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Michel, ancien militaire, vit dans la rue depuis 30 ans. Vidéo Aïcha Debouza / Cuej

Banque mondiale (IEA Statistics)

Marine de l'Échoppe magique. Photo Thémïs​​​​​​​ Laporte / Cuej

Une étude révèle qu’un candidat dont le nom a une consonance maghrébine a 25% moins de chance d’être embauché qu’une personne avec un nom d’origine européenne. Le gouvernement a dévoilé, jeudi 6 février, le nom de sept entreprises françaises soupçonnées de discrimination à l’embauche.

La fiction devient réalité

« Tout le monde vit sa passion différemment, c’est ça la magie ! témoigne Boris, le plus geek de ces Potterheads. Pour le milieu des fans que j’ai côtoyé, ça peut être un échappatoire. Certains sont seuls, y trouvent un refuge ou un moyen de communiquer sur un intérêt commun. » Les interprétations et objets de collection se partagent sur les réseaux sociaux, des amitiés se créent lors des événements. 

Pourquoi transposer cette fiction dans le réel ? « Le manque ! », répond Marine dans sa boutique. Dans l’attente de livres, de films, la frustration se fait sentir et les fans de la première heure écrivent à leur façon, la suite de l’histoire.

Mariella Hutt et Thémïs Laporte

Portrait chinois de Potterheads :

« Entrer complètement dans cet univers »

Nés moldus - comprendre sans pouvoirs magiques - les fans tentent d'instiller une dose de fantastique dans le monde bien tangible des humains. Mélissa, étudiante en communication de 24 ans grimée en professeur de voyance, analyse : « J. K. Rowling a réussi à créer un monde très particulier, comme l’avait fait Tolkien avant elle. Les lecteurs ont envie d’en savoir plus, on peut entrer complètement dans cet univers. » 

Enfin, pas tout à fait. « J’aimerais vraiment aller à Poudlard mais bon… Je sais que c’est impossible », sourit Syl, lycéenne. L’envie d’expérimenter cette magie, « dans laquelle on ne peut pas vivre au quotidien » la pousse à faire du loisir solitaire qu’est la lecture une activité sociale. « S’il y a un événement Harry Potter, je sais que je vais aimer, c’est bon ! J’y vais direct. »

La majorité des sans-abri du passage se rendent à l'association Ithaque afin d'avoir une cure de sevrage alcoolique. Photo Aïcha Debouza / Cuej

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