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De nouvelles entreprises vont s'installer à Cronenbourg sur la zone franche urbaine (ZFU) située rue de Hochfelden. Les ZFU offrent de nombreux avantages aux sociétés qui choississent de s'y installer. Parmi celles-ci, Tiz, une société de  création de sites internet. Son directeur Jean-François Marnette explique les raisons de son arrivée à Cronenbourg.

Rue de Hochfelden, le chantier touche à sa fin. Une partie des immeubles a
déjà été achetée. Deux des trois immeubles d'habitations sont complets. (Photo CUEJ - Thibaut Gagnepain)

En novembre, les engins de chantier vont quitter la rue de Hochfelden. Les immeubles vitrés blancs et gris accueilleront alors leurs nouveaux propriétaires. Des entreprises, des commerces et des habitants vont prendre possession des lieux. Ces constructions entrent dans le cadre de l'extension de la Zone franche urbaine (ZFU) de Hautepierre, implantée en 2007. L'objectif est d'offrir un pôle d'activités à Cronenbourg.

Les ZFU ont pour vocation d'attirer les entreprises de moins de 50 salariés. Les PME, qui s'y installent, bénéficient d'exonérations fiscales et sociales, c'est-à-dire les charges patronales. Ces économies permettent aux sociétés d'acquérir des locaux, comme l'explique Jean-François Marnette. Ce dernier est le directeur de Tiz, une entreprise de création de sites internet installée à Mundolsheim. En venant à Cronenbourg, il deviendra propriétaire de ses locaux et se rapprochera de Strasbourg.

Tiz prendra possession de ses locaux cronenbourgeois de 150 m2 dans le courant du mois de décembre : «Nous sommes dépendants d'une connexion Internet, explique Jean-François Marnette. Donc nous arriverons dès que nous serons connectés». Cette entreprise, qui compte huit personnes, est dans une période charnière. Pour le directeur de Tiz, les économies liées à son installation à Cronenbourg lui permettront d'étendre son activité et d'investir dans de nouveaux projets.


Jean-François Marnette veut notamment dévelloper des applications adaptées aux tablettes numériques. En contrepartie des exonérations, les chefs d'entreprises s'engagent. Un tiers des embauches doivent se faire parmi les habitants des quartiers sensibles. Pour Jean-François Marnette ce n'est pas un problème. La cité Nucléaire voisine peut même devenir un véritable vivier.

«L'installation de la zone franche à Cronenbourg va entraîner une dynamique économique notamment en termes d'emplois pour le quartier», explique Delphine Naillon, chargée de mission zones sensibles urbaines à la CUS. Sur les cinq dernières années, 1000 emplois ont été créés par les PME installés sur les ZFU du Neuhof et de Hautepierre.

 


 

Marion Michel

Martin Page a publié La disparition de Paris et sa renaissance en Afrique aux éditions
de L'Olivier (Photo Cuej - Fabien Piégay)

La médiathèque de la Robertsau a accueilli Martin Page pour la première rencontre avec les lecteurs de la saison. L'auteur qui écrit pour les adultes, mais aussi les enfants, s'est prêté au jeu de cette mise à nu publique.

Une vingtaine de personnes est venue écouter Martin Page parler de son dernier livre La disparition de Paris et sa renaissance en Afrique, mardi 18 octobre à la médiathèque de la Robertsau.

Héros du livre, Mathias, gratte-papier à la mairie de Paris, se retrouve au chevet de Fata Oukoumi, une riche femme d'affaires africaine. Cette dernière, suite à un contrôle d'identité, a été victime d'une bavure policière. Mathias est ainsi missionné pour trouver un moyen de réparer cette faute et calmer la polémique. Juste avant de tomber dans un comas irréversible, la riche femme lui confie qu'elle aimerait faire disparaître Paris. Une idée folle à laquelle, finalement, Mathias souhaite donner vie.

Martin Page a ouvert la saison du cycle de rencontres avec de jeunes auteurs prometteurs, mis en place en 2009 par la médiathèque. Bénédicte Junger, organisatrice et animatrice de la soirée, explique la démarche.


L'auteur s'est quant à lui laisser prendre au jeu. Entre deux digressions et des explications sur le lien entre l'humour et la tragédie, il semble tirer de cet exercice des enseignements sur sa propre création.


Elisabeth, enseignante à la retraite, est rompue à ce genre d'exercice. Aller au-devant d'un écrivain reste pour elle un "rendez-vous". Et comme pour tout rendez-vous, l'ancienne institutrice a des attentes mais également des petites astuces pour se préparer.

La prochaine rencontre est fixée au mardi 14 février. Le soir de la Saint-Valentin, les lecteurs de la médiathèque pourront découvrir un premier roman, dont le choix n'est pas encore arrêté. L'actrice Catherine Javalogues lira des extraits de l'ouvrage. Le 22 mars, l'écrivaine suédoise Katarina Mazetti viendra présenter ses romans Le mec de la tombe d'à côté et Le caveau de famille. Le 22 mai, Carole Martinez, nommée au Goncourt, concluera ce cycle. 

Fabien Piégay 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Annick Neff, Roland Saenger et François Desrues exposent les projets aux riverains. (Photo CUEJ - Anne-Claire Poirier)

Mardi 18 octobre 2011, une dizaine d'habitants s'est rendue à la réunion de concertation publique organisée par la municipalité à propos du réaménagement de la rue du Commandant-François. Le tronçon situé entre l'avenue Jacqueline-Auriol et la rue Jean-Mermoz sera restructuré dans le but de contraindre les automobilistes à lever le pied. Roland Saenger, chargé d'opération pour le réaménagement de la voie a annoncé le passage de la rue en zone 30. D'autre part, il a soumis deux projets de réaménagement à la décision des habitants :

Solution 1 : un système d'écluse

 

Solution 2 : du stationnement alterné pour pour casser la rectitude de la voie.

Les riverains présents ont opté pour la seconde solution, jugée plus sécurisante. Ils craignaient notamment que le système d'écluse envisagé dans la première solution ne provoque des accidents de la circulation.

Dans le cas où le stop installé au carrefour avec la rue Jean-Mermoz ne serait pas respecté, la municipalité ne ferme pas la porte à l'installation d'un feu tricolore.

Anne-Claire Poirier

Vu ce mardi après-midi à Rivétoile, devant la médiathèque Malraux... Trois jeunes hommes sautaient d'un bord à l'autre de la passerelle, la rivière d'un côté et un amas de vélos de l'autre, sous le regard mi-admiratif, mi-inquiet des badauds.


 

Aurélie Delmas et Laure Siegel

Le tirage au sort du 6ème tour de la Coupe de France de football a réservé un gros cadeau aux joueurs du FC Kronenbourg. Dimanche 30 octobre, ils recevront le RC Strasbourg pour un derby a priori déséquilibré. Rétrogradé en CFA 2 (5ème division) pour des raisons financières, le RCS a conservé un effectif de qualité. L’équipe de Cronenbourg, pensionnaire de Promotion d’excellence (8ème division), n’aura donc rien à perdre. Interrogée, elle refuse de s’exprimer. « Il faut nous laisser le temps de digérer », souffle l’un des entraineurs joueurs de l’équipe.

Victor Patenôtre

(Photo CUEJ - Marion Garreau)

Ce mardi après-midi, le centre socio-culturel du Neuhof organisait un atelier "bien-être" à destination des seniors dans le cadre de la semaine bleue. Une vingtaine de femmes, qui venaient de profiter de l'hebdomadaire repas des seniors, étaient présentes. Certaines, comme Josephine, ont pu se faire pomponner. De la coiffure au maquillage, Linda Gerhard a pris soin de les mettre en valeur.

L'atelier renvoie à la question du rapport au corps et à sa propre image. Il vise aussi à travailler l'estime de soi. Pour Evelyne North, organisatrice de l'animation, il y a dans le quartier une réelle demande en ce sens. D'autres ateliers du même type pourraient ainsi voir le jour, et seraient ouverts à toutes les femmes, quelque soit leur âge.

Le 2, route de la Wantzenau accueillera la nouvelle école européenne en 2014.
(Photo Cuej - Marion Kremp)

 

Dernier symbole de l'opposition au bétonnage de la Robertsau, l'abattage au début du mois d'août de quelques arbres du «petit bois», situé au commencement la route de la Wantzenau, agite quelques habitants du quartier.

Propriété de l'Etat, le terrain du 2 route de la Wantzenau accueillera d'ici 2014 la nouvelle école européenne. Début août, 1,8 hectare de bois y a été abattu afin de sonder les sols, en vue du prochain chantier. Un évènement a priori anecdotique, qui pourtant attise la colère de quelques Robertsauviens.Via le courrier des lecteurs des Dernières Nouvelles d'Alsace, des riverains expriment leurs inquiétudes et s'érigent en défenseurs des espaces naturels de la Robertsau. «L'abattage du petit bois c'est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase ! Il y a un tel fossé entre le discours de prise de conscience écologiste de la Ville et ce qui se passe en ce moment à la Robertsau. Les projets pharaoniques de la Ville entraînent la disparition d'espaces naturels indispensables à la préservation de l'environnement», s'indigne Etienne Bezler, membre d'Alsace nature et habitant de la Robertsau. Cet amoureux des arbres déplore l'absence de compensation par le reboisement. «L'argument de la Ville, c'est de dire que le petit bois n'est pas une forêt mais une friche, et donc conditionne la préservation de cet espace naturel à sa fonction pour les habitants.»

Une observation qui rejoint celle de Nicolas Pelaccia, habitant du quartier depuis plus de cinquante ans. Il s' indigne lui aussi de ce «massacre à la tronçonneuse». «Le petit bois est la marque de la Robertsau, il symbolise l'entrée dans le quartier qui se distinguait il y a peu du reste de la ville par son caractère boisé et son environnement naturel. Aujourd'hui, le béton remplace les arbres. Je porte le petit bois comme l'étendard de la lutte contre la densification urbaine de la Robertsau ! », s'insurge-t-il.

Si René Hampé, président de l'Adir, l'Association de défense des intérêts de la Robertsau, s'étonne de cette mobilisation pour une «poignée d'allumettes», il regrette tout autant la disparition des espaces naturels: «On grignote les îlots de verdure pour construire toujours plus, le Programme local de l'habitat est exagéré. Pour beaucoup de Robertsauviens, cette densification devient inacceptable !»

Marion Kremp et Anna Benjamin

Jusqu'en novembre, le chemin du Kammerfeld, dans le quartier de la Montagne Verte, est interdit à la circulation en raison de travaux sur la voirie.
 

Des trottoirs sont en train d'être aménagés dans le chemin du Kammerfeld. (photo CUEJ - Marjorie Lenhardt)

Jusqu'alors dépourvu de revêtement, le chemin du Kammerfeld va être recouvert de macadam et des trottoirs vont être mis en place. Le coût total des opérations de voirie s'élève à 100 000 euros. Un nouvel éclairage va également être installé. «Ces travaux sur la voirie font partie intégrante du chantier de la zone 30», explique Rémy Volz, chargé d'affaire du service ingénierie de la voirie à la CUS.

Autres aménagements prévus sur cette petite parcelle proche de la route de Schirmeck: la création de plusieurs espaces verts à l'entrée et à la sortie du chemin (essentiellement des massifs), ainsi que la mise en place d'un canisite et d'un conteneur à verre enterré. «Avec les nouveaux trottoirs, on risque d'avoir des problèmes pour se garer, regrette Jean-Jacques, habitant du chemin du Kammerfeld depuis 1964. Avant le début des travaux, nous avons été consultés. Quatre de mes voisins étaient favorables à la mise en place des trottoirs, et trois autres étaient contre.» La fin des travaux est prévue pour le mois de novembre.

Marjorie Lenhardt et Marine Daviller

Inauguré il y a un an, le centre culturel Django Reinhardt est l'un des axes du plan de rénovation urbaine du Neuhof. Petit à petit, les habitants du quartier  s'approprient ce nouvel équipement.

Abritant une médiathèque, une école de musique et une salle de concert, l'espace repose sur la volonté de la Ville d'amener la culture au Neuhof. Tout ici est tourné vers les musiques du monde, même la médiathèque.

Depuis son emménagement dans cette nouvelle construction il y a un peu plus d'un an, elle a quadruplé ses inscriptions pour atteindre 1700 inscrits. L'école de musique,elle, a doublé son nombre d'adhérents.

Au menu: cours de percussion africaine ou de jazz manouche. Comme tous les samedis, Francko Merhstein, guitariste professionnel issu de la communauté manouche du quartier, transmet à ses élèves sa passion pour cette musique inventée par un certain Django Reinhardt ...

La salle de concert est la seule à Strasbourg à ne proposer que des concerts de musique du monde et reste essentiellement fréquentée par un public extérieur au quartier. Le directeur, Jean-François Pastor, estime qu'uniquement 15 à 20% des spectateurs résident dans les environs. « C'est pas pour moi. A 52 ans, qu'est-ce que je vais y faire ? », s'interroge Nadine, habitante du Neuhof. Quant à Claudine, ça ne lui dit rien : « J'ai autre chose à faire à la maison. »

Le jour de l'inauguration du centre, Roland Ries, maire de Strasbourg déclarait: « C'est un élément important pour la rénovation du Neuhof. A côté des habitations et de l'emploi, il faut de la culture.»

Un an après, force est de constater que les tarifs abordables ne suffisent pas à attirer certaines populations. « Notre centre est un encouragement à l'accès à la culture, mais notre programmation musicale ne vise pas uniquement les habitants du Neuhof. Ils n'ont pas l'habitude de pratiques culturelles et il faudra travailler sur le long terme pour casser les barrières, explique Jean-François Pastor. C'est une éducation et un accompagnement vers les lieux culturels qui les feront venir. Les réseaux associatifs et les acteurs culturels du quartier travaillent en ce sens. » 

Mais il leur faudra du temps, peut-être le temps que les jeunes enfants du Neuhof deviennent adultes. 

Catherine Deunf / Vidéo: Thomas Richard

Au stade Michel-Walter, les filles aussi ont droit à leur place sur le terrain. Depuis deux semaines, Yüksel Eker et Cheraz Ghrieb travaillent donc à la création de la première équipe de footballeuses de l'histoire du CS Neuhof. Pour l'instant, l'équipe est constituée de sept championnes en herbe, âgées de 10 à 13 ans. Le club offre les frais d'inscription à chaque nouvelle recrue. Les entraînements ont lieu les lundis et mercredis soir à 19h. Renseignements au ✆ 03 88 39 75 88.

(Photo CUEJ - Anne-Claire Poirier)

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