Un nouveau plan de rigueur a été adopté vendredi soir par le gouvernement, accédant aux conditions posées par l'Union européenne, le FMI et la Banque mondiale. Le salaire minimum sera diminué de 22% et 15 000 postes seront supprimés dans la fonction publique. Le plan doit être ratifié dimanche par le Parlement.
Papademos et Papandreous vendredi, lors des négociations. / Capture d'écran Youtube
La potion est amère. Le plan d'austérité grec a été adopté dans la nuit de vendredi par le gouvernement grec dirigé par Lukas Papadémos, à l'issue de longues négociations entre les trois partis de la coalition au pouvoir. Six ministres, issus du Pasok (parti socialiste) et du Laos (extrême droite) ont démissionné, refusant les conditions que l'Eurogroupe impose au pays en contrepartie de la mise en place du plan d'aide de 130 milliards d'euros. Un plan sans lequel la Grèce ferait défaut, le 20 mars prochain, date à laquelle elle doit rembourser 14,5 milliards d'euro d'obligations arrivées à terme.
Le plan d'austérité prévoit notamment :
Après une première journée de mobilisation vendredi, les deux syndicats majoritaires, GSEE et Adedy, appellent à une nouvelle journée grève générale samedi. Mais la réelle épreuve de force aura lieu dimanche, date à laquelle le parlement grec doit à son tour ratifier le plan d'austérité, et où les opposants de tous bords ont appelé à manifester devant le parlement pour maintenir la pression sur les députés.
Dans les rues d'Athènes vendredi. / Capture d'écran Youtube.
Elsa Sabado