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Ce matin, Erevan a déploré la mort de 49 soldats arméniens dans des affrontements à la frontière avec l’Azerbaïdjan. Le conflit qui oppose les deux ex-républiques soviétiques dure maintenant depuis trois décennies.
Le Comité consultatif national d'éthique (CCNE) a rendu ce mardi son avis sur la question de la fin de vie. Une possibilité qui ne convainc pas certaines associations entrouvrant la voie au suicide assisté.
Le pape François, qui n'a eu de cesse de condamner l'invasion de l'Ukraine par la Russie, est arrivé mardi au Kazakhstan, où s'ouvre un concile interreligieux de trois jours. Le patriarche de Moscou Kirill, proche du pouvoir russe, a annulé sa venue sans donner d'explication.
Au fil des années 1960, Jean-Luc Godard s’éloigne progressivement de ses pairs en s’engageant politiquement. Un an avant les événements de mai 68, ce dernier met à l’écran un appartement parisien en plein été, dans lequel cinq jeunes fondent une cellule marxiste-léniniste. L’assassinat d’une personnalité est alors mis sur la table. Le réalisateur remet ici en question la fonction du cinéaste et s’éloigne des circuits de production classique. Ce film laisse place aux années 1970, synonyme d’expérimentation pour Godard, où l’esthétique, nouveau langage cinématographique, peut parfois sembler prendre le dessus sur le fond.
Dans son futur plan de sobriété, le gouvernement prévoit l’extinction des publicités lumineuses de nuit, une mesure jugée insuffisante pour un collectif d’associations. À Strasbourg, la mairie se veut exemplaire, mais bute sur les obstacles.
Tout au long de sa carrière, Godard divise, mais ne laisse personne indifférent. Ours d’or en 1965 à Berlin, Alphaville est un pamphlet futuriste, glacial et sombre. Dans le futur, un agent secret, Lemmy Caution, est envoyé en mission dans une cité déshumanisée. Seule la logique est autorisée, les sentiments, eux, sont prohibés. Dans ce film, Godard cible les sociétés totalitaires : « Je dois presque tout à la critique. (...) Je me considère toujours comme un critique. Je critique la société, au moyen de films ».
Un presque ministre ?
Une distinction qui n’a pas duré. L’élu a vivement critiqué les deux principaux candidats à la primaire des Républicains. Il a accusé Éric Ciotti de « dérive idéologiques », estimant que ce candidat ne représentait pas dignement les valeurs de LR. Il avait enfoncé le clou dans un communiqué, en chargeant également la candidate malheureuse à l’élection présidentielle, Valérie Pécresse. Il accuse celle-ci de faire preuve de complaisance à l’égard de son concurrent. « Valérie Pécresse serait prête à gouverner avec Éric Ciotti alors que lui-même se déclare prêt à gouverner avec Eric Zemmour. » Il se désolidarise de la primaire et refuse de choisir l’un ou l’autre candidat. Cette position lui coûte son siège de vice-président et lui a valu de vives critiques de la part de la présidente de la région Île de France : « Si Gaël Perdriau souhaite devenir ministre d’Emmanuel Macron, c’est son choix. » Être ministre, s’il assure que l’idée ne « l’excite pas », comment penser qu’elle ne l’a jamais caressé ?
Après la réélection d’Emmanuel Macron en 2022, Gaël Perdriau ressort de son fief ligérien pour diffuser sa vision pour les Républicains. Il prétend avoir la clef de la survie de son parti : gouverner avec la République en marche. Dans une tribune publiée dans Le Point le 27 avril dernier, il exhorte son parti de demander « à Emmanuel Macron un contrat de gouvernement ». Selon lui, les Républicains devaient, pour éviter de dériver à l’extrême droite, se retrouver avec le parti présidentiel sur des valeurs communes. De là à dire que quelques mois avant sa chute en plein vol, le maire s’imaginait occuper un ministère pour avoir inspiré une telle union de gouvernement, il n’y a qu’un pas.
Amjad Allouchi