Vous êtes ici

Le module est validé, il peut être inséré dans un article pour être consulté par les internautes.

Roberta Metsola, présidente du Parlement Européen rend hommage à Alexei Navalny et les autres victimes du régime russe. © Fred MARVAUX - Parlement Européen 2025

Ce jeudi, dans l'hémicycle très peu de députés étaient présents. © Photo de PNW

[ Plein écran ]

Les députés ont débattu de sujets internationaux ce mardi 11 février 2025. © Nataya Sensei, Pexels

Outre cet accord, l’Union européenne a aussi adopté des mesures d'assistance à l’armée rwandaise pour lutter contre le terrorisme au Mozambique. “Le Rwanda envahit le Congo et nous, on envoie encore des armes au Rwanda ?” s’interroge Marc Botenga du groupe parlementaire (The left), qui appelle à suspendre cet accord  et à imposer ‘’un embargo militaire” au pays dirigé par Paul Kagamé.

 

Le premier protocole d’accord entre Bruxelles et le Rwanda a été signé il y a un an. Il garantit l’approvisionnement en matières premières (Or, lithium, niobium…). Celles-ci sont utilisées pour la fabrication de smartphones et de batteries pour les voitures électriques. L'objectif étant de réduire sa dépendance à l’égard de la Chine. En échange, l'Union européenne apporte un financement destiné à développer les infrastructures minières du pays. Mais cet accord suscite des controverses. Des députés écologistes dénoncent l’exploitation des enfants dans ces mines. En 2024, l’UNICEF annonçait que plus de 350 000 enfants sont concernés.

Les drapeaux de l'Union Européenne et de la Suède en berne, le 10 février 2025. © Parlement Européen - 2025

Escalade de violence en RDC : l’UE invitée à suspendre ses accords avec le Rwanda

Les eurodéputés appellent l'Union européenne à suspendre les accords passés avec le Rwanda. En cause, l'escalade de violence à Goma, ville située à l’est de la République democratique du Congo où le groupe paramilitaire du M23 soutenu par Kigali, renforce son contrôle depuis le début de l’année. “Nous devons adopter des sanctions pour  frapper là où ça fait mal”, soutient Hilde Vautmans, membre du groupe parlementaire Renew (centristes, libéraux).

Jeudi 13 février 2025

Cette opposition des pays européens a été soutenu à l'extrême droite de l'hémicycle. Beaucoup d'eurodéputés ont dénoncé ce certificat et la reconnaissance de la GPA. "L'utérus de la femme n’est pas un objet de commercialisation", s’est insurgé Paolo Inselvini, député du groupe des Conservateurs et Réformistes européens (ECR, extrême droite, conservateur). "Il ne faut pas laisser l'extrême droite s’emparer de ces sujets", a soutenu la député Fabienne Keller (Renew, centristes) qui, continue avec ses collègues de gauche et d'extrême gauche, de soutenir la législation.

Dans ce climat, la capacité des États membres à trouver un accord pour voter à l'unanimité l’adoption de ce projet de loi est donc remise en question. La prochaine réunion à ce sujet, entre les 27 ministres européens, se tiendra à Bruxelles, le 17 mars 2025.

Stéphanie Ghacibeh, Iris Pavie, Esther Sarazin

Pages