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Les carburants de synthèse : une alternative au tout-électrique ?
L'Allemagne rejoint l’Italie, la Pologne, la Slovaquie, la Roumanie, le Portugal, la Hongrie et la République tchèque dans le camp des réfractaires à cette législation. Pays berceaux de l’industrie automobile, ou sous-traitants, ils craignent pour leur économie et leurs emplois avec l’abandon total du moteur à explosion. En Allemagne, ce secteur compte plus de 800 000 travailleurs.
Les ministres de ces États se sont réunis de façon exceptionnelle à Strasbourg en marge de la session au Parlement européen. « Nous nous opposons à la proposition à cause de ses conséquences négatives pour l'industrie et nous demandons à la Commission de la modifier », a déclaré Martin Kupka, ministre tchèque des transports lors d’un point presse.
Dans l’hémicycle, les députés qui pensaient le texte déjà adopté sont mécontents. Parmi eux, les écologistes français estiment qu’avec ce changement de camp, « l’Allemagne joue le jeu du lobby des industries automobiles ». D’autres groupes, au contraire, s’en réjouissent. Le groupe ultra-conservateur (ECR), fervent opposant à la mesure lors du vote au Parlement, « se félicite de cette décision. Nous avons toujours demandé une démarche ouverte qui n'exclut pas les moteurs à combustion. Il convient donc de renégocier tout ce texte », déclare Michael Strauss, porte-parole d’ECR (ultra-conservateur).
« L’Allemagne joue le jeu du lobby des industries automobiles »
« Les Allemands doivent arrêter avec leurs remous intempestifs », a déclaré, excédée, Karima Delli, députée écologiste (Les Verts, écologistes) et présidente de la commission des transports, ce mardi 14 mars, au sujet de la législation sur les véhicules thermiques. Lors de la session plénière de février, le Parlement européen avait approuvé, après des années de négociation, l'interdiction de la vente de voitures neuves à moteur à explosion pour 2035. Le texte devait ensuite être validé sans difficulté par les ministres des États membres. Mais l’abstention inattendue de l’Allemagne a reporté l’adoption du texte sine die. Si ce n’est pas la première fois que le gouvernement de coalition allemand fait volte-face sur des dossiers européens, à ce stade de la procédure : c’est un revirement historique. Ce report a fait pencher la balance du côté des États opposés à cette mesure.
Le 7 mars dernier, dans une réunion des ministres européens, l’Allemagne a bloqué le vote visant à interdire la vente de véhicules neufs à moteurs thermiques à partir de 2035. Cette mesure avait été adoptée par le Parlement européen en février 2023. Le blocage à ce stade est historique.
Sommaire:
1:40 - Manger pour soi, coupable de quoi ?
Nils Hollenstein et Luise Mösle
6:00 - Manger, bouger, genrer
Audrey Sénécal
8:27 (puis 27:55 et 56:26) - Grandes mangeuses : quand les mythes s'attaquent aux femmes qui ont faim
Clémence Blanche et Matei Danes
12:14 - A la cantine du Crous, Caroline Scherer s'est fait une place
Quentin Celet et Joffray Vasseur
16:46 - Quand la liberté passe par la cuisine
Théodore Laurent
22:46 - Habitudes alimentaires : une histoire de transmission ?
Lucia Bramert et Charlotte Thiede
32:35 - Le jean taille basse, corset des temps modernes ?
Tara Abeelack et Camille Aguilé
37:23 - En haltérophilie, il faut savoir muscler l'assiette
Milan Busignies et Loris Rinaldi
41:21 - Désolé, mais on va rester popotes
Cyprien Durand-Morel et Juliette Vienot de Vaublanc
45:01 - Café moulu, fort en mascu
Julien Rossignol et Luca Salvatore
49:00 - Féminiser l'industrie du café : encore du grain à moudre
Amjad Allouchi
52:27 - Joanna Baghdadi (em)brasse une carrière dans la bière
Camille Gagne Chabrol et Christina Genet
58:40 - L'homme soja, bête noire des masculinistes
Corentin Chabot et Luc Herincx
1:03:45 - Vieillir en formes
Louise Llavori
Présentation : Isalia Stieffatre
Réalisation : Baptiste Candas
Un projet encadré par Nora Bouazzouni et Iris Deroeux
Renverser la table, pour mieux la redresser.
Faire face aux codes et aux normes alimentaires qui rythment notre quotidien, qui empoisonnent nos vies et qui abîment nos corps.
Réussir à nous détacher des injonctions, des pulsions, des addictions, des interdictions … Alors même que la nourriture est au centre de nos vies, nous toutes et tous avons décidé qu’il fallait la surveiller et s’en méfier…
Pourquoi et comment un pauvre petit bout de chocolat en fin de repas est-il devenu coupable ? Remplir nos assiettes et vider nos verres n’a jamais été dénué de sens.
Hommes comme femmes, jeunes comme vieux, se nourrir fait partie de nos vies et de nos psychologies… Et on finit par partager nos angoisses en même temps que nos repas.
Les femmes, encore elles, se retrouvent en première ligne alors qu’on voulait les confiner aux fourneaux. Même nos assiettes et nos modes d’alimentation deviennent stéréotypés.
Le genre, encore lui, s’impose dans nos repas et dans nos placards, souvent sans notre consentement.
Alors aujourd’hui, que faire avec la nourriture ? Et si finalement, on arrêtait de jouer avec et qu’on se penchait sur ce qu’elle dit de nous et de nos préjugés, si profondément ancrés ?