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Les kebabs dans la sauce

13 novembre 2020

Les kebabs dans la sauce

Sur la route de Bischwiller, les kebabs s'accumulent du nord de la mairie de Schiltigheim jusqu'au sud de Bischheim. Face à une ...

Les années 1950 signent le déclin du tramway. Si la fréquentation a augmenté pendant la Seconde Guerre mondiale, elle baisse de nouveau ensuite. Moins cher, plus rapide et surtout moins encombrant, le bus vole peu à peu la vedette au tramway.  Alors que la voiture se démocratise, la priorité est de lui réserver l’espace de circulation. Les lignes ferment les unes après les autres et la dernière, circulant du Neuhof à Hoenheim, est arrêtée le 30 avril 1960.
Photo prise en août 1958 à l’actuel 73, rue de la République (Hoenheim)
© Strasbourg-Tramway © Emma Steven

Ouvriers sur les vestiges de Fischer

13 novembre 2020

Ouvriers sur les vestiges de Fischer

À l’entrée sud de Schiltigheim, c’est sur les vestiges de la “nouvelle salle de brassage”, bâtiment phare de l’usine Fischer, qu’une ...

Le parvis de la médiathèque rebat les cartes

13 novembre 2020

Le parvis de la médiathèque rebat les cartes

 

Une esplanade piétonne doit être aménagée entre la médiathèque Nord et l'église Sainte-Famille. Les voitures ne passeront plus devant ces édifices, libérant une ...

"J’ai eu un coup de cœur pour l’appartement." Pierrick Cousin, ingénieur en informatique de 25 ans, a emménagé il y a un an dans un deux-pièces de 49 m² situé sur le site de l’ancienne friche France Télécom, à Schiltigheim, qu’il loue 650 euros par mois. "C’est compliqué de trouver un logement en location sur Strasbourg. Avant, j’avais un studio à Cronenbourg ; aujourd’hui j’ai plus de place."

D’après Frédérique Ihli, directrice de l’agence immobilière Stéphane Plaza de Schiltigheim, le secteur attire de plus en plus de jeunes. "Il y a beaucoup plus de demande que d’offre, précise-t-elle. En moyenne, un deux-pièces à Schiltigheim coûte 600 euros par mois à la location. À Strasbourg, il faut débourser environ 850 euros pour la même superficie." Pour Pierrick, le stationnement était aussi un critère : "Je travaille à Strasbourg, et j’avais besoin d’une place de parking."

Attirés par la capitale de l'Eurométropole

Pour la famille Neumann, qui habite depuis quatre ans un appartement de l’écoquartier Adelshoffen à Schiltigheim, la proximité avec Strasbourg était essentielle. En vingt minutes de bus, Ève peut rejoindre la gare SNCF de Strasbourg où elle travaille en tant qu’agent d’accueil. L’aînée se rend facilement tous les jours au lycée Fustel-de-Coulanges, bien coté, en plein cœur du centre historique de Strasbourg. La cadette fréquente l’école Exen de Schiltigheim, à une centaine de mètres de leur domicile. "Pour ce qui est des commerces alimentaires ou la poste par exemple, on a tout à proximité, précise Ève. En revanche, on préfère aller à Strasbourg pour nos loisirs, comme au cinéma et au restaurant. Il y a une meilleure ambiance, ça bouge, il y a plus d’événements qu’à Schiltigheim."

À Bischheim, Doris Muller, pensionnaire de la résidence pour personnes âgées Charles-Huck depuis trois ans, trouve tout sur place: "Il y a des boulangeries et des supermarchés. J’ai aussi mon médecin et un laboratoire d’analyses médicales." Les seules fois où Doris se rend à Strasbourg, où elle habitait auparavant, c’est pour faire du shopping et aller chez le podologue.

"Mon sang n’a fait qu’un tour !" Assistante maternelle depuis douze ans, Myriam Reiss est passée près du drame au printemps. Alors qu’elle traverse au passage piéton devant l’école maternelle Léo-Delibes accompagnée de cinq enfants, une automobiliste dépasse deux voitures garées en double file. Au passage piéton, elle pile devant Renaud, 5 ans, sous la garde de Myriam Reiss. 

Pour cette assistante maternelle, emprunter la route de Bischwiller est une source d’inquiétude. Pourtant, c’est un passage incontournable pour se rendre à Léo-Delibes. "C’est une grande artère, très passante. Je ne suis pas tranquille", confie-t-elle. Une crainte partagée par d’autres parents d’élèves comme Élodie, mère de deux garçons scolarisés à la maternelle. "Le passage piéton est très dangereux. Je ne traverse jamais ici, les voitures roulent à une vitesse folle", témoigne-t-elle. 

Sur le parking situé en face de l’entrée de l’école s’entassent une vingtaine de voitures aux heures de sortie. Alors que des véhicules sont garés en enfilade, d’autres stationnent en double file, compliquant le passage des piétons. Pour l’assistante maternelle, le parking "est un passage pour les poussettes et les piétons et pourtant les voitures sont en double-file, moteurs allumés. C’est stressant. Pour surveiller les enfants sur le parking, il faut avoir trois paires d’yeux".

 

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Déminéralisée, la zone deviendra une esplanade piétonne végétalisée. © Camille Lowagie

 

 

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Le debouché de la rue de Wissembourg est fermé à la circulation depuis 2018. © Camille Lowagie

 

Casse-tête postal

13 novembre 2020

Casse-tête postal

Bischheim et Hoenheim partagent le même code postal depuis 48 ans. S’ajoutent à cela 19 rues homonymes qui ne facilitent pas le travail des ...

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