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Un jour hebdomadaire, une heure journalière. C’est le temps d’ouverture que vont perdre les musées de la capitale alsacienne à partir du 3 octobre. La décision a été prise par la municipalité afin de faire face au manque de personnel.
Pour son retour sur la scène mondiale, le président chinois débute sa tournée en Asie centrale, ce mercredi. Il affiche son soutien à l’allié traditionnel de Moscou, qui a pris ses distances avec la Russie depuis l’invasion en Ukraine.
« La vérité change à chaque fois qu’on vous interroge. » Le président du tribunal de Strasbourg poursuit l’audience de manière caustique. Et pour cause, les deux hommes présents dans le box à sa droite tentent tant bien que mal de modifier leur version face aux faits qui leur sont reprochés. Fin juillet, les deux prévenus errent autour de la gare et aperçoivent un homme venu recharger son téléphone à proximité d’un distributeur. Ce dernier finit par s’endormir et voit son téléphone subtilisé par le duo de voleurs. À l’audience, ils s’imputent tous les deux le délit reproché. Problème : les images de vidéosurveillance du site mettent en exergue la complicité dont ils auraient fait preuve pour dérober le bien. L’un des avocats de la défense tempère cependant la portée des images, en indiquant que « la police a avoué ne pas reconnaître clairement les visages, mais s’est simplement basée sur des vêtements ressemblants ».
Deux casiers judiciaires très fournis
Les deux hommes partagent un point commun : ils s’enlisent depuis plusieurs années dans une série de délits et sont coutumiers de vols en tout genre. L’un d’eux est également inscrit au fichier des auteurs des infractions à caractère sexuel, tandis que l’autre a été inculpé à plusieurs reprises pour trafic de stupéfiants et vol avec armes. Au total, ils cumulent 34 mentions au casier judiciaire, un chiffre qui « ne laisse pas entrevoir de perspectives de réinsertion », pointe le procureur de la République.
« Un discernement altéré » selon la défense
La mention du passé compliqué des mis en cause a fait partie de la stratégie de la défense. Dépendance à la drogue, sans domicile fixe, addiction à l’alcool, ou deuil familial, autant de facteurs qui peuvent expliquer la récurrence des infractions commises par les deux hommes. « Je connais mon client depuis une dizaine d’années et j’ai toujours constaté chez lui un problème avec l’alcool », déplore une avocate, sans nier le fait « que sa condamnation est certaine, malgré son discernement altéré ». Sa consoeur elle, a mis l’accent sur la solitude dont souffre son client : « Il a le malheur de traîner dans les rues sans être occupé. À part son médecin, ses rencontres se limitent aux gens qu’il croise dans la rue. » Ces interventions n’auront pas influé sur le délibéré, puisque la juridiction a suivi les réquisitions du procureur. Les deux hommes ont été condamnés à huit et cinq mois de prison ferme, tout en les obligeant à verser 200 euros de préjudice moral à la victime.
Milan Busignies
Édité par Quentin Celet
Clémence Blanche
Édité par Tara Abeelack
En Alsace, la remise mise en place par le gouvernement français à hauteur de 30 centimes par litre d’essence attire les Allemands en quête d’économies. Les stations-services sont prises d’assaut, comme ce mercredi à Strasbourg.
Le Kazakhstan, au cœur d’un triangle de puissances
Ce pays d’Asie centrale, grand comme quatre fois la France, attire les convoitises de ses voisins. La Chine, la Russie et l’Union européenne veulent croquer dans le gâteau kazakh, riche en pétrole, gaz et en terres rares. La Chine souhaite conserver ce partenaire primordial pour pérenniser le commerce via les routes de la soie. En embuscade, la Russie a regagné du crédit au sein de cet ancien territoire soviétique qui s’est émancipé en 1991. En janvier 2022, le régime autocratique kazakh a reçu une aide militaire salvatrice de Moscou. La répression des émeutes sociales contre la hausse des prix de l’énergie avaient fait plus de 200 morts. L’Europe essaie elle aussi de se frayer un chemin, en tant que partenaire économique. Premier investisseur étranger dans le pays et premier partenaire commercial du Kazakhstan, l’Union européenne occupe un statut privilégié. Mais les convoitises russes et chinoises s’approchent pour démontrer qu’un ordre mondial non-occidental est possible.
Selon Xi Jinping, Pékin souhaite coopérer avec le Kazakhstan dans la lutte contre le trafic de drogue et le crime organisé ainsi que contre les trois « fléaux », terme utilisé par Pékin pour désigner le terrorisme, le séparatisme et l'extrémisme religieux. Le gouvernement chinois a déjà utilisé cette formule pour justifier la répression exercée au Xinjiang, région chinoise frontalière du Kazakhstan, à l'encontre de la population musulmane ouïghoure. La Chine est accusée par des pays occidentaux et des organisations de défense des droits de l'Homme d'avoir enfermé plus d'un million d'Ouïghours et d'autres membres de minorités musulmanes, y compris des Kazakhs, dans des camps. Pékin rejette ces accusations, affirmant combattre le terrorisme et assurer le développement de la région. Des milliers de Kazakhs ont des liens familiaux avec des habitants du Xinjiang, région où les Kazakhs constituent la deuxième plus grande population turcophone après les Ouïghours.
L’Ouzbékistan en ligne de mire
Le sommet de l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS) figure également dans l’agenda du président chinois, les 15 et 16 septembre, dans la ville ouzbèke de Samarcande. Un front uni qui réunit le bloc anti-occidental, comprenant l’Indien Narendra Modi ou encore le Turc Recep Tayyip Erdogan. Xi Jinping retrouvera son partenaire Vladimir Poutine. Lors de leur dernière rencontre en février, dans le cadre des Jeux Olympiques d’hiver, les deux dirigeants avaient signé une déclaration commune très critique envers les Etats-Unis. Ils avaient annoncé une nouvelle ère des relations internationales. Les Occidentaux attendent de pied ferme Xi Jiping au G20, prévu à Bali (Indonésie), en octobre prochain.
Cyprien Durand-Morel, avec AFP
Édité par Corentin Chabot
Après huit années au pouvoir, l’alliance de gauche suédoise est en passe de laisser sa place au bloc de droite. Pour la première fois, le parti d’extrême droite SD (Démocrates de Suède) et son allié de droite pourraient prendre les rênes du gouvernement. La presse internationale réagit vivement face à ce tournant historique.
Le prix de l’énergie continue d’augmenter, le froid arrive bientôt dans l’Hexagone, et des millions de Français se demandent comment ils vont parvenir à se chauffer cet hiver. C’est dans ce contexte que la Première ministre a pris la parole ce mercredi 14 septembre après-midi.
Lors d’une conférence de presse, Élisabeth Borne a dévoilé une estimation du prix de l’électricité en 2023 dix fois supérieure à son coût en 2021, et cinq fois plus élevé pour le gaz. Face à ce défi immense, la cheffe du gouvernement a annoncé une série de mesures, en promettant : « Nous sommes déterminés à agir et protéger les Français et notre économie. »
Prolongation du bouclier tarifaire en 2023
Déjà appliqué à partir de l’automne dernier, le gel des prix de l’énergie est prolongé en 2023. Pour tous les ménages, les copropriétés, les logements sociaux, les petites entreprises et les plus petites communes, la hausse du prix du gaz sera limitée à 15% à partir de janvier, celle de l'électricité à 15% à partir de février 2023. D’après les estimations du gouvernement, ces prix auraient dû augmenter de 120% sans intervention de sa part.
Concrètement, pour les ménages, cela représentera une hausse de 25 euros par mois au lieu de 200 euros en ce qui concerne le gaz, et 20 euros plutôt que 180 euros pour l’électricité, affirme la Première ministre. « L’écart ne sera pas reporté sur les consommateurs en 2024, il sera pris en charge par l’État », a assuré Élisabeth Borne. D’après le ministre de l’Économie Bruno Le Maire, qui s’exprimé dans la foulée, le coût de ce bouclier tarifaire sera de 16 milliards d’euros.
Un nouveau chèque énergie en fin d’année
Dans le but d’accompagner les « ménages les plus modestes », le gouvernement promet la mise en place d’un nouveau chèque énergie exceptionnel en fin d’année. Son montant sera de 100 ou 200 euros selon le revenu du foyer. Il devrait concerner 12 millions de ménages.
Une enveloppe de 230 millions d’euros pour ceux qui se chauffent au fuel et au bois
Cette annonce est un rappel d’un amendement du texte sur le pouvoir d’achat adopté par l’Assemblée nationale le 25 juillet dernier. Plutôt destinée aux ménages ruraux, cette enveloppe permettra de protéger ceux qui sont parfois considérés comme les grands oubliés des mesures luttant contre l’inflation de l’énergie.
Un nouvel appel à la « sobriété énergétique »
La Première ministre a présenté la réussite du plan de sobriété (adopté en juillet dernier) comme l’un des grands défis de l’hiver. L’objectif est de réduire de 10% la consommation d’énergie par rapport à l’année dernière. « Ce sont des millions de décisions individuelles chaque jour pour que l’hiver se passe bien. État, particuliers, entreprises, chacun a son rôle à jouer », a-t-elle rappelé.
La lutte européenne contre la spéculation sur les prix de l’énergie
Autre défi du gouvernement présenté par la cheffe du gouvernement : adopter une réponse européenne contre cette hausse du prix de l’énergie. Élisabeth Borne a annoncé la mise en place d’un plafond sur le marché européen du gaz d’ici la fin de l’année, pour « éviter qu’il s’écarte de ce qui est mis en place ailleurs dans le monde ». Elle a aussi rappelé une mesure proposée ce mercredi matin par la Commission européenne, qui vise à la récupération, par chaque pays de l’Union, des marges exceptionnelles réalisées par ceux qui « spéculent sur la crise ».
Luc Herincx
Édité par Baptiste Candas
17 h 05. Fabien Roussel s'inquiète pour le pouvoir d'achat des Français
«Annoncer 15% de hausse des tarifs de gaz, d'électricité sans augmenter les salaires, fallait oser ! Comment va t on payer ? Nous demandons le blocage des prix, pour les ménages, les entreprises, les collectivités, Et de retrouver notre souveraineté énergétique ! ».
17 h 00. Nicolas Dupont-Aignan réclame un prix de l'électricité national
À l'issue de la conférence de presses d'Élisabeth Borne, le leader de Debout la France dénonce dans un tweet « celle qui se réjouissait de fermer Fessenheim, et demande un prix de l'électricité national, désindexé du gaz ».
16 h 55. Pour Marine Le Pen, « c'est la double peine pour les Français »