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Du côté des démocrates, la défaite est aigre. Leur cheffe Nancy Pelosi a réagi sur Instagram, regrettant « [la normalisation] de l’illégalité et [le rejet] de l’équilibre des pouvoirs de notre Constitution ».

Les médias conservateurs applaudissent, ceux démocrates font grise mine

La victoire fut facile selon les médias conservateurs - « accablante » pour Fox News- qui ne cessent de rappeler que le locataire de la Maison Blanche « a toujours nié les faits » et « maintient son innocence », comme le fait le New York Post.

Railleur, le président américain a réagi à l’échec de la procédure de destitution mercredi soir sur Twitter. « Trump 4eva », « Trump pour toujours ». Comprendre qu’il entend rester à la Maison Blanche ad vitam æternam.

L'équipe de France a participé trois fois aux Jeux olympiques. Photo Jérémy Kergourlay / CC BY-SA 2.0

La procédure de destitution a échoué, mercredi 5 février, à déboulonner le président américain. Pas vraiment surprenant vu des Etats-Unis.

Le suspense n’était pas vraiment à son comble. Mercredi 5 février, Donald Trump a, sans surprise, été acquitté par les élus des Etats-Unis sur les chefs d’abus de pouvoir et d’obstruction au Congrès. Un échec pour les démocrates, qui avaient entamé la procédure d’impeachment après la découverte d’échanges téléphoniques entre le 45e POTUS (President of the United States) et son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, visant à incriminer l’ex vice-président Joe Biden.

Le juge de la Cour suprême, en charge du dossier, a prononcé l’acquittement en direct sur la chaîne parlementaire C-SPAN : « Il est ainsi ordonné et jugé que ledit Donald John Trump soit, et est par la présente acquitté des charges desdits articles. »

Plusieurs manifestations sont prévues jeudi, pour la neuvième journée interprofessionnelle contre la réforme des retraites. A Montpellier, Nice, Béziers et Sète, les manifestants ont commencé dès le matin à réclamer le «retrait d’un projet injuste et dangereux», à l’appel de la CGT, FO, Solidaires, de la FSU et d’organisation de jeunesse (Unef, MNL, UNL). Suivez nos informations, actualisées régulièrement par notre deskeur, Nicolas Massol.

Strasbourg : près de 1000 personnes

Un millier de personnes sont parties de la place de la Bourse à 14 heures. Dans la capitale alsacienne, la mobilisation a commencé très tôt ce matin : à partir de 6h30, lycéens et professeurs ont organisé le blocage de l'établissement Marie-Curie, pour protester contre le contrôle continu dans le nouveau baccalauréat. Une partie d'entre eux avait l'intention de rejoindre l'Assemblée générale contre la réforme des retraites, à l'Institut le Bel.

Arrivés quai des Bâtelier, au niveau de la permanence d'Alain Fontanel, les manifestants ont fait une station. Et protesté contre leur expulsion musclée lors des vœux du premier adjoint au maire de Strasbourg et candidat LREM à l'élection municipale, jeudi 30 janvier.

Vers 15h45, le cortège est passé sans s'arrêter place Kléber. Direction le commissariat pour demander aux forces de l'ordre de relacher les trois bloqueurs du lycée Marie-Curie en garde à vue. On attend la traditionnelle antienne "Libérez nos camarades" incessamment sous peu. 

Mulhouse : 500 personnes selon les organisateurs, 350 selon la police

Les manifestants haut-rhinois sont partis peu après 14h15 de la place de la Bourse. C'est légèrement plus que le mercredi 29 janvier, où l'on avait compté environ 300 batteurs de pavé.

Paris : 130 000 personnes selon la CGT, de la Gare de l'Est à la place de la Nation

"La mobilisation, elle est là, et tous ceux qui refusent de la voir doivent ouvrir les yeux", a déclaré le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, juste avant le départ du cortège de la Gare de l'Est en direction de la place de la Nation (AFP). Malgré l'enthousiasme du syndicaliste moustachu, nos confrères du journal Le Monde ont noté que "le cortége semblait plus maigre que lors des précédentes journées de mobilisation". Le patron de Force ouvrière, Yves Veyrier, a lui reconnu qu'il était "difficile de mobiliser largement parce que le mouvement est très long.". Pour faire durer le mouvement, il a promis à l'AFP que les syndicats s'efforceront d'être "imaginatifs" pour la suite. De là à appeler l'imagination au pouvoir...

On a aussi noté la présence de Jean-Luc Mélenchon, au bord du cortège. Comme à son habitude lors des manifs intersyndicales, le leader de la France insoumise a planté son chapiteau sur le parcours du cortège.

De son côté, l'Unsa-Ratp a appelé à un "lundi noir" le 17 février dans les transports en Ile-de-France.

Rappel : lors de la précédente manifestation, le 29 janvier, ils étaient 180.000 selon la CGT, 13.000 selon le ministère de l'Intérieur.

Lyon : 8 000 manifestants selon les syndicats, 5 300 selon la police

Partis de bon matin, à 11h30, de la manufacture des tabacs, les manifestants se sont retrouvés place Bellecour à 14h45. La manifestation s'est prolongée en fanfare et dans une ambiance sympathique, captée par nos confrères du Progrès.

Toulouse : 35 000 personnes selon les manifestants, 3 500 selon la préfecture

Deux cortèges sont prévus ce jeudi. La manif intersyndicale est partie à 10 heures de Saint-Cyprien. Moins matinaux, des Gilets jaunes se sont donné rendez-vous à 14 heures à la station de métro Capitole, pour une manifestation non déclarée.

Au menu du cortège syndicale, des tubes un peu old school pour que tout le monde puisse chanter :

Mais aussi des morceaux disco en bleu de travail, pour montrer qu'après deux mois de mobilisation, les anti-réforme des retraites ont encore du punch :

 

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