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Le gardien de la déchèterie a préféré demeurer anonyme (Photo : Cuej / ES)

Stefanie Ludwig

Les dépôts sauvages autour de la déchèterie de Koenigshoffen se sont multipliés depuis sa fermeture il y a deux mois. Cuej / ES

Les habitants du Neuhof disposent de peu d'espaces verts pour passer leur temps libre. Un jardin partagé promis depuis plusieurs années pourrait être la solution, mais sa mise en pratique se fait attendre.

 

Malika Souci, membre de l'association CLCV (Consommation, Logement et Cadre de Vie) présente le concept du jardin partagé au Neuhof.

 

L’idée date de quatre ans : créer un jardin partagé pour permettre aux habitants du Neuhof de se rencontrer et de planter des légumes, des fruits, des fleurs… A l'époque, le projet a été initié par Malika Souci, ancienne conseillère municipale de Strasbourg, elle-même habitante au Neuhof, et Christel Kohler, adjointe au maire de Strasbourg.

Grâce à la CLCV (Consommation, Logement et Cadre de Vie), une association qui s’engage pour la défense des locataires, et à l’accord de la mairie -prête à payer les travaux- le projet avance. Mais le choix du jardin pose problème : A plusieurs reprises, le terrain a été redéfini. « On a eu des soucis de communication entre les différentes parties, raconte Malika Souci. Un jour, on a mis des poteaux pour délimiter l’espace d'un jardin en pensant que la question du terrain serait réglée. Mais dès le lendemain la mairie de Strasbourg les a retirés parce qu'apparemment elle n'avait pas été consultée. »

Récemment, tous les acteurs se sont mis d’accord sur un terrain triangulaire de 200 à 300 m² , situé dans la rue de l’abbé de l’épée, près de l’Espace Django-Reinhardt et du terminus de la ligne C du tram. La date d’achèvement est prévue pour le mois d’octobre, mais les travaux n'ont toujours pas commencé. Le terrain reste inchangé et visiblement loin d'être prêt à accueillir les habitants du Neuhof.

Malgré toutes les difficultés auxquelles Malika Souci a dû faire face ces dernières années, la militante et jeune retraitée garde espoir : « Ce terrain est parfait. Avec un peu de chance on aura notre jardin partagé au printemps prochain. »

 

 

Un vote en ligne est ouvert jusqu’au 31 octobre pour élire les lauréats des Oscars du sport. Chacune des quatre catégories (meilleur sportif, meilleur espoir, équipe méritante et coup de cœur) oppose deux à trois nominés.

Louay Kerdouss

 

Implantés dans le quartier ouest depuis 30 ans, les Petits frères des pauvres ont déménagé leur local de Cronenbourg à Koenigshoffen au mois de juillet. Depuis, l’association a vu tripler le nombre de personnes qu’elle accueille chaque semaine.

Ils sont déjà une petite dizaine à la permanence des Petits frères des pauvres, à 14h, ce mardi. Assises sur des chaises colorées, Madonna et Liliane discutent autour d’une tasse de café, tout en dégustant le gâteau aux pommes que Christian, le nouveau venu, vient de rapporter. Une affluence assez forte pour une permanence, selon Coralie Lavenu, salariée de l’association, fréquentation qui s’explique par un récent déménagement du local. « Avant, nous étions situés à Cronenbourg. Mais le local n’était pas assez visible, et certaines personnes avaient un sentiment d’insécurité dans le quartier. »

La mission des Petits frères des pauvres consiste à accompagner des hommes et des femmes souffrant de solitude, de maladies graves ou de précarité, principalement âgés de plus de 50 ans. Un accompagnement qui se matérialise par des visites à domicile effectuées par des bénévoles et un accueil physique dans les locaux de l’association.  La structure organise aussi des repas, des sorties ou des séjours de vacances pour les personnes qu’elle accompagne.

Une ouverture au quartier

« L’idée, c’est de proposer ici un cadre chaleureux », explique Coralie, qui encadre la permanence de Koenigshoffen avec deux bénévoles. « Rien n’est imposé. Si quelqu’un veut faire un jeu de société, discuter, ou même diffuser ses photos de vacances… on s’adapte. » L’association souhaite s’ouvrir davantage au quartier, en permettant à des personnes qui ne répondent pas à tous les critères - excepté celui de l’âge - d’assister aux permanences.  

« Le but n’est toutefois pas de devenir un club du 3e âge », précise Yann Lejeune, responsable d’équipe à Strasbourg. Mais de donner de la visibilité aux actions de l’association.  « La plus grande difficulté, c’est de repérer les individus les plus isolés », selon Coralie Lavenu. « Si nous nous ouvrons au quartier, peut-être que l’on pourra toucher d’autres personnes. »

Les permanences des Petits frères des pauvres ont lieu les mardis, jeudis et samedis après-midi de 14h à 17h,  42 rue de l’Engelbreit.

Habitués des lieux ou chez les Petits frères des pauvres pour la première fois, ils racontent leur histoire.

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Depuis février dernier, 135 panneaux solaires flottent sur le plan d’eau du Girlenhirsch à Illkirch-Graffenstaden. C'est la première fois qu'une ville française utilise cette technologie déjà bien développée au Japon. Le dispositif pourrait ouvrir la voie à une installation de plus grande envergure d’ici 2023.

Nicolas Grellier

Parmi les onze nominés en lice pour les Oscars du sport d’Illkirch, Raphaël Poinsignon pourrait voir couronner ses six ans de pratique de bujutsu le 31 octobre. A l’âge de 55 ans, il est la première ceinture noire formée au sein du club Illkirch bujutsu. Ce responsable technique à l’Université de Strasbourg fait de cet art martial un élément d’équilibre dans sa vie. Dans le dojo Messmer où il s’entraine deux fois par semaine, Raphaël est devenu un exemple pour les autres élèves.

Madonna préférait le local de Cronenbourg que celui de Koenigshoffen, mais elle continuera tout de même de venir chez les Petits frères des pauvres.

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