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  • La taxe d’habitation est payée par tous les habitants d’une commune, qu’ils soient propriétaires ou locataires, une exonération étant toutefois accordée aux faibles revenus. La taxe foncière bâtie, quant à elle, concerne uniquement les propriétaires. Ces taxes « ménages » entrent dans le budget des collectivités locales et permettent de financer les services sociaux, scolaires, les équipements sportifs et culturels, la voirie ….
     
  • La taxe sur le foncier non bâti concerne les propriétaires de terrains, qu’ils soient occupés ou non (carrières, étangs, serres). Les recettes sont reversées aux communes.
     
  • Depuis la réforme de 2011, la fiscalité locale a été remaniée. Chaque niveau de collectivité territoriale perçoit les recettes des taxes ménages : les communes sont destinataires des trois taxes ménages alors que les départements bénéficient d’une part de la taxe sur le foncier bâti. Les régions ne perçoivent plus aucune taxe ménage.
     
  • La taxe professionnelle, abolie en 2011, est remplacée par la contribution économique territoriale, perçue par le secteur communal.
  • La valeur locative cadastrale sert à calculer les taux de taxes. Elle représente le loyer annuel théorique qu'un bien pourrait rapporter s’il était loué. Elle dépend notamment de la surface du logement, du quartier dans lequel il se situe.
    Les valeurs utilisées aujourd'hui ont été déterminées selon le marché locatif de 1970. Elles sont revalorisées tous les ans par la loi de finances qui applique un coefficient unique mais qui ne tient pas compte des disparités locales.

     
  • Pour chaque graphique et chaque carte de notre dossier, les taux de taxe affichés sont à comprendre en points et non en pourcentage (ex: En 2003, Strasbourg a un taux de taxe d'habitation à 22,68%. En 2012, il est à 24,02% : l'écart est de 2 points et l'augmentation est de 6%).
     
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