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Stade de la Musau, le 10 octobre. Comme les plus grandes, les Pitchounettes de l'AS Musau terminent chaque entraînement par un match. Cuej/Camille Wong

Camille Wong et Stefanie Ludwig

Elles sont hautes comme trois pommes, pourtant elles s’entraînent sans relâche. Les Pitchounettes de l’AS Musau ont commencé leur initiation au foot début septembre. Agées de 4 à 8 ans, elles sont une petite dizaine à se retrouver au stade tous les mercredis après-midi. Le club recrute dans son quartier d'origine, Neudorf, mais aussi au Neuhof.

Avec le Racing, l’AS Musau est l’un des rares clubs, depuis une vingtaine d’années, à proposer des équipes uniquement féminines. « Plus elles commencent jeunes, plus elles acquerront les bases du football et continueront à le pratiquer », analyse Julie Richard, l’entraîneure des Pitchounettes.

Depuis cinq ans seulement, le club propose une équipe pour les petites filles. Et chaque semaine depuis la rentrée, de nouvelles recrues viennent s’essayer à ce sport. Le club permet aux aspirantes footballeuses de venir tester deux à trois fois avant d’adhérer – 85 euros par an. Ici, environ un tiers des licenciés sont des filles. « Elles ont envie de jouer comme des garçons, mais comme c’est un sport dit "masculin", les parents ont du mal à les inscrire, remarque Estelle Moutinho, joueuse et secrétaire générale de l’AS Musau. Ils préfèrent qu’elles fassent de la danse ou un sport "féminin". Mais petit à petit les mentalités évoluent et il y a de plus en plus de filles dans les petites catégories. »

Convaincre les parents

« L’idée d’imaginer sa fille jouer avec des garçons fait peur, alors qu'une équipe féminine rassure », poursuit Estelle Moutinho. Le club met en avant ses équipes non-mixtes pour attirer les parents. Mais pour ceux qui ont déjà sauté le pas, il était naturel que leur fille fasse du foot. « Elle regarde toujours les matchs à la télé et c’est elle qui a choisi d’en faire, pas moi. J’ai l’espoir qu’elle deviennent une grande joueuse, elle dribble déjà très bien ! » répond fièrement Ihmed en regardant sa fille de 7 ans s’entraîner.

De même pour Sarah, aussi du Neuhof, 8 ans, qui teste pour la première fois le football. « Elle a un cousin qui joue au foot, elle le regardait souvent faire, mais c’est la première fille de la famille à le pratiquer, raconte Robert, son grand-père. Il ne faut pas hésiter à diriger les filles vers tous les sports. »

Pour d’autres, c’est presque une tradition familiale. Tina va avoir 7 ans et a commencé le foot cette saison. Elle suit le parcours de ses deux grandes sœurs, Elena, 11 ans et Emma, 13 ans, elles aussi footballeuses. « C’est une passion familiale, entre le père et nos trois filles, raconte leur mère. Mon mari regarde régulièrement les matchs à la télé, mais ce n’est pas lui qui les y a poussées. Les deux grandes ont découvert ce sport à l’école, lors d’une journée d’initiation et maintenant ça fait huit ans qu’elles en font. » Et tous les mercredis, c’est 100% foot pour leur mère, qui vient assister toute la journée à leur entrainement.

« Nous on essaye de faire comprendre qu’il n’y a pas de sport pour les filles ou pour les garçons et que tout le monde peut pratiquer l'activité qu’il veut », promeut Julie Richard.

Prochain objectif pour le club : avoir une équipe complète dans chaque catégorie d’âge. « Si on atteint déjà ce but-là et qu’on permet aux filles de rester toute leur jeunesse au club, c’est déjà pas mal. On n’arrivera jamais à une parité totale », reconnaît Estelle Moutinho. Les filles se mettent peu à peu au foot, mais l’écart avec les garçons reste très important : selon les chiffres du ministère du Sport, dans le Bas-Rhin, seuls 6,6% des licenciés de foot âgés de 5 à 9 ans sont des filles…

 

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Olivier Madrat, animateur nature, conseille de vérifier la décomposition du compost une fois par mois. © Louise Claereboudt

Ce mercredi 10 octobre, au centre d'initiation à la nature et à l'environnement (Cine) de Bussière, à la Robertsau, sept apprentis jardiniers sont venus assister à un cours de compost, dispensé par Olivier Madrat. L'animateur nature nous explique comment réaliser son propre compost. 

Après quelques explications théoriques données par Olivier Madrat sous le regard attentif de ses élèves d'un jour, place à la pratique. Aux premiers coups de fourche, l'odeur nauséabonde envahit les narines des participants. Le compost fume dans les conteneurs faits de palettes de bois. Entre les pommes et les feuilles mortes, des petits vers s'attèlent à décomposer la matière. 

Tous les mercredis matin à la médiathèque Sud d'Illkirch, c'est l'heure des contes pour les petits et pas très grands. Tous calmes, attentifs, en interaction avec les histoires, les enfants sont happés par les voix des deux conteuses. Pas de pleurs, ni de chamailleries, juste des « encore une », quelques chants, et des rires. Un seul petit trublion a osé se lever, s'approcher de la conteuse et pointer le livre du doigt pour s'assurer que cette dernière avait bien remarqué la présence d'un coq sur la page. Stéphanie amène son fils de huit ans à cet atelier pour lui apprendre à être calme, attentif, « comme à l'école mais dans une activité plus ludique ».
 
Ces ateliers sont une porte d'entrée pour faire connaître la médiathèque, attirer du public et, peut-être, concurrencer les écrans ? Sans être dans le salon de chaque famille, Mélanie Steinbach, responsable adjointe de la médiathèque, espère être une alternative aux jeux sur tablettes et dessins animés. « Nous avons changé et adapté les horaires au fil des années pour coller avec les rythmes scolaires », précise-t-elle. 10h30 s'est imposé comme le meilleur créneau et attire une trentaine d'enfants à chaque rendez-vous. « On commence à devenir des habitués, sourit Stéphanie. C'est la troisième fois que nous venons et à chaque fois Florent ramène une pile de contes à emprunter après la lecture. »
« On voit qu'il y a une réelle demande de la part des parents pour des activités pour les touts-petits, poursuit la responsable adjointe. L'Illiade [centre culturel d'Illkirch, ndlr] propose quelques spectacles pour les enfants mais pas toutes les semaines. » La médiathèque Sud se veut la référence pour les bambins de plus 18 mois.
 
Juliette Vilrobe
 
 

« J'ai perdu la moitié de ma terrasse », patron du bar «  Au Poilu », Mehmet Akbalik a le visage fermé quand on évoque les travaux devant son établissement. « Il n'y a plus assez de places pour stationner », ajoute-t-il.

Sur la moitié de terrasse encore épargnée, certains de ses clients prennent le café, impassibles, à quelques mètres des engins de chantier. Devant, les voitures zigzaguent entre les plots alors que les piétons circulent sur les trottoirs déformés.

 

A l’occasion de la semaine bleue, Marie-Christine Schleifer, membre de l’association Women in Europe for a common future (WECF), engagée dans le développement durable, a sensibilisé un public attentif à l’usage des cosmétiques. La semaine bleue est un rendez-vous national consacré aux personnes âgées. Cette année, elle a pour thème la préservation de l’environnement.

Boris Granger, Phoebé Humbertjean

Ce mardi 9 octobre, la maison des aînés de la Cité de l’Ill a accueilli une quinzaine de seniors pour un atelier dédié à la fabrication de cosmétiques naturels, organisé par le centre social et culturel l’Escale.

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