Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a annoncé, le 10 septembre, sa volonté d’annexion d'une partie de la Cisjordanie occupée, la vallée du Jourdain, en cas de réélection le 17 septembre prochain. En pleine campagne législative, le leader de droite souhaite conquérir l’électorat des juifs orthodoxes, favorables à l’annexion de la Cisjordanie, alors qu’il est au coude à coude avec son rival du centre droit, Benny Gantz, du mouvement Bleu Blanc.
La Cisjordanie est en partie occupée par Israël depuis 1967, suite à la défaite des pays arabes lors de la guerre des Six Jours. Benjamin Netanyahou, en poste depuis 2009, a multiplié les dispositions en faveur des colonies dans les territoires palestiniens : légalisation, incitations fiscales, aides financières gouvernementales. Les colonies sont pourtant illégales au regard du droit international.
Les villes palestiniennes exemptées
Mais pour briguer un cinquième mandat, Benjamin Netanyahou souhaite aller plus loin dans l’annexion : exercer la souveraineté israélienne sur la vallée du Jourdain, jusqu'au bord de la mer Morte. Il a précisé que l’annexion ne concernerait pas la ville de Jéricho et les villages palestiniens. Une promesse qui risque, cependant, de mettre à mal le projet de constitution d’un Etat palestinien. Les Etats-Unis doivent présenter un plan de paix pour la région à l’issue des élections, alors que Donald Trump soutient la politique de Benjamin Netanyahou.
Pauline Boutin et Benjamin Martinez
Noël fait grimper les ventes
Si la rentrée littéraire reste l’un des moments forts pour les libraires en terme de ventes, elle fait surtout office de rampe de lancement pour les quatres plus importants mois de l'année qui s’annoncent, avec en ligne de mire les fêtes de fin d’année : « On réalise plus d’un quart de notre chiffre d’affaires seulement sur le mois de décembre », s’enthousiasme t-il.
« Ce sont les prix littéraires attribués en novembre qui font vendre », analyse l’éditeur Jean-Luc Barré. Forts d’une nouvelle médiatisation, les livres consacrés par les jurés vont alors réapparaître en haut des étals. Du côté des éditeurs, on confirme cette tendance : « Les ventes de Noël sont considérables, sans aucun doute les meilleures que nous réalisons », confie Jean-Luc Barré. L’ancien écrivain l’affirme, le livre fait partie des valeurs sûres que l’on retrouve régulièrement sous le sapin. « C’est un produit que les gens veulent et aiment offrir », affirme l’ancien écrivain.
Robin Magnier
L'e-cigarette : un investissement payant ?
Avec le boom de la cigarette électronique dans les années 2011-2013, les magasins spécialisés dans les produits de vapotage sont désormais bien visibles dans les rues. Gérant d'un « Vapo Shop » dans le quartier de la Krutenau à Strasbourg, Didier Freund fait partie de ceux qui ont surfé sur cette vague. « J'ai ouvert mon magasin en 2013, quand j'ai commencé à vapoter pour arrêter de fumer, et que j'ai vu que ça marchait », raconte-t-il. Si les prix d'une cigarette électronique peuvent varier de 25 à 800 euros, Didier Freund s'arrête au palier de 130 euros. « C'est un bon investissement, affirme-t-il. Il faut compter six euros les 10 ml, ce qui équivaudrait à un paquet de cigarettes à seulement un euro. » Pour arrêter de fumer, la stratégie de l'e-cigarette semble faire ses preuves : selon le Baromètre de Santé publique France, 700 000 personnes se seraient sevrées grâce à elle, entre 2010 et 2017.
La guerre des vape shops et des tabagistes
Forcément, le marché du tabac en pâtit. Jeudi 12 septembre, le fabricant britannique de cigarettes British American Tobacco (BAT) a annoncé la suppression de 2 300 emplois dans le monde, pour se réadapter aux nouveaux modes de consommation.
En France, l'abandon de la cigarette traditionnelle s'observe de manière spectaculaire : depuis 2016, le nombre de fumeurs a baissé d'1,6 million. 2019 est une année charnière pour la cigarette électronique : avec la loi anti-tabac du gouvernement, le prix du paquet frôle maintenant les 10 euros.
Face à cela, les bureaux de tabac s'adaptent : beaucoup ont désormais une étagère consacrée aux produits de vapotage. Une concurrence nouvelle pour les magasins spécialisés, qui ne semble pas inquiéter le gérant du Vapo Shop de la Krutenau. « Les buralistes n'y connaissent pas grand chose, estime-t-il. Ils peuvent vendre, mais n'ont pas bonne réputation. Quand une e-cigarette tombe en panne, ils ne savent pas la réparer et n'ont pas de service après-vente. » Les magasins spécialisés représentent actuellement 55% du marché français de la vape. Internet en détient 25%, tandis que les bureaux de tabac représentent 20% des ventes.
Caroline Celle