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Week-end animé à la Grossau. Le festival monté l'an dernier par les habitants de ce "bout" de quartier de Neudorf propose des spectacles pour enfants, à domicile.
Le nom a changé : du « Triangle des Bermudas », l'évènement est devenu « Grossaugosse », « pour souligner l'échelle du quartier », détaille son fondateur, Patrick Bouillac. L'idée? « Permettre aux habitants d'être actifs dans le quartier sans contraintes trop importantes, et initier les enfants à différentes formes de culture. »
Singularité du festival : tout se déroule chez l'habitant. Chaque activité a lieu dans l'appartement d'un bénévole. Pour y accéder, les enfants doivent appuyer sur les sonnettes indiquées sur le programme, aux portes des immeubles. « C'est aussi l'occasion d'apprendre aux enfants à aller vers les autres », explique-t-il. Pour l'occasion, les rues comprises dans le triangle de l'avenue Jean-Jaurès, la rue Rathsamhausen et la route du Polygone seront fermées à la circulation.
Les activités classiques, comme les clowns ou la cuisine drainent le plus de public - Photo Jurgen Désor.
Patrick Bouillac proposera un spectacle de marionnettes à gaine lyonnaise (comme Guignol). Les animations sont souvent liées à l'activité professionnelle de celui qui la propose. Des ateliers cuisine et maquillage sont également proposés.
Certaines activités sont plus inattendues. « Je parle avec mes mains », initiation à la Langue des signes française (LSF), est le fait de Bérénice Uhl. Elle habite rue du Ruisseau bleu et donne des cours de LSF aux tout-petits en crèche. « C'est la première fois que je ferai un cours pour tous les âges ». C'est un professeur de piano qui propose le concert de clavecin. Céline Johann présentera un spectacle de Kamishibai, une sorte de petit théâtre d'images japonais datant du VIIe siècle.
Le kamishibai est une pratique populaire auprès des enfants japonais - Photo Jurgen Désor.
Coup d'envoi du festival samedi à 14h30, à l'angle des rue Baldner et Wighauesel. Les animations dureront jusqu'à 17h30 et redémarreront dimanche, de 14h à 16h. Un buffet sera proposé pour la cérémonie de clôture, rue du Ruisseau bleu. Il est demandé aux participants d'apporter quelque chose à boire ou à manger.
Consultez le Programme. Inscriptions obligatoires auprès de Patrick Bouillac : 06.23.86.76.11.
Yves Common
Lundi 17 octobre:
Mercredi 19 octobre:
Contacter le CSC au 03 88 30 11 96.
Jeudi 20 octobre:
Samedi 22 octobre:
Lundi 24 octobre:
La ferme Bussière abrite le Centre d'initiation à l'environnement de la ville. Mardi soir, une initiation au grand public un peu particulière été organisée : la dissection de pelote de réjection de rapace. Sandrine Adreani, du Groupe d'étude et de protection des mammifères d'Alsace (Gepma) transmet son savoir à deux initiés.
Initiations publiques à la Ferme Bussière, 155 rue Kempf, Strasbourg.
Séances de dissection de pelote tous les mardis et jeudis soir au Gepma, 8 rue Adèle Riton, Strasbourg ; 03 88 22 53 51.
Anna Benjamin
C'est tout nouveau à Strasbourg. Depuis le 21 septembre, le centre socioculturel l'Escale organise un atelier manga. Une découverte ludique et pédagogique des dessins animés japonais. Mathieu Eclancher aborde dans cet atelier les différentes facettes du travail de mangaka - l'auteur de manga - des différentes étapes de la réalisation d'un dessin à l'écriture d'un scénario. L'atelier est ouvert au public tous les mercredis, à l'Escale, 78, rue du Docteur-François. Seule condition, être âgé d'au moins 12 ans. Renseignements: ✆ 03 88 31 45 00.
Voici le cours sur la maîtrise des proportions du corps humain, base de la technique du dessin. A repeter plusieurs fois si l'on veut un jour maîtriser cet art.
Leyla Doup Kaïgama
Les 66 nouveaux conseillers des quartiers de Cronenbourg, Hautepierre, Poteries et Hohberg se sont réunis ce mardi soir pour la première fois en plenière. Cette première réunion était consacrée à l'élection de coordinateurs et d'un administrateur web pour les quatre quartiers.
Voici la liste des élus:
Coordinateur: Jonathan Saenger.
Membre de l'équipe coordinatrice: Henry Beillet, Badradine Koussa, Jean-Paul Ranslant, Cécile Sicard, Patricia Schmitt, Danièle Brunissen, Michèle Ramey, Zoubir Fallah, Philippe Kieken.
Administrateur web: Jean-Pierre Ranslant.
T.G.
La place Haldenbourg, au cœur du quartier de Cronenbourg, est devenue bien terne. Depuis bientôt trois semaines, les habitants ne peuvent plus profiter du Mutant, le supermarché discount local. En déclin, ce lieu offrait néanmoins un espace de socialisation pour les gens du quartier.
Depuis la fermeture du Mutant, les habitants doivent se déplacer jusqu'au Lidl,
situé 1km plus loin. (Photo Cuej - Floriane Leclerc)
La place Haldenbourg, au cœur du quartier de Cronenbourg, est devenue bien terne. Depuis bientôt trois semaines, les habitants ne peuvent plus profiter du Mutant, le supermarché discount local. En déclin, ce lieu offrait néanmoins un espace de socialisation pour les gens du quartier.
Des rideaux de fer baissés, quelques tags sur la façade...le Mutant du 30 rue Marie Curie est devenu un lieu fantôme. Même l'enseigne s'est volatilisée. Un coup dur pour les riverains, qui voient là disparaître leur principal lieu de ravitaillement. Pour s'approvisionner, ils doivent maintenant parcourir 1 kilomètre pour rejoindre le supermarché le plus proche, un Lidl. Une situation qui handicape les nombreuses personnes âgées qui vivent dans les immeubles voisins. Les habitants témoignent :
Les anciens clients regrettent cette fermeture pour une autre raison : malgré sa propreté douteuse, l'espace était devenu un endroit où l'on se retrouvait pour discuter. Ahcene, 66 ans, et Anne-Marie, 74 ans, y avaient leurs habitudes :
La fermeture du Mutant était prévue dans le cadre du réaménagement de la place Haldenbourg. Mais la chute de sa fréquentation a accéléré le processus, prenant de cours la municipalité. Serge Oehler, adjoint au maire, déplore la situation et annonce la suite des évènements :
Les habitants devront donc s'armer de patience. D'ici 4 ans, ils pourront à nouveau faire leurs courses dans le centre commercial qui sera construit place Haldenbourg. En attendant, les épiciers du coin se frottent les mains !
Floriane Leclerc et Victor Patenôtre
Depuis le 19 septembre et jusqu'au 17 octobre (et non pas le 7 octobre comme indique la photo), les habitants du quartier sont amenés à se prononcer sur une partie du réaménagement de la route de Mittelhausbergen. Deux solutions leur sont proposées à propos du tronçon 2, qui s'étend sur environ 200 mètres entre les rues Saint-Florent et Jules Verne.
La première favorise la mise en place d'une zone 30 dans laquelle la vitesse des véhicules est limitée à 30 km/h et où les trottoirs sont conservés de part et d'autre de la chaussée.
La seconde promeut l'installation d'une zone de rencontre, espace où tous les modes de transport cohabitent, les piétons étant prioritaires et les véhicules limités à 20km/h.
Pour voter, deux adresses :
- la mairie de quartier, 100 route de Mittelhausbergen
- le bureau de l'adjoint au maire, 9 route Marcel Proust.
T.G.
Mardi soir, au centre socioculturel de l'Elsau, le cour de lutte va bientôt commencer. Les pratiquants arrivent, se serrent la main. Certains s'échauffent déjà au sol, d'autres font de la corde à sauter. Lancé en 2007, l'atelier a de plus en plus de succès. Il attire aujourd'hui une vingtaine d'élèves assidus, venus de l'Elsau et d'autres quartiers de Strasbourg. Le professeur, Marc Thoron, leur enseigne le ju-jitsu depuis quatre ans. Son objectif : inculquer le respect et la maîtrise de soi. C'est parti pour une heure de sport intense.
Atelier lutte pour les préados : tous les mardis hors vacances scolaires de 18h à 19h. Pour les adultes : les mardis de 19h à 20h et les jeudis de 18h30 à 19h30 hors vacances scolaires. Tarifs : 15 euros/trimestre + carte de membre.
Marjorie Lenhardt
( photo: Catherine Deunf / CUEJ )
Tous les mercredis après-midi, au centre culturel Django Reinhardt, une quinzaine de femmes du quartier se retrouvent pour leur cours de chorale. Au programme, deux heures de chansons, de rires et de fou-rires. Une bouffée de bonne humeur que beaucoup d'entre elles ne ratent sous aucun prétexte.
Le chœur est né en janvier dernier, à l'initiative de Stella, une éducatrice spécialisée de la JEEP (Jeunes équipes d'éducation populaire). D'autres travailleuses sociales se joignent régulièrement aux séances, dispensées par Anne Huber.
Anne-Claire Poirier et Catherine Deunf
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