1900 enfants bénéficient d’un auxiliaire de vie scolaire (AVS) rien que dans le Bas-Rhin. Un chiffre important loin de refléter la réalité de la situation. En effet près d’un mois après la rentrée scolaire, 250 AVS manquent encore à l’appel. Et ce déficit à une conséquence immédiate : près de 3 % des enfants handicapés ont dû faire leur rentrée sans l’aide d’un AVS.
Autisme, handicap moteur ou mental, les pathologies sont très variées. Si certains enfants peuvent se rendre seuls à l’école et n’ont besoin que d’une aide ponctuelle, pour d’autres il est inenvisageable de se passer d’AVS.
Clément a 9 ans. Il est scolarisé en classe de CE2 à Otterswiller dans le Bas-Rhin. Le petit garçon souffre d’une myopathie congénitale : une maladie rare qui paralyse peu à peu ses muscles. Impossible de se tenir droit sur sa chaise sans aide. Impossible également de tenir un stylo, et donc d’écrire. L’aide de son AVS est indispensable.
Et pourtant chaque été, sa maman Stéphanie Muckensturm angoisse : «Pendant tout l’été nous devons constituer un dossier à envoyer à la Maison départementale des personnes handicapées et justifier de tout. Cette année encore nous ne savions pas si nous pourrions bénéficier d’un AVS jusqu’à la veille de la rentrée. C’est usant.»
Une promesse de campagne
Le manque d’AVS est un problème récurrent à chaque rentrée scolaire. Une injustice pour le collectif Citoyen handicap qui dénonce un manquement à la loi du 11 février 2005 selon laquelle tout enfant handicapé doit avoir le droit de suivre une scolarité́ ordinaire. Un droit qu’Emmanuel Macron avait promis d’assurer lors de sa campagne présidentielle de 2017 : «Nous continuerons à encourager la scolarisation en milieu ordinaire des nombreux enfants aujourd’hui sans solution scolaire. Nous donnerons accès à une auxiliaire de vie scolaire à tous les enfants en situation de handicap qui en ont besoin pour avoir une scolarité́ comme les autres ». Le candidat d’En marche avait alors promis de « pérenniser ces emplois et [de] les stabiliser », ainsi que de leur offrir « une rémunération digne».
Comment repérer des réactions à des allergies alimentaires ?
Les patients ressentent des douleurs abdominales, de la fatigue ou encore des ballonnements. Mais les allergies provoquent aussi des démangeaisons, des rougeurs et des gonflements. Encore aujourd'hui beaucoup de personnes concernées par des allergies alimentaires consultent sans invoquer ce motif.
Faut-il s'inquiéter d'une réaction à des allergènes alimentaires ?
Contrairement aux croyances communes, les allergies alimentaires peuvent tuer. Quelqu'un qui serait allergique à l'arachide et qui en ingérerait plusieurs grammes sans le savoir risque de trépasser, même si une équipe du Samu est à 50 mètres. La dangerosité dépend de la quantité ingérée et de la résistance des personnes.
"Parfois, on est vraiment à bout de forces, mais on sait pourquoi on se donne tant", souffle Maureen Jenkins. La sportive de 21 ans vient de passer une heure dans l'eau, sans jamais poser pied au sol.
Malgré le succès du film "Le grand bain", la natation synchronisée demeure un sport méconnu. Il est pourtant l'un des plus exigeants. Les athlètes ont en moyenne 40 heures d'entraînement par semaine, dont les deux tiers passés dans les bassins. Poids ou élastiques aux chevilles, ces 17 jeunes filles, âgées de 19 à 28 ans, ont tout donné pour atteindre leurs objectifs.
La publicité mise en cause
Ces ventes record s'expliquent entre autres par un matraquage publicitaire important. Deuxième catégorie d’annonceurs derrière la grande distribution, les constructeurs automobiles ont investi plus de trois milliards d'euros en 2018 dans la publicité. Soit, pour chaque SUV vendu, un peu plus de 1500 euros.
"Pourquoi les gens achètent des SUV ? Parce qu’on les inonde de ces publicités mensongères", s'indigne Karima Delli, eurodéputé Europe Écologie Les Verts et présidente de la commission européenne des transports et du tourisme. Pour elle, les constructeurs automobiles vendent du "rêve".
Avec d'autres députés, elle veut interdire la publicité des gros véhicules. "On nous fait croire que ce sont des véhicules plus sûrs qui nous donnent plus de liberté et d’évasion. Mais en réalité, ils sont très dangereux". En septembre dernier, un gros 4x4 a causé un accident mortel à Berlin en Allemagne.
Ils sont partout. Ces gros véhicules surélevés aux allures de 4x4 ont investi les villes. "Dans les faits, la star de l’industrie automobile, ce n’est pas la voiture électrique, c’est le SUV : en 2010, il représentait 18% des ventes de voitures dans le monde : en 2018, c’était plus de 40%", déclarait en octobre, le directeur de l’Agence internationale de l'énergie, Fatih Birol. En France, ces chiffres sont passés de 8 à 35% en l'espace de huit ans. Un grand succès qui rencontre de nombreuses critiques.
En effet, ces véhicules, plus grands et plus lourds, consomment 25% de plus qu’un véhicule classique. Et s'ils sont montrés du doigt par des ONG climatiques, celles-ci ne sont pas les seules à les dénoncer. Un rapport de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), révèle que les SUV au niveau mondial seraient la deuxième cause d’augmentation des émissions de CO2 entre 2010 et 2018, juste après le secteur de l’énergie et devant l’industrie lourde. L'agence soulignait même que "les SUV risquent tout simplement de réduire à néant" les efforts du secteur automobile pour réduire ses émissions de CO2.
Nombre de victimes de violences sexuelles par an
© Valentin Bechu
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Le processus de gentrification est généralement présenté comme un chassé-croisé entre riches et pauvres, au détriment de ces derniers, poussés hors du centre-ville. Statistiquement, le tableau est plus complexe au quartier gare. Les ouvriers représentaient 13,7% des 20-64 ans en 2006 ; 10 ans plus tard, ils ne sont plus que 11,4% selon l’Insee¹. Une baisse de 2,3 points quasi identique à l’échelle de Strasbourg. Des données qui font écho aux récents travaux de la sociologue et maître de conférence de l’Université de Strasbourg, Anais Collet. Dans un ouvrage paru en 2016 qu’elle a co-dirigé, il est expliqué que "les schémas de vagues successives d’installation de différents groupes issus des classes moyennes et supérieures sont rarement observés tels quels, tout comme l’inexorable et complète éviction, hors des espaces centraux, des habitants 'déjà là' appartenant aux catégories populaires."²
¹ Base de données IRIS (Îlots regroupés pour l'information statistique)
² Marie Chabrol, Anaïs Collet (dir.), Gentrifications, éd. Amsterdam, 2016