La garde à vue de l'ex-policier interpellé mardi dans l'affaire de la tuerie de Chevaline a été levée ce matin. Mais elle va reprendre pour trafic d'armes.
Aucune charge n'est retenue contre lui, affirme le procureur. "La garde à vue de cet homme sera toutefois reprise (...) dans le cadre d'un commerce illicite d'armes de guerre et de munitions révélé lors des perquisitions réalisées par les enquêteurs, activité illicite commise de surcroît en bande organisée".
La garde à vue du suspect, ne peut être prolongée au-delà de 96 heures, soit jusqu'à samedi à 10 heures. Les auditions et les perquisitions menées depuis mardi "n'ont pas permis d'établir de lien direct entre le drame du 5 septembre 2012 et cet homme, amateur d'armes de guerre, présentant une forte ressemblance avec le portrait-robot" d'un motard "qui se trouvait dans un secteur géographique proche du lieu des faits lors de leur commission", rappelle le procureur. "L'arme du crime n'a pas été retrouvée, ni le casque figurant sur le portrait-robot, ni la moto décrite par plusieurs témoins et recherchée par les enquêteurs. L'enquête se poursuit donc activement", ajoute-t-il.
Le 5 septembre 2012, Saad al-Hilli, 50 ans, ingénieur britannique d'origine irakienne, sa femme de 47 ans et sa belle-mère de 74 ans, avaient été tués de plusieurs balles dans leur voiture, sur une petite route forestière proche de Chevaline. Un cycliste français, Sylvain Mollier, 45 ans, considéré comme une victime collatérale, avait aussi été abattu.
M6 à comparé les premières images du suspect au portrait-robot diffusé en novembre. Capture d'écran.
AFP