Le membre du parti d'extrême-droite l'aurait menacé du poing alors que le militant de droite s'apprêtait à coller une affiche. Ce dernier a porté plainte mardi.
Ce n'étaient que des mots, mais l'affaire aurait pu aller plus loin. Un membre de l'Union pour un mouvement populaire (UMP), présent sur la liste de droite aux municipales à Forbach (Moselle) a porté plainte pour agression contre un sympathisant du Front National, qu'il a présenté comme un cadre du parti d'extrême-droite.
Selon le candidat UMP à la mairie de Forbach Alexandre Cassaro, l'agresseur présumé était muni d'une « matraque téléscopique », et « aurait surenchéri en prévenant que, la prochaine fois qu'il croiserait ce militant, il collerait ses affiches ''avec son sang''. » Selon lui, « jamais une telle violence n'a eu lieu à Forbach lors d'une campagne électorale. »
De son côté, le parti de Marine Le Pen a reconnu l'altercation, mais en dénoncant par la voix d'Eric Vilain des « propos particulièrement caricaturaux, qui omettent les provocations initiales du militant UMP ». Le directeur de campagne de Florian Philippot indique que le sympathisant FN, qui n'est pas « un cadre », « n'était en réalité équipé que d'une simple canne à pêche bricolée pour effectuer son travail d'affichage », et non d'une matraque télescopique.