Cette nouvelle affaire est la dernière d'une longue série d'affaires concernant Rachida Dati. © Nikeush
Ce mardi, le parquet de Paris a annoncé l’ouverture d’une nouvelle enquête visant Rachida Dati, qui n'aurait pas déclaré des bijoux auprès de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique. Une annonce qui vient s’ajouter à une série d’affaires concernant la ministre de la culture.
Les ennuis judiciaires s’accumulent pour Rachida Dati. La brigade financière et anti-corruption a ouvert une enquête suite à la non-déclaration de bijoux auprès de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). En avril, une enquête de Libération révélait que la ministre de la Culture démissionnaire avait omis de déclarer 420 000 euros de bijoux dans ses différentes déclarations de patrimoine. D’après le quotidien, la valeur du patrimoine déclaré de Rachida Dati s’élevait à un peu plus de 5 millions d’euros dans la dernière déclaration transmise à la HATVP. Aucune mention n’était faite de bijoux, alors même que les responsables politiques sont tenus de les déclarer lorsque leur valeur dépasse les 10 000 euros.
Bientôt jugée pour corruption
L’ancienne garde des Sceaux est déjà mise en cause dans différentes affaires. Elle devrait prochainement être jugée pour corruption et trafic d’influence devant un tribunal correctionnel dans l’affaire Ghosn-Dati. Plus récemment, une enquête du Nouvel Obs et de Complément d’enquête révélait que Rachida Dati aurait touché environ 300 000 euros d’honoraires non déclarés de la part de GDF-Suez. La ministre de la culture nie toutes ces accusations en bloc. Contactés par l’AFP, les avocats de Rachida Dati n’ont pas donné suite.
Augustin Brillatz avec AFP.