonnament silencieux, le volcan que tout le monde attendait semblait éteint dès la première période. Pourquoi ? Peut-être stupéfait par son équipe, incapable de produire quoique ce soit avec le ballon. Les olympiens ont semblé embarrassés par la possession, pris au piège par des Allemands patients, disciplinés, et cliniques en contre-attaque. Finalement, le but concédé avant la mi-temps semblait logique, mérité, comme une punition qui devait obliger Marseille à se réveiller après la pause pour réaliser à quel niveau elle devait s’élever. Cela n’a pas suffi. Visiblement fatigués, les joueurs d’Igor Tudor n’ont, à aucun moment, semblé inquiéter Francfort. Insuffisant pour espérer quoique ce soit dans cette compétition. L’OM n’a pour l’instant plus le niveau, la classe, mais surtout le tempérament pour raviver des souvenirs d’une époque où il était devenu, « à jamais le premier » club français à inscrire son nom au palmarès de la Ligue des champions, en 1993.

16 défaites en 17 rencontres

Après cette 16ème défaite en 17 matchs de C1, l’Olympique de Marseille a prouvé qu’on ne pouvait vraiment plus compter sur lui pour trépigner d’impatience tout un mardi avant un soir de foot. Ce match était à sa portée, son stade au complet, mais il a tout gâché. Il reste encore quatre matchs pour se relever, mais désormais, on refusera de s’emballer avant les rencontres, au risque d’être déçu. Plus que le classement UEFA, auquel l’OM ne contribue pratiquement plus dès lors qu’il se retrouve en Ligue des champions en ne gagnant pas, c’est cette excitation d’avant match, à son comble mardi 13 septembre, qu’il a complètement éteint.

Luc HERINCX

Édité par Milan BUSIGNIES

Depuis lundi, 3 620 hectares sont déjà partis en fumée et près de 1 000 personnes ont été évacuées. Photo Oscar Brouchot

Un incendie d’origine vraisemblablement criminelle ravage le Médoc depuis lundi 12 septembre 2022. 3 620 hectares sont déjà partis en fumée, près de 1 000 personnes ont été évacuées, et les vents qui s’annoncent inquiètent les autorités.

Les Olympiens recevaient une équipe de Francfort en méforme dans un stade Vélodrome rempli, mardi 13 septembre. Tout semblait parfait pour retrouver les frissons du passé, mais l’OM s’est encore incliné (1-0).

Après un été qui a vu partir en fumée près de 30 000 hectares de forêt, la Gironde est de nouveau en proie aux flammes depuis lundi 12 septembre 2022. Après deux jours et deux nuits d’incendies, vraisemblablement d’origine criminelle selon le parquet de Bordeaux, 3 620 hectares de forêt sont partis en fumée dans l’arrière-pays du Médoc. Ce sont plus de 900 sapeurs-pompiers qui sont déployés sur le terrain, originaires de Gironde, des départements limitrophes et même de Rhône-Alpes. Les flammes ont détruit trois maisons et cinq hangars et granges autour de Saumos. En conséquence, 840 personnes ont été évacuées et mises en sécurité.

Le sous-préfet de Lesparre, Fabrice Thibier, s’adressait à la presse mercredi matin et dressait un tableau préoccupant. « Le feu reste actif. Le manque de pluie et les sauts de vent l’ont fait avancer sur 300 hectares » pendant la nuit de mardi à mercredi. L’essentiel des combattants des flammes sont rassemblées sur « la tête de feu à l’ouest de Sainte-Hélène ». Trois Canadair, deux Dash et trois hélicoptères bombardiers d'eau opèrent sur la zone.

Un été ravageur

Les secours sont préoccupés par les prévisions météorologiques. La zone devrait être caressée par des vents de 10 à 30 km/h, qui risquent de faire gagner du terrain aux flammes et de raviver des braises inactives dans des zones que les pompiers ont déjà quittées. D’autant plus que lundi, le mercure indiquait 37, 5 °C, du jamais vu pour un mois de septembre depuis 1987, selon Météo France. Une enquête judiciaire a été ouverte sur l’origine de l’incendie. Dans la région, plusieurs unités sont dédiées à la traque aux pyromanes et recueillent preuves et témoignages dans cette nouvelle investigation. Fin août, un pompier volontaire de 19 avait été mis en examen et écroué pour « destruction par incendie ». Il était suspecté de 31 départs de feu dans le nord du Médoc.

Les incendies du 12 juillet 2022 à La-Teste-de-Busch avaient détruit 20 800 hectares de forêt. 36 750 personnes avaient été déplacées, dont de nombreux touristes. En tout, 4 200 pompiers étaient mobilisés, dont 3 000 Girondins. Les incendies du mois d’août, au départ de Saint-Magne, ont connu un bilan tout aussi tragique et une mobilisation encore plus impressionnante. 397 sapeurs-pompiers étaient venus de nombreux pays européens et d’Outre-mer prêter main-forte aux soldats du feu locaux.

Amjad Allouchi

Édité par Baptiste Candas

 

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