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“Nous avons suivi les recommandations de la Ville. Il nous a été déconseillé de rayonner à l’échelle de tout Cronenbourg car les problématiques sont très différentes”, explique Maxime Penard, vice-président de l’aCROciation. Pour l’instant, l’organisation se concentre sur une zone qui s'étend “de la voie ferrée au nord et à l’ouest, au quartier Gare avec la rue de Hochfelden à l’est, jusqu’à la route d’Oberhausbergen au sud”, détaille Benoît Pichon. Un élargissement de ce périmètre d’action n’est pas exclu. “Notre but à long terme, c‘est d’être plus inclusif, abonde Agnieszka Koziol. Il ne faut pas que cela soit un entre-soi.”
La librairie associative : “c’est un pari qu’on fait”
“Ce quartier, dans son histoire, n’a jamais été un lieu d’implantation de structures culturelles. Objectivement, à Cronenbourg, il n’y a rien”, affirme Gilles Million, actuel directeur de la Confédération de l’illustration et du livre Grand-Est et ancien dirigeant de la librairie L’Usage du monde.
Au 21 route de Mittelhausbergen, un représentant de commerce, nommé Camille Berga, a fait édifier la villa Berga en 1905. La villa alsacienne a subi quelques changements. Deux fenêtres se sont ajoutées et une antenne télévision a fait son apparition. Les deux cheminées ont disparu. © Le fonds Georges Lorentz © Lucas Jacque
Une dynamique, quelques accrocs
Les bénévoles se heurtent à des obstacles dans la réalisation de leurs projets. Ils doivent composer avec les obligations inhérentes au statut associatif et aux embûches des débuts.
“C’est un quartier qui se rajeunit avec des familles qui s’installent, des trentenaires, quadragénaires qui ont un ou deux enfants. Moi, je ne trouvais pas mon compte dans les choses qui étaient proposées dans le Vieux-Cronenbourg, constate Maxime Pénard, père de famille et primo-accédant. Le fait d’être propriétaire a nourri mon envie de m’intégrer davantage et d’essayer d’être acteur dans mon quartier.” L’aCROciation lui a offert un cadre. “Notre but, c’est de promouvoir l'échange et l'entraide, l'économie circulaire, solidaire et sociale, expose Benoît Pichon, président de l’association créée fin juin 2019. Permettre aux gens d’interagir entre eux, de se serrer les coudes, de mieux vivre. Le loisir, c'est en quelque sorte le ciment, ce qui va permettre aux gens de participer, de s’impliquer et de créer des choses dans le cadre de l'association.”
L’immeuble du 14 rue des Ormes appartenait au “Drotschkentkutscher” (conducteur de fiacres), Huck. Les voitures ont remplacé les chevaux au pied des habitations. © Le fonds Georges Lorentz © Lucas Jacque
Au 6 route d’Oberhausbergen se tenait le Café de la Maison Rouge, précédemment Wirtschaft zum Roten Haus. Aujourd’hui, on trouve à cette adresse le restaurant de cuisine orientale Le Najiba. © Le fonds Georges Lorentz © Lucas Jacque