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Nouveau préparateur physique du club, Damien Ollive a donné son premier entrainement, vendredi 27 septembre / Vidéo Hugo Bossard
La 47ème saison du Théâtre alsacien de Schiltigheim est lancée avec l’ouverture de la billetterie ce lundi 30 septembre. La première représentation aura lieu le 18 octobre au Brassin de Schiltigheim.
L’Association du Théâtre Alsacien de Schiltigheim (ATAS) défend le dialecte local en divertissant le public depuis 47 ans. Deux pièces de théâtre sont présentées chaque saison : la première est jouée en octobre et la deuxième en février/mars. Le public est fidèle au rendez-vous, selon Christophe Welly, président de l’association : « Chaque année, environ 3 500 spectateurs assistent à nos représentations. Le public est composé d’environ 10% de Schilikois, 88% d’autres communes bas-rhinoises et 2% viennent d’Allemagne. »
Le répertoire de l’ATAS est majoritairement issu de pièces de boulevard adaptées en alsacien. Mais depuis 2014, il n’est plus nécessaire de comprendre le dialecte pour assister aux spectacles : « Nous avons mis en place un écran avec des sous-titres. Cela permet aux francophones de venir nous voir. Mais l’alsacien est tellement riche, que certains dialectophones m’ont fait remarquer que ces sous-titres leur permettaient à eux aussi d’apprendre des mots qu’ils ne connaissaient pas ! »
La troupe se produit dans la salle du Brassin, cédée en 2010 par l’association du Foyer de la Paroisse Ste-Famille à la Ville de Schiltigheim pour en faire un lieu de spectacle. La saison 2019/2020 débutera avec Siasser Sturm im Minischterium de Claude Hermann, une comédie adaptée de Panique au Ministère de Jean Franco et Guillaume Mélanie. Elle sera jouée par six comédiens, qui répètent la pièce depuis début septembre. Six représentations seront proposées entre le 18 et le 27 octobre. Réservations en ligne sur billetterie-webatas.fr ou par téléphone au 06 98 60 17 31 du lundi au vendredi 9h-12h / 14h-17h.
Estelle Burckel
« On a passé un an dehors »
Un recrutement signe que le club se porte bien, même si le club d'Artem Airapov revient de loin. Il y a douze ans, il rédige les statuts de son association, suivi par une quinzaine de boxeurs. « On s’entrainait au parc de la Citadelle, le temps de faire les statuts », raconte l’homme de 43 ans. L’association créée, un gymnase de la ville les accueille quelques temps.
Mais en 2009, lui et ses 17 boxeurs se retrouvent à la rue : il n’y a plus de créneaux horaires disponibles pour eux. « On a passé un an dehors, alors que l’on était affilié à la fédération [française de boxe, ndlr] », se remémore Artem Airapov. Une année pendant laquelle les sportifs retournent au parc de la Citadelle pour leurs entrainements. « Ça a été très dur, reconnaît-il. Mais il y avait toujours douze ou treize bonhommes présents aux entrainements. »
En 2010, tout rentre dans l’ordre, l’AS Corona Boxe est hébergée dans un gymnase de l’Elsau, avant de rejoindre définitivement le Centre sportif sud de la Meinau, un an plus tard.
Deux futurs professionnels
Cardio-boxe, boxe féminine, école de boxe : aujourd’hui, le club a diversifié ses activités et dispense 16 heures de cours par semaine. En pleine période d’inscription, le club a, pour l’instant, enregistré 80 licenciés pour l’année. Un chiffre qui devrait augmenter dans les prochaines semaines. L’an passé, Artem Airapov et l’AS Corona Boxe comptaient 140 boxeurs. Parmi eux, 16 feront de la compétition en boxe amateur cette année, dont six pour la première fois. Mehdi Soury et Ilyam Alayev, une vingtaine de combats amateurs chacun, visent même une carrière professionnelle.
Hugo Bossard
« Allez ! On accélère ! » Depuis la porte métallique entrouverte, à l’arrière du Centre sportif sud de la Meinau, s’échappent le bruit du pas de course d’une trentaine de boxeurs et boxeuses, et les encouragements des plus investis. Les uns derrière les autres, autour du ring, ils enchaînent footing et pompes. Il est 20 h, vendredi 27 septembre, et ce n’est que l’échauffement pour les sportifs de l’AS Corona Boxe.
Nouvelle saison, nouvelle tête
Appuyé sur une pile de tapis de sol, Damien Ollive observe avec attention. Etudiant en dernière année de licence Staps (Sciences et techniques des activités physiques et sportives), il boxe en amateur au Boxing Club Schiltigheim. Mais cette saison, dans le cadre de son stage, le jeune homme est le nouveau préparateur physique de l’AS Corona. « Je ne voulais pas tomber dans la facilité. Je voulais aller voir dans un autre club, comment l’on s’entraîne ailleurs, assure-t-il. Je connais l'AS Corona Boxe de réputation. C'est un excellent club, très prometteur. Les boxeurs ont une très bonne technique, ils sont très explosifs et légers. Pour moi, c’est intéressant de m’y adapter. »
Le fondateur et entraineur du club, Artem Airapov, n’a pas hésité à le recruter : « J’ai vu son CV, j’ai vu un gars sérieux, qui veut aller vers cette voie-là. J’ai dit : on y va ! » Pour le premier entrainement du jeune préparateur physique, ce soir-là, le patron des lieux lui confie une dizaine de ses poulains.
Sakher, 27 ans, résident du quartier, est ravi de pouvoir acheter des légumes frais « de meilleur qualité que dans les supermarchés, avec le contact client en plus ». Même s'il ne fait pas de gros bénéfices, Ali revient vendre toutes les semaines, sur ce seul marché du vendredi après-midi.
Emma Conquet
Mais d’année en année, ce rendez-vous hebdomadaire a été déserté, lui laissant le monopole du marché : « Cela fait cinq ans que je suis le seul marchand. »
Le commerçant profite d’une clientèle fidèle. « Je reviens ici, car au marché de Hautepierre, il y a trop de monde et je n’arrive pas à circuler avec la poussette », raconte Halimi, jeune maman de 22 ans. « En plus, le vendeur est sympa, il prend toujours des nouvelles », ajoute-t-elle.
« Dans les années 1980, c’était un grand marché », se souvient Driss Mdihi, président de l’Association des commerçants non sédentaires de Strasbourg (ACNSS). Plus de trente stands s'étalaient sur cette place carrée de Koenigshoffen, avant qu'ils ne disparaissent progressivement. « Le quartier n’est pas assez dynamique, les commerçants ne faisaient pas leur chiffre », explique-t-il. Les clients viennent, pour la plupart, des HLM de la cité voisine. Si Ali s’en sort bien, c’est selon lui grâce à des prix très attractifs . « On est les moins chers du département », se félicite le revendeur avec un brin de malice.