A la veille du lancement du Salon de l'agriculture, les principaux acteus du secteur se réunissent vendredi lors d'états généraux pour évoquer les enjeux et difficultés de la profession.
L'agriculture est le deuxième employeur de France et représente 14% des emplois (crédit photo : André Mouraux)
Des charges trop élevées, des normes trop complexes ou encore un manque d'attractivité. Ce sont les principaux sujets qui seront abordés ce vendredi lors des états généraux de l'agriculture. Des enjeux qui concernent 3,5 millions d'actifs en France, toujours première agriculture d'Europe mais en perte de vitesse au niveau mondial et en baisse d'effectifs. Alors qu'on comptait 1 900 000 exploitations dans l'Hexagone en 1963, elles ne sont plus que 499 000 en 2011.
Organisée autour de trois tables rondes, la manifestation mettra l'accent sur l'emploi, la modernisation des fillières et la simplification administrative, et donnera la parole aux ministres du Travail, Michel Sapin, et de l'Agriculture, Stéphane Le Foll.
Ces états généraux, mis en place par le Conseil de l'agriculture française, font suite à l'exaspération générale du milieu agricole. Une exaspération cristallisée par les conflits sur le prix du lait et de la viande ou encore par l'écotaxe, mesure prise par le gouvernement visant à taxer les poids lourds. Elle avait été suspendue après l'indignation des agriculteurs bretons.
Florence Stollesteiner