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"Une position commune" sur les émeutes à Kiev, venues bousculer l'ordre du jour et le déploiement de la brigade franco-allemande au Mali. Le conseil franco-allemand, réuni ce mercredi à Paris, s'est concentré sur l'international.

François Hollande et Angela Merkel, le couple franco-allemand en pleine forme. (Crédit: AFP)

La rencontre des ministres de Berlin et Paris qui se tient ce mercredi au palais de l'Elysée est marquée par l'actualité internationale. Sans surprise, l'envoi de la brigade franco-allemande au Mali a été annoncé en début d'après-midi. Il s'agira du premier engagement sous la bannière européenne de cette force bi-nationale, souvent considérée comme sous-employée par les experts militaires. Toujours dans les discours internationaux, l'éclatement des émeutes à Kiev a bousculé l'ordre du jour du conseil. François Hollande et Angela Merkel "exprimeront une position commune" au fil de la journée selon l'Elysée.

Les discussions entre les deux gouvernements s'entrelaceront autour de plusieurs sujets européens.
En termes de taxe sur les transactions financières, les deux pays se sont mis d'accord sur une instauration avant les élections européennes de mai.

Greenpeace joue les trouble-fête

Dans le dossier de l'énergie, François Hollande avait évoqué en janvier l'idée d'"une grande entreprise franco-allemande pour la transition énergétique", un "Airbus de l'énergie". Avec le thème de l'énergie au tableau de bord des négoctiations, Greenpeace avait, peu avant le début du conseil, déversé cinq tonnes de charbon devant l'Elysée pour réclamer un objectif ambitieux de 45 % d'énergies renouvelables en Europe en 2030.

Dans le secret de sa rencontre avec Mme Merkel, M. Hollande pourrait aussi évoquer le débat sur la relance de la consommation intérieure dans une Allemagne forte d'un excédent record de sa balance commerciale, de près de 200 milliards d'euros l'an dernier.

D'une manière générale, Paris compte s'appuyer sur la présence des sociaux-démocrates dans le gouvernement depuis les élections de septembre. Un changement politique qui promet déjà l'instauration d'un salaire minimum en Allemagne, revendication du parti du vice-chancelier Sigmar Gabriel.

Verena Hölzl (avec AFP)

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Le seizième conseil des ministres franco-allemand constitue le premier déplacement à l'étranger de la chancelière allemande depuis son accident de ski fin décembre. S'aidant encore des béquilles, Mme Merkel a été accueillie par François Hollande et Jean-Marc Ayrault qui lui ont prêté leur main assistante.

Compte-rendu de la journée bien remplie des ministres des deux côtés du Rhin: