Des accusations formellement démenties par le proviseur du lycée Kléber, Sylvain Letheux : "Je nie totalement avoir fait ces remarques. Je leur ai simplement demandé si elles étaient sures que leur tenue était adaptée au lycée. Trois élèves qui avaient partagé des propos rapportés sur les réseaux sociaux ont demandé à me voir, pour s'excuser, après s'être entretenues avec le CPE (Conseiller principal d'éducation : NDLR). Elles ont supprimé d'elles-même leurs publications."
Une version que confirme le CPE en question : "Des étudiantes ont partagé des propos rapportés de propos rapportés sur les réseaux sociaux. Elles ont compris qu'elle s'y sont mal prises, qu'elles auraient dû passer d'abord par le dialogue et que leurs écrits ont été instrumentalisés et diffusés, comme souvent sur les réseaux sociaux."
"On veut juste les mêmes droits"
Dans le règlement intérieur de l'établissement, seul un petit paragraphe, assez évasif, fait référence aux habits des lycéens. Et, semble-t-il, pas de distinction entre les genres : "Tous les élèves se doivent d’adopter une tenue, un comportement et un langage corrects et décent […] L’élève peut notamment être contraint par la vie scolaire à porter un vêtement supplémentaire."
"Il fait chaud, je ne vois pas pourquoi on ne devrait pas mettre des vêtements courts", reprend Claire, qui participait à la conversation. Venue en jean et crop top, elle affirme pourtant avoir "toujours un gilet dans (son) sac" pour ne pas se faire reprendre lorsqu'elle franchit les portes de son établissement.
"On voit les garçons qui font du basket torse nu. Personne ne leur dit rien, mais nous on se prend des réflexions dès qu'on voit un bout de notre ventre", s'insurge Alix. "Tout ce qu'on veut, c'est juste avoir les même droits qu'eux."
Le directeur du lycée Kléber assure que, s'il avait vu ces élèves, il les aurait aussi réprimandé : "La tenue adaptée n'est pas réservée qu'aux filles, elle s'applique aussi aux garçons. Le lycée fait 10 hectares, et les terrains sont très éloignés de l'entrée : je ne peux pas tout voir."
Julien Lecot
Au lycée Kléber à Strasbourg, jupes, shorts et débardeurs étaient de sortie ce lundi 14 septembre. Il faut dire que le thermomètre dépassait les 30 degrés, et qu'un mouvement féministe national, fortement partagé sur les réseaux sociaux, appelait les étudiantes à venir en tenue légère. Une manière de provoquer les directions d'établissements qui avaient interdit certains vêtements aux collégiennes et lycéennes.
"Rhabille-toi"
En ce mardi 15 septembre, entre deux cours, quelques étudiantes sont toujours à cran. Alix, élève de terminale, revient sur ces derniers jours : "Comme il faisait chaud, tout le monde est venu avec des vêtements plus légers, à partir de mercredi dernier. C'était pourtant des tenues très basiques, mais le directeur aurait fait plusieurs remarques à des filles comme 'ton haut est trop court', ou encore 'rhabille-toi'."
Louise, elle aussi étudiante en terminale, assure avoir entendu le proviseur reprendre une fille à la sortie de l'établissement pour une tenue "trop provocante car on voyait la bretelle de son soutien-gorge". Par la suite, une page Instagram a même été créée dans le week-end, intitulée "Stop_restriction_kleber", dénonçant les "nombreuses plaintes du proviseur face à des tenues"jugées " trop 'désobligeantes' voire 'provocantes' ". Elle rassemble déjà plus de 200 personnes.
La vente en ligne pourrait représenter 13% des ventes du commerce en France à la fin de l'année, contre 10% en 2019, déclare dans Le Monde François Momboisse, président de la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (Fevad). Si le tourisme, poids lourd de l'e-commerce, s'est effondré, faussant les chiffres, l'achat de produits de consommation courante a bel et bien bondi. Le marché a progressé de 45,7% au deuxième trimestre, profitant notamment au secteur alimentaire. L'habillement a lui progressé de 11% sur les sept premiers mois de l'année : pas moins de 2,6 millions de Français se seraient convertis à l'achat de vêtements en ligne fin mai.
La Californie, l'Oregon et l'Etat de Washington brûlent. Les pires incendies qu'ait connus l'Amérique depuis 1987, date où des données ont commencé à être répertoriées. 35 morts et des milliers de pompiers mobilisés. Rien ne semble arrêter ces méga feux qui s'étendent sur 1 500 kilomètres. Plus de deux millions d'hectares sont partis en fumée, soit 150 fois la taille de Paris. Le 9 septembre, San Francisco s'est réveillée enveloppée d'un voile orange. A tel point que les Américains ont surnommé cette journée « Le jour où le soleil ne s'est pas levé ». Une semaine après, ce voile orange a atteint Vancouver, au Canada. Pour vous montrer l'ampleur de la catastrophe, nous avons sélectionné pour vous plusieurs images impressionnantes.